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Bachar al-Assad doit partir. Et pourquoi ça?

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  • Bachar al-Assad doit partir. Et pourquoi ça?

    "Non, non et non!" est la réaction préalable de divers mouvements d'opposition syrienne à l'issue de la réunion de samedi dernier à Genève, où a été créé le Groupe d'action sur la Syrie. Le départ du président Bachar al-Assad sera presque à coup sûr le point clé du communiqué final de la conférence des forces d'opposition de Syrie, qui s'achève mardi au Caire.

    D'autres opposants, parmi ceux qui combattent le régime en Syrie même, ne veulent pas se lier d'amitié avec l'équipe du Caire, mais sont d'accord en ce qui concerne le départ d'al-Assad. Et ils sont tous indignés par la décision prise à Genève et selon laquelle la démission du président syrien n'est pas le début du règlement du conflit syrien, mais plutôt la fin de celui-ci, si tant est qu'elle soit nécessaire.
    Un dictateur par an
    Faisons preuve de naïveté et posons-nous la question: et pourquoi le président syrien doit partir?
    Il existe plusieurs réponses. Par exemple, parce que pour le président américain Barack Obama, qui cherche à briguer un second mandat (ou plutôt pour ses électeurs), Bachar al-Assad est un dictateur qui utilise des chars et l'aviation contre le peuple révolté aspirant à la démocratie et armé uniquement d'armes d'infanterie. Un bon président américain est celui qui fera partir Assad.
    Mais à quoi vous attendiez-vous dans une société où Blanche-Neige, autrefois douce et gentille, revêt aujourd'hui une cotte de mailles et lutte, épée à la main, contre la dictature de la reine? Et si votre public a été habitué à voir un dictateur être renversé quelque part dans le monde une fois par an?
    Autre version: Bachar al-Assad doit partir parce que l'Arabie saoudite lutte contre l'Iran et cherche dans le même temps à établir des régimes plus ou moins extrémistes à travers tout le Proche-Orient, en Tunisie, en Egypte, en Libye… La Syrie n'est pas le seul pays pro-iranien de la région, mais elle est d'importante.
    Ou encore. Le départ d'al-Assad est le programme minimum, un moyen de "sauver la face" pour l'opposition syrienne qui doit, après tout, avoir conscience qu'elle peut également perdre. Au début, c'était facile – Tunisie, Egypte, Libye, personne n'a d'objections, personne n'utilise son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies, l'opinion publique européenne et américainne est comme toujours du côté des révolutionnaires (peu importe le nombre de meurtres qu'ils commettent), même les autorités américaines ignorent comment empêcher les Saoudiens de remanier le Proche-Orient.
    Mais aujourd'hui, tout est devenu plus difficile, les opposants syriens admettent déjà l'éventualité de rester sans soutien. Et dans ce cas, un compromis est nécessaire, une illusion de victoire, un sacrifice rituel. C'est-à-dire al-Assad.
    Qui a commencé
    Posons-nous encore quelques questions très simples: qui fait exploser des studios de télévision, qui pose des bombes dans les cortèges funéraires, capture des quartiers et des villes? En fait, combien exactement de personnes en Syrie soutiennent l'opposition armée (et non armée) – 10%? 20%? Pour quelle raison l'armée syrienne se mettrait à utiliser les chars et l'aviation contre des habitants presque pacifiques, et pourquoi le régime s'est tout à coup mis à attaquer la population?
    Et en cherchant les réponses à ces questions, on sera immédiatement confronté à une réalité très simple: la majeure partie des informations destinées au public en dehors de la Syrie provient de l'opposition.
    L'un des événements les plus captivants de ces derniers jours est le discours du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Genève devant la presse, à l'issue de la conférence sur la Syrie. On ressent très bien, à travers ses réponses, qu'au sommet de la diplomatie mondiale, on est parfaitement conscient de ce qui se passe en réalité autour de la Syrie, mais on cherche pathétiquement à ne pas faire de scandale les uns avec les autres.
