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Algérie : cinquante ans d'indépendance et une diplomatie incontournable

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  • Algérie : cinquante ans d'indépendance et une diplomatie incontournable

    De la guerre froide à la lutte contre le terrorisme, de Khemisti à Medelci, les Algériens ont toujours su se placer au coeur des événements.

    Les diplomates algériens ont été d'une redoutable efficacité au cours de la guerre de libération. « Les coups qu'ils ont assénés à la puissance coloniale lui ont fait aussi mal que les opérations du commando Ali Khodja [unité d'élite de l'Armée de libération nationale (ALN), NDLR] ou les effets dévastateurs de la bataille d'Alger », se souvient Kamel Bouchama, ancien ambassadeur en Syrie. Six mois après le déclenchement du conflit, l'Algérie s'invite dans « le concert des nations ». Une poignée de diplomates du Front de libération nationale (FLN) participent en avril 1955 à la première conférence afro-asiatique, à Bandung (Indonésie). Dès lors, la question algérienne s'internationalise et le talent des Mustapha Ferroukhi, Ahmed Francis, M'hamed Yazid ou Rédha Malek fait le reste.

    La grande période des non-alignés

    Au lendemain de l'indépendance, la diplomatie vit son premier drame. Le 11 avril 1963, Mohamed Khemisti, ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement de l'Algérie indépendante, est attaqué sur le perron du Parlement ; il mourra quelques semaines plus tard. Titulaire du maroquin de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme, Abdelaziz Bouteflika hérite alors, à 26 ans, de ce portefeuille régalien. Il bat tous les records de longévité à ce poste (avril 1963-février 1979) et marque de son sceau la diplomatie du pays.

    Le positionnement idéologique demeure constant. Dans la foulée de la guerre de libération, l'Algérie s'inscrit dans la perspective d'un leader du Tiers Monde, indépendant des deux blocs, sans renier toutefois un net penchant pour les camarades russes et chinois. Discours anti-impérialistes, soutien indéfectible aux mouvements de libération et activisme tous azimuts dans les conférences internationales : l'Algérie devient le poil à gratter de l'Occident. Son influence au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) agace, son tiers-mondisme irrite, son zèle nationaliste panarabe inquiète.

    En 1974, à New York, Houari Boumédiène, président algérien et secrétaire général du Mouvement des non-alignés, revendique un nouvel ordre économique mondial lors d'une réunion spéciale de l'Assemblée générale de l'ONU. Assemblée alors présidée par Abdelaziz Bouteflika, qui réussit la même année à offrir à un certain Yasser Arafat sa première tribune internationale et obtient, dans la foulée, que la délégation représentant le régime d'apartheid sud-africain soit exclue des instances onusiennes. La diplomatie algérienne est alors flamboyante et multiplie les médiations (Irak-Iran, otages américains à Téhéran...).

    Alger, acteur diplomatique de premier ordre

    Elle perd en stabilité et en visibilité après la rupture que constituent la disparition de Boumédiène et l'arrivée aux affaires de Chadli Bendjedid. Mais si le positionnement idéologique connaît un certain fléchissement (la chute du mur de Berlin n'y est pas étrangère), il gagne en pragmatisme à la faveur d'une professionnalisation liée à l'intégration de nouveaux talents issus principalement de l'École nationale d'administration (ENA). Un pragmatisme qui ne laisse cependant aucune place au marchandage ni au compromis sur les positions de principe. Pas question de revenir sur la question sahraouie, dût-elle provoquer de considérables difficultés en matière de coopération régionale.

    Même moins flamboyante, la diplomatie algérienne ne laisse pas indifférent. Ses prises de position ou son mutisme, son activisme ou sa discrétion soulèvent commentaires et analyses. Si les chancelleries s'en méfient, toutes louent le sérieux de leurs interlocuteurs. Et Alger est un passage obligé pour tous ceux qui s'intéressent à l'Afrique ou au monde arabe, aux hydrocarbures ou au terrorisme.

