L’Algérie est-elle en train de devenir une terre «sainte» pour les Maghrébins et les Africains ? Selon les derniers chiffres révélés par plusieurs sources, aujourd’hui, plusieurs milliers entre Maghrébins et ressortissants africains ont décidé de s’installer en Algérie, fuyant les guerres, les révolutions et les mauvaises conditions sociales.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem a révélé, avant-hier sur une chaîne privée, qu’il y aurait aujourd’hui, plus de 6 600 citoyens tunisiens qui ont choisi de s’installer en Algérie depuis la révolution. S’exprimant sur les raisons de cet exode massif, le ministre a répondu que le fait que ces Tunisiens aient décidé de se rendre en Algérie, cela prouve le grand amour qu’ils accordent à l’Algérie. Un pays, que qualifie Rafik Abdessalem de très important vu les relations très étroites qui les lient. «Des relations que nous voulions beaucoup plus fortes, surtout que nos deux pays ont des atouts très importants et qui peuvent jouer en notre faveur si on exploite mieux cet avantage», explique-t-il. L’Algérie considérée par l’ONU comme le pays le plus prometteur dans la région maghrébine et africaine ne cesse d’attirer les immigrés de différentes nationalités. Si on prend par exemple les ressortissants marocains, ces derniers, au nombre de 1 000, ont décidé de s’installer en Algérie, cela rien que pour l’année 2011. Toutefois, la fermeture des frontières depuis 1994 a privé beaucoup d’autres marocains de choisir la destination Algérie, où ils voulaient bâtir leur avenir. Toutefois, il y a aussi ce qu’on appelle l’immigration clandestine. Ici, près de 800 marocains ont été arrêtés depuis janvier dernier, car en situation irrégulière. Cette vague d’immigrants clandestins marocains s’explique par les mauvaises conditions sociales dans lesquelles vivent ces jeunes marocains chez eux.
La plupart de ces ressortissants marocains sont des maçons de métier. Ils sont entrés de manière illégale sur le territoire algérien à la recherche d’un travail surtout qu’au Maroc c’est très difficile de trouver un travail. En plus de cela, les Marocains qui parviennent à franchir le «bouclier» sécuritaire aux frontières algéro-marocaines, se déplacent, souvent, dans les villes de l’Ouest à l’image d’Oran, Tlemcen, Bel-Abbès, Mostaganem, Tiaret et Chlef. Toutefois, la plupart d’entre eux ont fini par être repérés par les gendarmes, lors d’opérations de contrôle ou de descentes. C’était le cas avant-hier à Oran. Ici, les gendarmes de la brigade de Bir El Djir Ouest ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’Oran, quatre ressortissants marocains, interpellés, la veille, pour immigration clandestine. Ils ont été placés sous mandat de dépôt en attendant qu’ils soient refoulés. Face aux Tunisiens et Marocains, d’autres ressortissants de différentes nationalités ont décidé de s’installer en Algérie. Il s’agit de ressortissants africains, dont la grande majorité sont les Maliens et les Nigériens. Ces derniers dont le nombre se compte en milliers rêvent de demeurer en Algérie, car loin de la misère et la pauvreté qui règnent dans leur pays d’origine. Toutefois, chaque bonne chose a son lot de malheurs et c’est le cas de cet exode massif des ressortissants maghrébins et africains vers l’Algérie. Aujourd’hui, cette vague humaine qui s’abat sur le pays a causé un regain «sensible» de trafic en tous genres. Pour mieux expliquer cette situation, on peut citer à titre exemple l’arrestation de plus de 500 ressortissants africains, durant les 18 derniers mois, pour trafic de faux billets et de faux passeports.
Le Jour d'Algérie
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem a révélé, avant-hier sur une chaîne privée, qu’il y aurait aujourd’hui, plus de 6 600 citoyens tunisiens qui ont choisi de s’installer en Algérie depuis la révolution. S’exprimant sur les raisons de cet exode massif, le ministre a répondu que le fait que ces Tunisiens aient décidé de se rendre en Algérie, cela prouve le grand amour qu’ils accordent à l’Algérie. Un pays, que qualifie Rafik Abdessalem de très important vu les relations très étroites qui les lient. «Des relations que nous voulions beaucoup plus fortes, surtout que nos deux pays ont des atouts très importants et qui peuvent jouer en notre faveur si on exploite mieux cet avantage», explique-t-il. L’Algérie considérée par l’ONU comme le pays le plus prometteur dans la région maghrébine et africaine ne cesse d’attirer les immigrés de différentes nationalités. Si on prend par exemple les ressortissants marocains, ces derniers, au nombre de 1 000, ont décidé de s’installer en Algérie, cela rien que pour l’année 2011. Toutefois, la fermeture des frontières depuis 1994 a privé beaucoup d’autres marocains de choisir la destination Algérie, où ils voulaient bâtir leur avenir. Toutefois, il y a aussi ce qu’on appelle l’immigration clandestine. Ici, près de 800 marocains ont été arrêtés depuis janvier dernier, car en situation irrégulière. Cette vague d’immigrants clandestins marocains s’explique par les mauvaises conditions sociales dans lesquelles vivent ces jeunes marocains chez eux.
La plupart de ces ressortissants marocains sont des maçons de métier. Ils sont entrés de manière illégale sur le territoire algérien à la recherche d’un travail surtout qu’au Maroc c’est très difficile de trouver un travail. En plus de cela, les Marocains qui parviennent à franchir le «bouclier» sécuritaire aux frontières algéro-marocaines, se déplacent, souvent, dans les villes de l’Ouest à l’image d’Oran, Tlemcen, Bel-Abbès, Mostaganem, Tiaret et Chlef. Toutefois, la plupart d’entre eux ont fini par être repérés par les gendarmes, lors d’opérations de contrôle ou de descentes. C’était le cas avant-hier à Oran. Ici, les gendarmes de la brigade de Bir El Djir Ouest ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’Oran, quatre ressortissants marocains, interpellés, la veille, pour immigration clandestine. Ils ont été placés sous mandat de dépôt en attendant qu’ils soient refoulés. Face aux Tunisiens et Marocains, d’autres ressortissants de différentes nationalités ont décidé de s’installer en Algérie. Il s’agit de ressortissants africains, dont la grande majorité sont les Maliens et les Nigériens. Ces derniers dont le nombre se compte en milliers rêvent de demeurer en Algérie, car loin de la misère et la pauvreté qui règnent dans leur pays d’origine. Toutefois, chaque bonne chose a son lot de malheurs et c’est le cas de cet exode massif des ressortissants maghrébins et africains vers l’Algérie. Aujourd’hui, cette vague humaine qui s’abat sur le pays a causé un regain «sensible» de trafic en tous genres. Pour mieux expliquer cette situation, on peut citer à titre exemple l’arrestation de plus de 500 ressortissants africains, durant les 18 derniers mois, pour trafic de faux billets et de faux passeports.
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