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Emploi-france : M. Montebourg convoque les quatre opérateurs téléphoniques pour une table ronde

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  • Emploi-france : M. Montebourg convoque les quatre opérateurs téléphoniques pour une table ronde

    Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, veut mettre "les quatre opérateurs autour de la table, même Free Mobile et son patron, Xavier Niel". Il dit vouloir les convoquer "la semaine prochaine".

    Au menu : les réductions d'emplois annoncées chez SFR et Bouygues Telecom en début de semaine. Elles ne sont pas justifiées aux yeux de M. Montebourg. "Nous allons leur dire : "Débrouillez-vous, mais nous ne voulons pas de suppressions d'emplois"", assure le ministre.
    "Les soucis des opérateurs de télécommunications français, ce sont des problèmes de riches, poursuit-il. Ces industries sont des industries de service non délocalisables, non mondialisées, qui utilisent une partie du domaine public [les fréquences hertziennes] et évoluent sur un secteur en croissance. Cela n'a rien à voir avec, par exemple, l'industrie de l'aluminium. On ne peut donc pas accepter qu'il y ait des suppressions de postes!"

    PAS SI CATASTROPHIQUE

    Avec Fleur Pellerin, sa ministre déléguée aux PME, à l'innovation et à l'économie numérique, ils espèrent pouvoir organiser cette table ronde la semaine prochaine. Leurs services ont collecté des chiffres pour évaluer l'état du secteur. Selon eux, il n'est pas si catastrophique que l'assurent les trois opérateurs historiques.

    Depuis des mois, ces derniers se plaignent de l'arrivée de Free Mobile qui aurait des conséquences délétères pour la filière télécoms. Pour le premier trimestre 2012, ils ont annoncé des pertes de clients conséquentes (615 000 pour Orange, 620 000 pour SFR et 379 000 pour Bouygues Telecom). Dans le même temps, Free Mobile a gagné 2,6millions d'abonnés.

    A Bercy, on souligne en particulier le fait que la masse salariale ne représente qu'un faible pourcentage du chiffre d'affaires des opérateurs (4,5 % dans le cas de SFR, aux alentours de 10% dans celui de Bouygues Telecom).

    Chez SFR, un projet de départs volontaire a été présenté, le 3 juillet, par la direction de l'opérateur, filiale de Vivendi, aux organisations syndicales, sans pour autant donner le nombre de postes concernés.

    La direction s'est contentée d'indiquer que les négociations sur l'ampleur du plan, et les conditions de départ des salariés volontaires, débuteront en novembre, après les élections professionnelles syndicales.

    Bouygues Telecom a, lui, été plus précis. Lors d'un comité central d'entreprise (CCE), le 3 juillet également, l'opérateur a annoncé un plan de départs volontaires concernant 556 postes.

    "SANS BRUTALITÉ"

    "Chez nous aussi, il y aura des adaptations nécessaires, mais cela se fera sans brutalité, dans la durée, dans le respect des salariés. Je souhaite qu'une négociation commence cette année avec les partenaires sociaux", a prévenu pour sa part Stéphane Richard, le PDG de France Télécom, mercredi 4 juillet, lors d'une université d'été du syndicat CFE-CGC/Unsa à laquelle il était convié.

    Vendredi soir, chez SFR et chez Bouygues Telecom, on assurait n'avoir pas encore reçu de convocation de la part de Bercy.

    Cécile Ducourtieux-lemonde
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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