5,5 milliards de dollars, chiffre d’affaire global des télécommunications en Algérie

[nacer-eddine06]

Le marché des télécommunications en Algérie enregistre en 2012 un chiffre d`affaire global de 5,5 milliards de dollars, en augmentation par rapport à 2010 où il était de 4,7 milliards de dollars, selon le ministère de la Poste et des technologies de l`information et de la communication.

Ce chiffre englobe l`ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des télécommunications dans le pays, à savoir la téléphonie mobile et fixe, ainsi que les fournisseurs d`accès à l`Internet (FAI). Le marché des Technologies de l’information et de la communication (TIC) représente "4% du PIB et l`objectif national est de contribuer à l`augmentation de la part des télécommunications pour atteindre 8% du PIB".

Le programme de mise à niveau des infrastructures de télécommunication et de raccordement d`abonnés est estimé, quant à lui, à "3 milliards de dollars pour la période allant de 2010 à 2014". Concernant les ressources humaines, le secteur, fort de 140.000 personnes, ambitionne de créer 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects à l`horizon 2014.

Les capacités nationales de formation varient entre 9.000 et 10.000 diplômés/an. A partir de 2014, les besoins sont estimés à 20.000 diplômés/an.

3.500 bureaux de poste enregistrés au 1er trimestre 2012 Environ 3.500 bureaux de Poste enregistrés au premier trimestre 2012 en Algérie, selon des données du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.

Au 31 décembre 2011, Algérie Poste comptait 3.453 bureaux de poste pour 7.701 guichets et une densité d’un bureau de poste pour 10.498 habitants. Les ouvertures de bureaux de poste se font sur la base du calcul de la densité de la population par rapport au nombre de bureaux existant selon la norme universelle : un bureau de poste pour 9.000 habitants.

Douze bureaux itinérants ont été créés, durant 2011, et 100 autres sont inscrits dans l’exercice 2012. Quelque 500 bureaux de postes seront ouverts au niveau des structures universitaires (une vingtaine déjà opérationnelle en février 2012).

L’Algérie s’est fixée comme objectif de passer à 4.000 bureaux de Poste en 2013 et à échéance moyenne à 5.000.

La polyvalence des guichets est, aujourd’hui, appliquée dans 200 bureaux de poste. Pour ce qui est des services financiers postaux, outre l’augmentation des Guichets automatiques bancaires (GAB), l’action majeure a été le lancement du paiement des factures, par carte CCP, en utilisant des terminaux de paiement (TPE).

En matière d’activité des chèques postaux, Algérie Poste gère plus de 15 millions de comptes CCP pour une volumétrie moyenne de plus de 800.000 opérations par jour réalisées en temps réel, réparties sur les services de retraits, versements accélérés et consultations de solde. Algérie Poste a annoncé, cette année, son grand projet de réalisation de la première banque postale dont le lancement des premières agences est prévu en 2013.

35,2 millions d’abonnés à la téléphonie mobile en 2011

La téléphonie mobile en Algérie comptait 35,2 millions d`abonnés en 2011 (population estimée à 37 millions d’habitants), une hausse de 2,5 millions d`utilisateurs par rapport à 2010, selon l`Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT).

Ces statistiques attestent d`un taux d`accès de plus de 95% de la population du pays, aux services de la téléphonie mobile fournis par trois opérateurs à savoir Algérie Télécom -Mobilis- (public), Orascom Télécom Algérie -Djezzy- (privé) et Watania Télécom Algérie -Nedjma- (privé).

L’Algérie ambitionne aussi de se lancer dans la téléphonie mobile de troisième génération (3G), le haut débit mobile. Cette nouvelle technologie, qui permettra d’augmenter la connectivité dans les zones rurales et enclavées, cohabitera, pendant une période d’environ 5 années, avec la technologie 2G actuelle qui sera exclusivement consacrée au service de la voix.

A cet effet, le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication avait annoncé en mai dernier que le cahier des charges et les trois opérateurs mobile en Algérie (Mobilis, Djezzy et Nedjma) étaient fins prêts pour le lancement de cette technologie dans le pays.

L’introduction progressive de la quatrième génération (LTE), aura lieu dès que cette technologie sera stabilisée et que le marché des terminaux se sera diversifié, enrichi et démocratisé.

Algérie télécom table sur une augmentation de la bande passante de l’ordre de 10%

L`opérateur historique Algérie Télécom (AT) s`attelle à augmenter la bande passante de manière "régulière", selon AT, qui avait annoncé, au début de l`année 2011, l`élévation de sa bande passante à l`international de 10 gigas afin d`améliorer la qualité des services Internet.

