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Bilan du secteur de l’énergie et des mines (1962-2010) : Cinquante ans d’histoire et de grandioses réalisation

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  • Bilan du secteur de l’énergie et des mines (1962-2010) : Cinquante ans d’histoire et de grandioses réalisation

    L’Etat a consenti des efforts colossaux dans le secteur de l’énergie et des mines durant les cinquante dernières années dans le but, à la fois, de le rendre compétitif sachant qu’il constitue la principale source de rentrée en devise du pays Le bilan des réalisations des trois branches d’activité du secteur (hydrocarbures, énergie et mines), de 1962 à 2010, fait en effet ressortir notamment les efforts consentis dans la recherche de nouvelles réserves d’hydrocarbures et de mines, dans la couverture énergétique du pays et son rôle dans le financement du développement économique et social.

    Il illustre en particulier les actions entreprises pour la satisfaction des besoins de la population en énergie, qui se sont traduites par une électrification quasi-totale du pays et un accès au gaz naturel de près de la moitié des foyers.

    Cinq agences nationales pour trois branches

    Sur la base de ces lois, les trois branches du secteur ont été chapeautées par des agences, cinq en tout. L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) et l’Agence nationale de la géologie et du contrôle minier (ANGCM) pour la branche des mines, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) pour la branche Energie, l’Agence nationale pour la valorisation des Hydrocarbures (ALNAFT) et l’ARH (Autorité de régulation des hydrocarbures) pour la branche des hydrocarbures.

    L’ALNAFT est chargée entre autres de la promotion des investissements dans l’activité Recherche /Exploitation d’hydrocarbures, la délivrance des autorisations de prospection, l’attribution des périmètres de recherche et/ou d’exploitation, la conclusion de contrats recherche et/ou d’exploitation ainsi que la détermination et la collecte de la redevance pétrolière et son reversement au Trésor public.

    L’ARH a pour missions notamment la régulation du marché national des produits pétroliers dont les prix sont administrés et la règlementation technique appliquée dans le domaine des hydrocarbures.

    La CREG a pour principaux rôles la réalisation et contrôle du service public de l’électricité et de la distribution du gaz par canalisations et le conseil auprès des pouvoirs publics en ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement du marché de l’électricité et du gaz.

    L’ANPM est chargée de mettre en place et gérer le cadastre minier, délivrer les titres et autorisations minier, gérer et suivre l’exécution des titres et autorisations miniers et des documents les accompagnants, fournir toute assistance aux investisseurs dans la mise en œuvre de leurs projets dans le secteur des mines et encourager et contribuer à l’encadrement des métiers liés à l’activité minière et promouvoir la petite et moyenne exploitation minière et l’activité minière artisanale.

    L’ANGCM est tenu de mettre en place le service géologique national, de surveiller les exploitations minières souterraines et à ciel ouvert et des chantiers de recherche minière et d’agréer les experts en mine et géologie, entre autres.

    Sonatrach : un groupe, 18 filiales

    Le groupe Sonatrach est composé de 18 filiales intervenant dans quatre secteurs d’activité (forage et service, travaux publics, aval et commercialisation). Sur les 18 filiales existantes, 11 appartiennent totalement à Sonatrach, à l’image de l’entreprise nationale de forage (ENAFOR), l’entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP) et l’entreprise nationale de distribution des produits pétroliers (NAFTAL). De plus, le groupe est actionnaire, parfois majoritaire, dans quatre autres filiales qui activent dans les secteurs aval et transport uniquement, comme la société de transports des hydrocarbures (STH) où Sonatrach détient 60% des actions.

    Les Hydrocarbures constituent 70% des recettes budgétaires du pays


    Le domaine des hydrocarbures représentent en moyenne 70% des recettes budgétaires de l’Etat. Il contribue aussi pour 35% au produit intérieur brut (PIB) et constitue 98% des recettes extérieures de l’Algérie.

    De plus, l’apport du pays à la balance énergétique mondiale est appréciable pour le pétrole brut (12ème producteur mondial avec 1,2 million de baril jour), déterminant pour le gaz naturel (5ème exportateur avec 60 milliards de m3) et significatif pour les autres produits pétroliers.