    Et d'après cette conférence de presse, on constate également que dès que quelqu'un (une mission quelconque de maintien de la paix) commence à comprendre ce qui se passe réellement en Syrie, la mission prend fin.
    A la fin de l'année dernière, c'était le cas des observateurs de la Ligue arabe, et aujourd'hui, cela concerne la mission de l'émissaire de l'ONU Kofi Annan… Tout cela se produit pour la bonne et simple raison que ceux qui commencent à voir la situation sur place, en Syrie même, mentionnent d'abord que l'opposition est "également" responsable de l'effusion de sang, puis…
    Et puis, à titre privé, ces gens se mettent à dire que l'agresseur dans le conflit est bien l'opposition, et qu'il s'agit du même public hétéroclite et pas forcément d'origine syrienne qui a participé à la guerre en Libye, qui tue des gens au Yémen et qui était impliqué auparavant dans des opérations similaires au Kosovo… Quant au gouvernement syrien, évidemment il se défend parfois férocement, et souvent il utilise la répression sans discernement. La guerre n'est jamais bonne.
    Et pour régler quelque chose en Syrie, il faut faire pression sur les deux camps. A commencer par l'opposition. Mais dès qu'on en arrive là, la communauté internationale se retrouve dans une impasse, comme l'a très bien noté à Genève Kofi Annan: tout le monde est d'accord, mais personne ne fait rien.
    L'affaire est arrivée dans la même impasse immédiatement après Genève. Par exemple, comment les Etats-Unis vont pouvoir faire pression sur les opposants syriens qui sont approvisionnés en armements par les monarchies du Golfe? Washington a déjà perdu pratiquement toutes ses positions au Proche-Orient, alors il ne va certainement pas se brouiller avec ses derniers amis, tels que l'Arabie saoudite…
    Comment tout se passera en réalité
    Pendant la conférence à Genève, le communiqué final du Groupe d'action a été adopté. Il faut, bien sûr, le lire en entier – c'est un document très sensé qui décrit intelligemment les étapes pour imposer la paix en Syrie. La démission d'al-Assad n'est pas exclue, étant donné que l'avenir du pays doit être déterminé par l'ensemble du peuple, et tout dépendra de son vote.
    Comparons-le avec le document qui sera adopté par une partie de l'opposition syrienne demain au Caire: il commence par le départ de tout le monde – d'al-Assad, du gouvernement, du parlement. Autrement dit, pour commencer, le pays doit rester sans gouvernement. Puis l'opposition récupérera le tout et décidera.
    Mais comment tout se passera réellement en Syrie? Il existe plusieurs scénarios, et tous sont plutôt pessimistes. Admettons que des volontaires iraniens commencent à se battre sur le territoire syrien contre… qui? Il y a déjà des volontaires armés par les monarchies du Golfe, qui sont précisément l'opposition. Mais il existe toujours l'éventualité d'une intervention étrangère sous un prétexte quelconque.
    Ou le scénario du chaos. Si, par exemple, les militaires se retrouvent les mains liées par certains engagements, et que l'opposition poursuit ses "exercices", alors la population cesserait d'être pacifique et exigerait (et obtiendrait) des armes de la part de l'armée pour ne pas laisser l'opposition la décimer trop facilement. C'est précisément ce qui s'est passé au Kosovo en 1999, et au Timor oriental la même année. Et c'est une mauvaise perspective, car la milice civile est hors de contrôle et commet des atrocités pires que l'armée.
    De plus, c'est exactement ce qui se passe. Récemment a été examinée une mystérieuse affaire des cent morts dans le village de Houla, et dans les communiqués, on mentionnait les "chabiha". Il s'agit précisément d'une milice civile.
    Quant au scénario positif, il ne paraît pas très plausible. Non seulement parce que l'opposition syrienne ne souhaite pas déposer les armes, mais également car ceux qui lui fournissent ces armes expliquent à chaque fois: ne faites pas attention à ces conférences. C'est pour rire.
    Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bachar el Assad n'est pas obligé de partir parcequ'il n'ya pas de Pétrole en Syrie

