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Le marché automobile européen est loin d’être à ses heures de gloire, ce qui pénalise lourdement la production marocaine. Les premiers effets de la baisse de la demande dans le Vieux continent se font déjà sentir au Maroc.
La conjoncture économique n’explique pas à elle seule la fermeture de l’usine Somaca de Casablanca. Il y a aussi l’instabilité économique et politique de certains pays d’Afrique du Nord comme l’Egypte qui est un important marché pour les véhicules Made in Morocco. «Une chute des volumes destinés à l’export a été ressentie depuis le début de l’année 2012», confie Fabrice Delecroix, directeur général de Somaca. Nous l’avions déjà annoncé hier, l’usine Somaca est en arrêt depuis la semaine dernière. «Le recul des exportations est lié à la baisse de la demande commerciale enregistrée en Europe, mais aussi à la conjoncture économique et politique en Egypte», explique Delecroix. Le management de l’usine de Renault a préféré arrêter la production, le temps d’écouler les stocks pour ne pas se retrouver avec d’importantes quantités d’invendus. La crise européenne est en train de reconfigurer totalement le marché automobile. Pour rappel, il y a à peine cinq ans, les immatriculations de voitures neuves étaient à 17 millions en Europe. Elles ont légèrement dépassé les 13 millions en 2011 et seront inferieures à fin 2012. Face à cette nouvelle donne, certains experts estiment qu’avec la baisse de la demande, les usines injectent dans le marché européen 4,4 millions de véhicules de trop par an.
Malgré la baisse de régime au premier semestre, le management de Somaca est plutôt optimiste sur le reste de l’année. A fin juin dernier, l’usine a produit 35.570 unités dont 49% du volume dédié à l’export, soit 17.419 unités. L’usine compense la baisse de la demande en Europe par la croissance du marché interne (+21,16 % à fin mai). Sur le premier semestre, l’usine a écoulé sur le marché local 18.151 unités, soit 51% de sa production. Pour ce qui est de l’usine de Somaca, les ouvriers reprennent aujourd’hui le chemin des unités de montage. «Nous avons profité de cet arrêt de la production pour préparer les travaux de maintenance dans l’usine et la formation de quelques collaborateurs, notamment pour les projets à venir», confie Delecroix. En fait, le management planche sur de nouveaux projets de développement encore confidentiels. Une nouvelle génération de Logan sera dévoilée en 2013.
Ilham BOUMNADE L'economiste
La conjoncture économique n’explique pas à elle seule la fermeture de l’usine Somaca de Casablanca. Il y a aussi l’instabilité économique et politique de certains pays d’Afrique du Nord comme l’Egypte qui est un important marché pour les véhicules Made in Morocco. «Une chute des volumes destinés à l’export a été ressentie depuis le début de l’année 2012», confie Fabrice Delecroix, directeur général de Somaca. Nous l’avions déjà annoncé hier, l’usine Somaca est en arrêt depuis la semaine dernière. «Le recul des exportations est lié à la baisse de la demande commerciale enregistrée en Europe, mais aussi à la conjoncture économique et politique en Egypte», explique Delecroix. Le management de l’usine de Renault a préféré arrêter la production, le temps d’écouler les stocks pour ne pas se retrouver avec d’importantes quantités d’invendus. La crise européenne est en train de reconfigurer totalement le marché automobile. Pour rappel, il y a à peine cinq ans, les immatriculations de voitures neuves étaient à 17 millions en Europe. Elles ont légèrement dépassé les 13 millions en 2011 et seront inferieures à fin 2012. Face à cette nouvelle donne, certains experts estiment qu’avec la baisse de la demande, les usines injectent dans le marché européen 4,4 millions de véhicules de trop par an.
Malgré la baisse de régime au premier semestre, le management de Somaca est plutôt optimiste sur le reste de l’année. A fin juin dernier, l’usine a produit 35.570 unités dont 49% du volume dédié à l’export, soit 17.419 unités. L’usine compense la baisse de la demande en Europe par la croissance du marché interne (+21,16 % à fin mai). Sur le premier semestre, l’usine a écoulé sur le marché local 18.151 unités, soit 51% de sa production. Pour ce qui est de l’usine de Somaca, les ouvriers reprennent aujourd’hui le chemin des unités de montage. «Nous avons profité de cet arrêt de la production pour préparer les travaux de maintenance dans l’usine et la formation de quelques collaborateurs, notamment pour les projets à venir», confie Delecroix. En fait, le management planche sur de nouveaux projets de développement encore confidentiels. Une nouvelle génération de Logan sera dévoilée en 2013.
Ilham BOUMNADE L'economiste