    Ces différentes réalisations est le résultat d’une politique : les hydrocarbures ont en effet connu, ces dernières années, une très nette amélioration de leur efficience et s’adapte progressivement au nouveau paysage énergétique mondial.

    Forage : une moyenne de 14 puits au 10 000 km²

    La densité de forage en Algérie est en moyenne de 14 puits au 10 000 km², contre 100 puits au 10 000 km² dans le reste du monde. Selon le bilan du secteur, 49% du domaine minier algérien (1. 553. 488 km²) est libre.

    Les statistiques rendues publiques indiquent que jusqu’en 2010, 154 puits ont été forés dans 9 bassins. Le bassin de Berkine est celui qui enregistre la plus forte densité avec une moyenne de 57 puits forés/ 10 000 km² suivi du bassin d’Illizi (39 puits / 10 000 km²). La concentration du nombre moyen des puits forés au niveau de ces deux bassins s’explique par la forte implication des compagnies étrangères dans cette région.

    De 2001 à 2010, 43 contrats d’association ont été conclus sur les 94 projets proposés à la suite des neuf appels d’offres lancés pour l’exploration, une activité qui a connu une attractivité de plus en plus importante.

    L’activité du forage d’exploration a enregistré une reprise significative depuis 1991 pour le renouvellement de la base de réserves. Le nombre moyen des puits forés est ainsi passé de 35 puits par an durant la période 1962-2000 à 68 puits par an pour la période 2001-2010 avec un pic en 2007 de 114 puits.

    Cette reprise significative du forage d’exploration a boosté le nombre de découvertes de pétrole et de gaz. En effet, la moyenne annuelle des découvertes réalisées durant la période 2001-2010 a atteint 14 découvertes ce qui est nettement supérieure à celle réalisée entre 1962-2000 soit 6 découvertes par an.



    Production primaire d’hydrocarbures : 1,2 millions baril/ en 2010

    La production pétrolière algérienne a atteint environ 1,2 million de barils/jour en 2010 contre 890 000 de barils/jour en 2000, ce qui donne une croissance de l’ordre de 34%. La production primaire des hydrocarbures a connu durant la période 2001-2010 un niveau jamais atteint auparavant, tirée par l’augmentation de la production de pétrole brut et de gaz naturel. Le potentiel de production d’énergie primaire est en constante progression, compte tenu de la forte relance des investissements dès la fin des années 1990.

    De plus, une évolution considérable du niveau annuel d’investissement de l’activité Amont a été constatée en vue d’augmenter les réserves récupérables. Plus de 4,2 milliards de dollars américains ont été à cet effet mobilisés annuellement de 2000 à 2010 contre environ une moyenne de 1,2 milliard de dollars/an antérieurement à 1999.

    L’éloignement des champs pétrolifères des zones d’évacuation, fait que l’activité transport par canalisations devienne un segment stratégique de l’industrie pétrolière nationale.

    Depuis le premier pipe-line réalisé en 1965, d’une longueur de 800 km, Sonatrach dispose actuellement d’un réseau de transport composé de plus de 30 pipe-lines de différents produits, totalisant 17 450 km pour une capacité de 330 millions de TEP (tonne équivalent pétrole) répartis comme suit : pétrole brut (145 MT/an), condensat (28 MT/an), GPL (16 MT/an) et gaz naturel (143 milliards de m3/an).

    Par ailleurs, la production des produits raffinés a pratiquement doublé durant les dix dernières années (20,7 MT) en comparaison à la moyenne de la production des produits pétroliers antérieure à l’année 2000 (12,3 MT).

    La capacité de raffinage a atteint à fin 2010 plus de 27 MT. L’outil de raffinage est constitué de cinq raffineries de pétrole brut d’une capacité globale de 22,6 MT (Skikda, Arzew, Alger, Hassi Messaoud et Adrar) et d’une raffinerie de condensat d’une capacité totale de 5 MT/an à Skikda. La moitié de la production est destinée aux besoins du marché national, le reste est exporté.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La production des produits pétroliers est restée stable durant les dix dernières années et se situe autour des capacités nominales à environ 21 millions de tonnes/an. Elle est cependant appelée à doubler durant les prochaines années avec la réalisation d’une nouvelle raffinerie d’une capacité de 15 millions de tonnes.