Cette opération permet à l`opérateur historique de porter les capacités de son offre à 46 gigas, soit une augmentation de l`ordre de 30% de la capacité globale.

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8 millions d’internautes en Algérie (2011)

Le nombre d`internautes au niveau national représentait, en mai 2011, "25 % de la population, soit 8 millions d`utilisateurs d`Internet en Algérie".

Le nombre d`abonnés aux différents réseaux ADSL dépassait les 900.000 en mai 2011, soit une augmentation de près de 70.000 abonnés par rapport à février de la même année où il s`était fixé à 830.000.

Cette augmentation est due notamment à la promotion du téléphone fixe et la remise en fonctionnement par Algérie Télécom d`un nombre important de lignes ADSL résiliées ou coupées.

Quelque 55.000 sites web algériens avaient été enregistrés durant cette période.

2 millions d`accès Next Generation Network NGN dès la généralisation du système MSAN

La démocratisation de l`accès à l`Internet sera achevée vers 2014, selon le MPTIC.

Quelque 80 milliards de dinars sont nécessaires pour le développement de l`ensemble de l`architecture et des équipements pour une plus grande pénétration d`Internet dans les foyers.

Le processus de démocratisation de l`Internet s`est vu aussi booster par la décision de généraliser le système MSAN ou nœud d`accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement "réussi" dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef).

La connexion à ce réseau permet de réduire la déperdition et les perturbations en matière de débit d`Internet, causés par l`éloignement des équipements.

Le processus d`introduction du MSAN vise à moderniser tous les équipements d`accès à Internet d`ici 2014. Il s`agit de remplacer les anciens équipements ADSL, qui utilisent actuellement le réseau téléphonique filaire en cuivre par des équipements MSAN utilisant la fibre optique.

L`installation de ces nouveaux équipements permettra de créer 2 millions d`accès Next Generation Network NGN (nouvelle génération de réseau).



Projet MSAN d’Algérie Télécom

Un réseau de fibre optique de près de 43.000

L’Algérie possède, actuellement, une infrastructure couvrant la majorité du territoire national, grâce à un réseau de transmissions d’une capacité de près de 43.000 kilomètres de fibres optiques. Selon le plan national de déploiement initié par ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, près de 20.000 km de fibre optique sont nécessaires pour raccorder les nouvelles localités en zones rurales ou urbaines.

Commission nationale de large bande haut et très haut débit

Dans le cadre du développement des accès à l’internent à haut et très haut débits, le Conseil des ministres avait décidé en décembre 2012 la mise en place d’une commission nationale intersectorielle dédiée à cet effet.

La commission nationale de large bande haut et très haut débit a été officiellement installée en février 2012.

Le rôle de cette commission consiste à "promouvoir" les accès haut et très haut débits aux réseaux de télécommunications à travers l’ensemble du territoire national afin de les "mettre à la portée de tous les citoyens dans le cadre d’une vision politique d’accélération de la réalisation des objectifs de développement national notamment à l’horizon 2014".

Il s’agit également de développer le large bande et répondre ainsi aux grandes priorités d’une société du savoir, "en accord avec les nouvelles réalités et les nouvelles opportunités du numérique dans une société et une économie connectées".

L’objectif de la commission porte, aussi, sur la généralisation de l’utilisation de l’internet et des autres TIC "dans l’intérêt de tous les citoyens et promouvoir le large bande comme moteur de la croissance économique", à la base d’investissements dans le secteur du numérique et ainsi créer une dynamique de développement du large bande.

Ce programme comporte, notamment, des mesures réglementaires appropriées ainsi que des dispositifs de sécurité des réseaux, d’authenticité des informations, et de protection des données et de la vie privée. Il comprend également des mesures à même d’encourager l’investissement, y compris privé, dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ainsi que des dispositions pour accélérer l’usage de ces nouvelles technologies, notamment dans le service public destiné au citoyen.aps

[shadok]

Au-delà de la propagande d’Algérie Télécom la réalité est là : une bande passante Internet des plus faibles au monde, des prix d’abonnement ADSL très cher pour le débit proposé, pas de 3G, absence de paiement électronique via les TPE, commerce électronique quasiment inexistant … NOUS SOMMES TRES EN RETARD EN MATIERE DES TICs !! il ne faut pas se voiler la face.