Abdelhak Layada, "ancien" chef du GIA n'y va pas par quatre chemins sans aucune gène ni honte car ces mots ne font pas partie de son vocabulaire, il clame ""La violence ne prendra fin en Algérie qu’avec l’établissement d’un Etat islamiste" et d'ailleurs pourquoi se génèrait il de venir donner ces leçons de moralité. Il parle de réconciliation comme si les déchirures et les horreurs n'étaient pas issues de son camps et de ses semblabes, comme si ses mains n'étaient entachés de sangs de cris de larmes. .
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«La violence ne prendra fin en Algérie qu’avec l’établissement d’un Etat islamiste» c’est ce qu’a affirmé Abdelhak Layada, ancien chef du Groupe islamiste armé (GIA) au journal New York Times du 28 juin 2006. Dans une analyse personnelle, Layada a averti que «sans une réelle réconciliation, les tensions ayant généré la violence des années 90 pourraient s’exacerber de nouveau» sans toutefois définir cette «réelle réconciliation».
Layada soutient qu’à moins que «l’Etat n’accède au voeu du peuple d’avoir un gouvernement basé sur la loi islamique, il va les pousser à se soulever de nouveau». C’est dire que le projet d’un Etat islamiste demeure d’actualité dans l’esprit de la mouvance islamiste. «Le peuple aspire toujours à un Etat islamiste en dépit des années de violence», souligne-t-il avant d’ajouter «Laissez-nous organiser notre parti politique et nous verrons comment il sera fort». Dans une analyse personnelle, celui qui a bénéficie des bienfaits de la Charte sur la paix et la réconciliation nationale, se permet de donner des leçons au gouvernement.
«Le gouvernement se trompe lui-même et leurre le peuple quand il prétend que la violence a pris fin», soutient Layada qui indique que le Groupement Salafiste pour la Prédication et le Combat (Gspc) a rejeté le plan de réconciliation nationale et demeure actif avec des centaines d’adeptes. Il va jusqu’à défier le pouvoir. «Demandez aux autorités si elles peuvent les arrêter, quand on laisse un petit feu brûler, il peut s’étendre» a-t-il déclaré au journaliste du New York Times, précisant que quand il dirigeait le GIA il y avait une seule organisation, mais après son emprisonnement, «de nombreux GIA» ont vu le jour. Allusion à peine voilée au Gspc né d’une scission du GIA et que ses chefs, Hassan Hattab et Mokhtar Ben Mokhtar, étaient sous ses ordres auparavant. Cependant et pour avoir bonne conscience, Layada déclare regretter l’assassinat de civils et même celui des moines de Tibhirine. Pour se justifier Layada rappelle qu’au moment des faits il était en prison. De ses années de «combat», Layada refuse d’en parler prétextant détenir des secrets et que sa liberté est trop récente pour s’y risquer. L’établissement d’un Etat islamiste est également soutenu par Ali Benhadjar, candidat de l’ex-FIS aux élections législatives de 1991. Apostrophé sur la question par le journaliste du New York Times, Benhadjar affirme que la réconciliation nationale ne s’est pas attaquée aux origines de la crise ni aux problèmes.
Sur sa lancée, il avertit qu’à moins que le gouvernement ne permette «aux islamistes d’oeuvrer pour l’érection d’un Etat islamique dont ils rêvent, la violence reprendra».
Benhadjar, loin d’être reconnaissant d’avoir bénéficié du pardon du peuple, estime a contrario que la Charte sur la paix et la réconciliation nationale «a beaucoup plus bénéficié aux éléments des différents corps de sécurité», affirme celui qui revendiquait l’assassinat de Djamel Zitouni.
Par L'expression
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«La violence ne prendra fin en Algérie qu’avec l’établissement d’un Etat islamiste» c’est ce qu’a affirmé Abdelhak Layada, ancien chef du Groupe islamiste armé (GIA) au journal New York Times du 28 juin 2006. Dans une analyse personnelle, Layada a averti que «sans une réelle réconciliation, les tensions ayant généré la violence des années 90 pourraient s’exacerber de nouveau» sans toutefois définir cette «réelle réconciliation».
Layada soutient qu’à moins que «l’Etat n’accède au voeu du peuple d’avoir un gouvernement basé sur la loi islamique, il va les pousser à se soulever de nouveau». C’est dire que le projet d’un Etat islamiste demeure d’actualité dans l’esprit de la mouvance islamiste. «Le peuple aspire toujours à un Etat islamiste en dépit des années de violence», souligne-t-il avant d’ajouter «Laissez-nous organiser notre parti politique et nous verrons comment il sera fort». Dans une analyse personnelle, celui qui a bénéficie des bienfaits de la Charte sur la paix et la réconciliation nationale, se permet de donner des leçons au gouvernement.
«Le gouvernement se trompe lui-même et leurre le peuple quand il prétend que la violence a pris fin», soutient Layada qui indique que le Groupement Salafiste pour la Prédication et le Combat (Gspc) a rejeté le plan de réconciliation nationale et demeure actif avec des centaines d’adeptes. Il va jusqu’à défier le pouvoir. «Demandez aux autorités si elles peuvent les arrêter, quand on laisse un petit feu brûler, il peut s’étendre» a-t-il déclaré au journaliste du New York Times, précisant que quand il dirigeait le GIA il y avait une seule organisation, mais après son emprisonnement, «de nombreux GIA» ont vu le jour. Allusion à peine voilée au Gspc né d’une scission du GIA et que ses chefs, Hassan Hattab et Mokhtar Ben Mokhtar, étaient sous ses ordres auparavant. Cependant et pour avoir bonne conscience, Layada déclare regretter l’assassinat de civils et même celui des moines de Tibhirine. Pour se justifier Layada rappelle qu’au moment des faits il était en prison. De ses années de «combat», Layada refuse d’en parler prétextant détenir des secrets et que sa liberté est trop récente pour s’y risquer. L’établissement d’un Etat islamiste est également soutenu par Ali Benhadjar, candidat de l’ex-FIS aux élections législatives de 1991. Apostrophé sur la question par le journaliste du New York Times, Benhadjar affirme que la réconciliation nationale ne s’est pas attaquée aux origines de la crise ni aux problèmes.
Sur sa lancée, il avertit qu’à moins que le gouvernement ne permette «aux islamistes d’oeuvrer pour l’érection d’un Etat islamique dont ils rêvent, la violence reprendra».
Benhadjar, loin d’être reconnaissant d’avoir bénéficié du pardon du peuple, estime a contrario que la Charte sur la paix et la réconciliation nationale «a beaucoup plus bénéficié aux éléments des différents corps de sécurité», affirme celui qui revendiquait l’assassinat de Djamel Zitouni.
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