    Concernant le GNL, la capacité de production actuelle est de 26,7 milliards de m3/an. L’entrée en production des nouveaux trains de GNL de Skikda et Arzew permettront un apport additionnel de 14 milliards de m3/an au courant de cette année.

    De plus, le secteur a une capacité de production de 8,6 millions de tonnes de GPL (0,4 MT/an en 1980), dont près de 85% de la production proviennent des unités de traitement de gaz des champs traités dans eux complexes industriels au niveau d’Arzew (GP1Z et GP2Z).

    La production pétrochimique, elle, a enregistré une croissance moyenne de 31% entre la période 1976-1999 (197,4 mille tonnes/an) et celle de 2001-2012 (259,3 mille tonnes/an).

    Consommation des produits pétroliers : une croissance de 5,4%/an La consommation nationale des produits pétroliers est en croissance constante durant les dix dernières années, soit en moyenne de 5,4% par an.

    La consommation de l’essence par exemple a augmenté de 4,8% de 1964 à 1980. Ce taux a chuté à 3,5% entre 2001 et 2010. La consommation du gasoil a connu la même tendance à la baisse durant les mêmes périodes, passant de 10,5% à 8,7%.

    La consommation d’énergie par habitant en 2010 a évolué considérablement depuis l’indépendance. Elle était de 1,2 Tep/h en 2010, soit trois fois supérieure à celle enregistrée dans les années 70. Elle est supérieure par rapport à celle des pays voisins (0,48 Tep/habitant au Maroc et 0,77 en Egypte), mais reste toutefois faible comparée à celle de pays méditerranéens de l’Union européenne, où elle est en moyenne de 3 Tep/habitant.

    La consommation d’électricité était de 92 kwh/h par habitant à l’indépendance et près de 995 kwh/h en 2010, celle du gaz naturel est passée de 4,9 m3/h à 233,8 m3/h.

    Le taux d’électrification était de 33% à l’indépendance, 63% en 1980 et 98% en 2010. Le taux de pénétration de gaz naturel a évolué de 36 points en cinquante ans, passant de 9% en 1962, à 16% en 1980, 22% en 1990, 29% en 2000 et à 45% en 2010.

    Exportations des hydrocarbures : 43 milliards dollars en 2010

    L’augmentation de la production nationale des produits pétroliers a boosté leur exportation annuelle. En termes de valeur, ces exportations étaient de l’ordre de 5 milliards/an durant la décennie 1971-1980, 11 milliards/an entre 1981 et 1990, 12 milliards entre 1991 et 2000 et 43 milliards/an de 2001 à 2010.

    Ainsi, les exportations en valeurs ont évolué en moyenne de 42,8 milliards de dollars américains par an durant la période 2001-2010 contre 9,4 milliards entre 1971 et 2000.

    Les exportations en volume ont aussi enregistré une forte hausse. La moyenne annuelle est passée de 72 millions de Tep durant la période 1971-1999 à plus de 130 millions de Tep entre 2000 et 2010.

    Ce qu’il faut noter c’est que la structure des exportations s’oriente de plus en plus vers les produits gazeux. En effet, la part des produits gazeux durant la période 1962-1999 ne représentait que 29% contre 43% durant la période 2000-2010. Quant aux produits liquides, ils représentaient 71% des volumes exportés durant la période 1962-1999, contre 57% actuellement. Le pétrole brut exporté représentait 95% des hydrocarbures liquides en 1971 et se situe à 30% en 2010. Quant aux produits raffinés et GNL, leur part a augmenté substantiellement passant de 3% en 1971 à 28% en 2010.

    Développement à l’international de Sonatrach

    Dans un monde concurrentiel et en perpétuelle évolution, les sociétés pétrolières doivent faire face à cette mutation pour préserver leur pérennité, leurs parts de marchés et veiller à une meilleure valorisation de leurs produits.

    Consciente de cette nouvelle dynamique, Sonatrach a renforcé son statut de Groupe pétrolier et gazier international par la décision de rechercher et d’acquérir de nouvelles réserves à travers le monde notamment en partenariat dans l’Amont international et la prise de participations dans l’Aval pétrolier et gazier en Europe et en Amérique du Sud.