    Par Cherif Ouazani
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Même moins flamboyante, la diplomatie algérienne ne laisse pas indifférent. Ses prises de position ou son mutisme, son activisme ou sa discrétion soulèvent commentaires et analyses. Si les chancelleries s'en méfient, toutes louent le sérieux de leurs interlocuteurs. Et Alger est un passage obligé pour tous ceux qui s'intéressent à l'Afrique ou au monde arabe, aux hydrocarbures ou au terrorisme.
    faut arrêter de ce masturber avec ce genre de connerie....

    ta oublier de mettre la source ..." el moudjanhid"
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      ta oublier de mettre la source ..." el moudjanhid"
      Il y a des limites dans la mystification que même Solas n'ose pas franchir!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        la source

        Par Cherif Ouazani
        j-a
        pour jeune afrique
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          La diplomatie du pouvoir algérien
          -A part les sans papiers, le pouvoir algérien n'a jamais reçu ceux qu'ils réclamaient pour qu'ils soient jugés. (Si le Libyen Baghdadi était Algérien, on l'aurait jamais récupéré)
          -aucune crédibilité pour Boutef chez les gouvernements étrangers, qui ont découvert sa vraie nature de dictateur d’un autre siècle.
          -Un Medelci qui reconnait être stupide dans l'affaire Khalifa.
          -Défenseur de la cause sahraouie, il se retrouve avec des pays qui avaient reconnu la RASD et retiré leur reconnaissance par la suite.
          -Il n'a jamais condamné les massacres des peuples, Tunisien, Libyen et Syrien.
          Si on fait la balance entre les bons et les mauvais coups de la diplomatie de ce pouvoir, le visage de ces amateurs n'a pas besoin de présentation..
          Pas à la tique ..

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          • #6
            @Belcourt : Et la diplomatie makhzeno-babouchiste, elle fait plier Washington à sa guise, pas vrai ? Il faudrait qu'elle mette sa puissance de feu au service de la décolonisation de Ceuta et Melilla (comme aucune balle n'a été tirée, la voie diplomatique devrait être le seul espoir) et qu'elle pèse un peu plus sur le Sahara parce que l'ONU ne tient apparemment pas compte de son poids plume...Ah la diplomatie makzéno-babouchiste, lavette au service des occidentaux et des sionistes...

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            • #7
              @Belcourt : Et la diplomatie makhzeno-babouchiste, elle fait plier Washington à sa guise
              Et wach dakhel le makhzen dans tout cela?
              Pour te calmer, passe pour un test sur l'Algérie.. c'est tout ce que je peux dire aux trolls
              Pas à la tique ..

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              • #8
                @Belcourt : Et la diplomatie makhzeno-babouchiste, elle fait plier Washington à sa guise, pas vrai ? Il faudrait qu'elle mette sa puissance de feu au service de la décolonisation de Ceuta et Melilla (comme aucune balle n'a été tirée, la voie diplomatique devrait être le seul espoir) et qu'elle pèse un peu plus sur le Sahara parce que l'ONU ne tient apparemment pas compte de son poids plume...Ah la diplomatie makzéno-babouchiste, lavette au service des occidentaux et des sionistes...

                Algerinho


                Est ce le Maroc qui s'est payé Jeune Afrique ( comme le Monde et d'autres) pour redorer le blason de sa diplomatie ?

                Une diplomatie qui a périclité avec la chute du tuteur soviétique et qui n'a plus comme obsession que ....le Sahara marocain..

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                • #9
                  Est ce le Maroc qui s'est payé Jeune Afrique ( comme le Monde et d'autres) pour redorer le blason de sa diplomatie ?

                  Une diplomatie qui a périclité avec la chute du tuteur soviétique et qui n'a plus comme obsession que ....le Sahara marocain..
                  Je crois ils veulent juste sortir du sujet et faire une partie de plus Algérie-Maroc, même si tu leurs parle de la pomme de terre ils vont te dire Makhzen, il ne faut pas les prendre au sérieux quoi
                  Pas à la tique ..

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                  • #10
                    bel-court
                    -Il n'a jamais condamné les massacres des peuples, Tunisien, Libyen et Syrien.
                    Si on fait la balance entre les bons et les mauvais coups de la diplomatie de ce pouvoir, le visage de ces amateurs n'a pas besoin de présentation..