    Tout ce Muppet Show de l'Occident, c'est de la Guerre froide avec les Russes et les Chinois.

    C'est la Puissance de Feu des 2 camps qui allimente la Paranoia.
    Dernière modification par YSN, 07 juillet 2012, 17h05.
    Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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    • #3
      Il doit partir parce qu'il dirige un gouvernement composé que de chiite alaouite, or la syrie n'est pas a majorité alaouite
      CQFD

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      • #4
        hammou de syrie tu es malhonnête , je me souvient que dans l'une de tes intervention tu disais que tu étais à peine croyant , alors attaquer Assad parce qu'il est alaouite c'est un peu contradictoire

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        • #5
          Bachar al-Assad doit partir. Et pourquoi ça?
          oui il doit partir par ce que saad eddine othmani la hautement dit :
          il est temps que bachar part.

          l'autre dit qu'il doit partir parecqu'il est alaouite....
          l'autre dit doit partir parece que ca femme ne porte pas burka

          je connais un pays ou la majorité est majorité totale sont chiite, par contre le chef est sunnit et il est souvent en visite privé dans un autre pays ou la majorité absolue du peuple sont amazigh et leur chef supreme est arabe

          moi tout ce que je souhaite c'est une vrai guerre ou tout sera brulé la a cette place mais je ne pense qu'il sont trop lache pour aller faire la guerre.
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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          • #6
            aurassien, ca a rien a voir avec la religion ca a voir avec le sectarisme, quand tu fous des gens de ta communauté a tous les postes ca s'apelle du sectarisme et c'est un gros probléme, qu'il soit sunnite , alaouite ou martien dans ce cas la c'est des chiite alaouite qui prennent tous les postes

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            • #7
              @hamoudehsyr

              ton vrai-faux pretexte " Chiiste " n est plus à la mode ...!!
              La Syrie est une autre histoire , comme celle de la Tunisie et l Egypte , le remodelage des sociétés comme a été prévu par Madame clinton lors de sa visite en Egypte par son fameux discours qui a été discuté ici sur la toile ( ce discours a été très bien nuancé , elle portait un foulard lors de sa visite d El Azhar .....)

              Selon ta logique ( ce printemps ) en Libye , Tunisie , Yemen , Bahreine et...et , c est un problème de Chiisme "

              tu tapes dans le vide ...
              un nouveau moyen orient qui se dessine , ainsi un nouveau Maghreb qui se retrace ...par les peuples ..
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Le probléme c'est le sectarisme, qu'il soit sunnite ou chiite, en syrie c'est un probleme avec les chiite alaouite qui ont tout et les chiites iraniens et libanais qui soutiennent cette dictature. C'est un fait, c'est une dictature religieuse

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                • #9
                  @hamoudehsyr

                  T es limité aux sectarismes et chiiste ?
                  faut constater de ce qui se passe dans le monde arabe ( excepté les monarchies ??? )

                  ce printemps arabe, c est une histoire sans nom ..
                  en bref ! révolution et révolution confisquée ..
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    Franchement houari, tout est clair, les gens ont en marre de la dictature et de ses faillites economique, sociale et politique.
                    Ils sont sortis, ils ont été reprimé, ils se sont levés et vont détruire ces petites statuette.
                    Bachar fils de hafez ne sera pas épargné, il a fait couler le sang jusqu'au chevilles

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                    • #11
                      posté par @hamoudehsyr


                      Bachar fils de hafez ne sera pas épargné, il a fait couler le sang jusqu'au chevilles .
                      Laissez -les mener leur révolution sans intervention étrangère !!

                      Chaque révolution le sang coule ...la liberté ne se donne pas , elle s arrache ..pour que le mérite revient au peuple syrien ,
                      - t a l exemple de la Libye ( aucune dignité , les étrangers qui ont mené la revolution à la place des lybiens , ainsi ils ont ecrit la mémoire libyenne à la place du peuple : la honte ! )

                      Aussi ce qui énerve lorsque je lis les marocains parlent et vante le tournevis ( un peu d humanité ) , ont salit la réputation des maghrebins ..S ils sont des bestiaux , ils n ont qu à s isoler du Maghreb

                      a bon entendeur
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Tkt pas houari, les syriens n'ont meme pas recu un morceau de pain en aide, ils vont reussir a se debarasser seul de cette racaille criminel au pouvoir

                        Commentaire


                        • #13
                          par @hamoudehsyr

                          Tkt pas houari, les syriens n'ont meme pas recu un morceau de pain en aide, ils vont reussir a se debarasser seul de cette racaille criminel au pouvoir
                          T es sur ?

                          que font les mercenaires payés par les monarchies ?

                          Alors évite le vent de l Ouest et ta propagande à deux sous !!
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            Tkt pas, les revolutionnaires sont en train de laminé et disloquer les milices du regime alaouite
                            D'ici quelques mois, le régime alaouite ne sera plus

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                            • #15
                              @hamoudehsyr

                              posté par @hamoudehsyr

                              les revolutionnaires sont en train de laminé et disloquer les milices du regime alaouite
                              Pourquoi ne pas dire la vérité , les monarchies sont impliquées , ainsi les mercenaires sont armés par le Qatar et l Arabie Saoudite

                              cette vérité ne peut sortir de ta bouche

                              hein l hypocrisie ...
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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