    De 1963 (création de la Sonatrach) à 1999, quatre actions ont été réalisés dans ce cadre. A titre d’exemple, en 1975, Sonatrach et le groupe italien Eni ont crée à parts égales la filiale TMPC pour l’installation et l’exploitation du gazoduc transméditerranéen.

    Sonatrach opère actuellement, en effort propre ou en partenariat, dans plusieurs blocs d’exploration dans les pays africains (Mali, Libye, Egypte, Niger, Mauritanie et Tunisie) et prend 10% dans l’exploitation et le développement des gisements de Camisea au Pérou, entre autres.



    Dessalement d’eau de mer : une politique indispensable

    Le secteur de l’énergie et des mines s’intéresse également au dessalement de l’eau de mer. Cette politique est devenue indispensable pour sécuriser l’alimentation en eau potable des populations des villes côtières, compte tenu de l’accroissement rapide de la demande sur cette matière vitale.

    A cet effet, le secteur en collaboration avec celui des ressources en eau ont mis en œuvre un programme pour la réalisation treize stations de dessalement d’eau de mer, d’une capacité globale de production de 2,3 millions de m3/jour et dont leur mise en service est prévue à l’horizon 2013. Le montant d’investissement global est estimé à plus de 3 milliards de dollars américains.

    À ce jour, quatre unités ont été mises en exploitation pour une capacité totale de près de 590 000 m3/ jour. Cinq unités devaient être réceptionnées en 2011 pour une capacité additionnelle de 820 000 m3/j, et quatre autres unités seront opérationnelles d’ici l’année 2013.

    Gaz et électricité : la production et la consommation en hausse constante

    La production nationale de l’électricité a connu une forte augmentation durant la période 2001-2010. Grace à l’effort consenti par l’Etat, elle est passée de 26 257 Gigawatt Heures en 2001 à 45 171 Gigawatt Heures en 2010, reflétant une hausse annuelle moyenne de 6%. Cette production était de 1 234 Gigawatt Heures durant les années soixante.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Le secteur mise entre autres sur le développement des énergies renouvelables pour notamment renforcer les capacités de production en électricité.

      Le programme adopté dans ce sens en 2010 par le gouvernement vise à fournir à notre pays 22 000 MW de capacité installée pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables à l’horizon 2030, dont 10 000 MW destinés à l’exportation.

      Cet ambitieux programme contribuera de manière significative à une couverture adéquate en besoins électrique du pays à long terme et permettra aussi de préserver nos ressources en hydrocarbures pour les générations futures.

      Au même titre que la production, la consommation d’électricité a fortement augmenté entre 1962-2000 avec une croissance moyenne de près de 8%. Elle est passée de 993 GWh en 1962 à 20 761 GWh en 2000.

      Durant la période 2001-2010, la consommation a enregistré une hausse moyenne de 5% par an pour atteindre 35 800 GWh à fin 2010. Cette augmentation reflète notamment l’amélioration du niveau de vie des citoyens.

      La longueur des réseaux électricité (haute, moyenne et basse tension) est passée de 23 844 Km en 1962 à 204 766 Km en 2000 soit un taux de croissance annuel moyen de 5,7%. Durant la période 2001-2010, cette longueur est passée de 210 040 Km à 277 918 Km, soit une croissance annuelle moyenne de 2,8%.

      La qualité de service de la distribution s’est nettement améliorée. En effet, les coupures de distribution d’électricité ont connu une baisse passant de 25 heures en moyenne par an dans les années soixante-dix à 3 heures par an à la fin 2010.

      La consommation du gaz naturel a aussi marqué une hausse moyenne de 11,8% par an durant la période 1962-2000. Elle est passée de 497 millions de Th en 1962 à 38 254 millions de Th en 2000. Durant la période 2001-2010, les ventes de Sonelgaz en matière du gaz naturel ont évolué en moyenne de 57 886 millions de Th, soit une croissance annuelle moyenne de 7,6%.

      La longueur des réseaux de transport et de distribution du Gaz naturel a connu un accroissement annuel moyen de 6,2% pour la période 1962-2000 et 11% entre 2001 et 2010. Elle est passée de 1 991 km en 1962 à respectivement 20 821 km en 2000 et 64 015 km en 2010.