                    Ah bon ,tu semble oublier ( Comme par magie ) les Sahraouis,et le soutient contre les narco-producteurs-trafiquants-voraces consommateurs de CHOCOLAT ROYALES,et le coup d'ouverture des frontières avec les prières de la princesse MOMO 6;relayait par SACCO et VINZITTI ( SARKO et HILARY , celle aux Caftans brodés d'or )

                    Ça ne compte pas pour toi ? Peut être que ce n'est que le Maroc ? Et pourquoi donc il ne compte pas ?
                    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                    • #11
                      @ Belcourt et Serpico : L'Algérie n'a pas de tuteur comparée à la colonie occidentalo-sioniste qui vous fait office de bled...Mais ayez un peu de dignité, une fois dans votre vie : dites-moi ce que pèse la diplomatie du Makhzen ? Malgré toute l'allégeance et les courbettes qu'elle a historiquement consentie à l'Occident, certains de ces pays ne se prononcent même pas en sa faveur dans l'affaire du Sahara dont le monde se bat les steaks...Votre diplomatie pèserait quelque chose qu'elle aurait évitée la raclée espagnole lors de l'épisode de l'Ilot du Persil...Et où se trouve t-elle cette machine de guerre diplomatique pour trouver une issue à plus de 5 siècles d'occupation espagnole ?

                      La diplomatie algérienne a une histoire : chef de file du mouvement des non-alignés dans les années 70 (aux côté de la Chine), médiation dans la guerre Iran-Irak qui a abouti à un cessez-le-feu, libération des otages US lors de la prise d'otage de l'ambassade US à Téhéran en 1979, Proclamation de l'OLP en 1988...Et à cette heure où tout part en vrille autour du pays (Libye, Mali, Tunisie, Sahara), la diplomatie algérienne gère tous ces dossiers, en témoigne les allers-retours incessants des délégations étrangères à Alger actuellement...Nettoyer votre taudis avant de songer à la propreté de votre voisinage...

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                      • #12
                        Les diplomates algériens ont été d'une redoutable efficacité au cours de la guerre de libération. « Les coups qu'ils ont assénés à la puissance coloniale lui ont fait aussi mal que les opérations du commando Ali Khodja [unité d'élite de l'Armée de libération nationale (ALN), NDLR] ou les effets dévastateurs de la bataille d'Alger », se souvient Kamel Bouchama, ancien ambassadeur en Syrie. Six mois après le déclenchement du conflit, l'Algérie s'invite dans « le concert des nations ». Une poignée de diplomates du Front de libération nationale (FLN) participent en avril 1955 à la première conférence afro-asiatique, à Bandung (Indonésie). Dès lors, la question algérienne s'internationalise et le talent des Mustapha Ferroukhi, Ahmed Francis, M'hamed Yazid ou Rédha Malek fait le reste.
                        Je suis d'accord que la diplomatie Algérienne était redoutable avant l'indépendance et après jusqu'à la période de Boumediene. L'ère de Chadli et de Bouteflika a marqué le déclin de cette diplomatie. Le mandat diplomatique de Medelci étant le plus catastrophique.

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                        • #13
                          @ Belcourt et Serpico : L'Algérie n'a pas de tuteur comparée à la colonie occidentalo-sioniste qui vous fait office de bled.

                          Algerinho
                          Elle est simplement orpheline de ses tuteurs soviétiques depuis 1989 après la chute du mur de Berlin.

                          Et elle fait aujourd'hui des pieds et des mains pour se faire adopter par le pays soutien indéfectible du sionisme à savoir les USA à qui elle a confié son sous sol pétrolier.

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                          • #14
                            Elle est simplement orpheline de ses tuteurs soviétiques depuis 1989 après la chute du mur de Berlin.
                            Au cas où tu ne le savais pas, la Russie est de retour et elle fera mal avec son allié la Chine.

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                            • #15
                              @Serpico : Quel culot de ces babouchistes : il n'y a pas pire lavette que leur bled, totalement soumis au dictat sioniste et occidental, incapable de tirer une balle pour libérer un territoire sous colonisation espagnole depuis 5 siècle et ça vient ouvrir son derrière tous les jours en remixant à longueur de journée les faits à leur sauce...En tous cas que ce soit vos diplomates en babouches ou votre armée en claquettes, l'Espagne colonise toujours depuis 5 siècles vos territoires et vous interdit de poser la babouche sur l'ilôt du Persil...

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