      Le programme de la distribution publique de gaz a permis de porter le taux de raccordement en gaz à plus de 45% en 2010 contre 31% en 2000.

      Le nombre total des localités alimentées en gaz naturel depuis l’indépendance a atteint près de 1000 localités, soit une moyenne de 20 localités par an. Pour la période 2001-2010, la moyenne a été de 71 localités par an.

      Le groupe Sonelgaz dispose aujourd’hui de plus de 6,8 millions clients en électricité et 3,1 millions d’abonnés en gaz naturel. Le nombre d’abonnés en électricité entre 1990 et 2010, a été multiplié par deux et celui du gaz naturel par quatre. De plus, le nombre d’abonnés de gaz a enregistré une croissance moyenne de 5% durant la période 1963-1999 contre plus de 7,8% entre 2001 et 2010. Quant à l’électricité, le taux de croissance moyen a été de 5,1% durant la période 1962-1999 et de 5,5% en moyenne durant la période 2000-2010.

      Par ailleurs, durant la période 1974-1999, l’investissement total du groupe Sonelgaz a enregistré une évolution annuelle de 17%, soit près de 8 milliard de DA/par an. Quant à la période 2000-2010 un investissement moyen de plus de 105 milliards de DA par an a été enregistré, soit une hausse annuelle moyenne de 18,2%.

      Mines : un chiffre d’affaires de 77 milliards DA en 2010

      Le cadastre minier a enregistré à ce jour 2 946 titres miniers en vigueur, soit un triplement du nombre des titres et autorisations minières comparativement à toute la période antérieure à la promulgation de la loi minière (950 autorisations).

      Après la promulgation de la loi minière, le nombre des titres miniers octroyés par voie d’adjudication a connu une croissance notable. Il a enregistré une moyenne annuelle de 108 sites octroyés de 2000 à 2010.

      Les recettes cumulées des opérations d’adjudication à fin 2010 ont atteint plus de 10 milliards de DA, versées au trésor public.

      Parmi les matières premières qui sortent des mines algériennes, il y a le phosphate dont la production a connu une croissance annuelle appréciable (+5%) durant la période 2001-2010 avec une moyenne de plus de 1,5 million de tonne par an contre 0,8 millions de tonne durant la période 1962-2000.

      La production de fer a enregistré une forte baisse de 64%, passant de 2,8 Mt en moyenne (1962-2000) à 1,0 Mt durant la période 2001-2010. La production de l’or a évolué en moyenne de 528 kg par an pendant la période 2001-2010 pour atteindre une production cumulée de 5,3 tonnes à fin 2010. Quant à l’Argent, sa production a fortement augmenté depuis 2004, évoluant en moyenne de 68 kg sur la période 2004-2010.



      Par ailleurs, la production du sel a enregistré une fluctuation durant la période 1962- 2010 due aux difficultés rencontrées par l’ENASEL dans la commercialisation de ce produit sur le marché international. Elle a évolué en moyenne de 203 milliers de tonnes durant la dernière décennie.

      La production des agrégats était stable durant la période 1985 -2000, cependant, elle a connu une forte augmentation de six fois à partir de l’année 2001 et ce pour atteindre 56 millions m³ en 2010. La branche mine a enregistré un chiffre d’affaires de 77 milliards de DA en 2010 contre 15 milliards de DA en 2000, soit une hausse de plus de cinq fois.

      Emploi : 254 300 agents travaillent dans le secteur de l’énergie et des mines

      L’effectif total du secteur de l’énergie et des mines s’élève aujourd’hui à plus de 254 300 agents, contre près de 164 000 à la fin de l’année 1996, soit une création de près de 6 500 emplois directs par an.
      aps
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        La production pétrolière algérienne a atteint environ 1,2 million de barils/jour en 2010 contre 890 000 de barils/jour en 2000
        Le miracle de Bouteflika!
        Zéroual a géré le pays avec une production de 600 000 barils/jour et 10 dollars le baril!.

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        • #5
          Bilan du secteur de l’énergie et des mines (1962-2010) : Cinquante ans d’histoire et de grandioses réalisation
          Pauvre aps, bloquée dans la années 70 et toujours la rhétorique soviéto-maoïste!

          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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