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Le poulet à 400 DA, la meïda du Ramadhan de plus en plus pauvre
Le mois de ramadhan prochain s’annonce chaud pour les ménages algériens. En effet, après la flambée honteuse des prix de la viande rouge, c’est au tour de la viande blanche de subir le même sort puisque son prix a atteint les 400 DA/kg dans certaines régions.
Les prix de la viande blanche ont connu une augmentation vertigineuse à 15 jours seulement du mois de ramadhan sacré. Le kilogramme de poulet est cédé à 380 DA. Dans les quartiers « chic » son prix varie de 390 à 400 DA. Pis encore les aviculteurs prévoient que ces prix connaîtront une hausse pour atteindre les 500 DA/kg durant le mois de ramadhan. Tentant de rassurer les ménages, le ministère de l’Agriculture affirme que le prix de la viande blanche ne dépassera pas les 320 DA/kg.
Mourad Dhif, aviculteur de Médéa a soulevé les préoccupations de ses confrères et a mis en garde contre la négligence des problèmes des aviculteurs. Dans une déclaration à Echorouk, il appelle le département de Rachid Benaissa à intervenir pour mettre un terme à la flambée vertigineuse du prix du poulet. «Nous nous sommes rendus compte depuis plusieurs semaines que les citoyens achèteront du poulet à des prix élevés ce mois de ramadhan et même après et que nous, aviculteurs, nous ne bénéficierons pas de notre activité, c’est pourquoi plusieurs d’entre nous ont gelé leurs activités jusqu’à nouvel ordre », nous a-t-il expliqué. Par ailleurs, notre interlocuteur estime que la flambée du prix de la viande blanche se poursuivrait jusqu’au mois de janvier voire même de février prochains. Voila une déclaration qui ne fera certainement pas plaisir aux Algériens dont le pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder d’une année à une autre.
A une question sur les raisons de cette flambée injustifiée, le représentant des aviculteurs s’en lave les mains et celles de ses confrères tout en jetant la responsabilité sur les industriels et l’Office national des aliments de bétail (ONAB) qui seraient, selon lui, à l’origine de cette envolée des prix de la viande blanche.
Chaque intervenant dans la filière avicole tentera, comme d’habitude, de jeter la responsabilité de la flambée de ce produit sur d’autres intervenants. Le scénario est connu et appris par cœur... Mais cela ne fera pas avancer les choses. La seule victime, comme d’habitude, sera le simple citoyen. La viande blanche qui a été ces dernières années le dernier recours des ménages pour donner goût à la chorba et pour garnir la meïda du Ramadhan, de plus en plus appauvrie suite à la flambée de la viande rouge, qui sera inaccessible à des pans entiers de la population algérienne.
echoroukonline.com
Les prix de la viande blanche ont connu une augmentation vertigineuse à 15 jours seulement du mois de ramadhan sacré. Le kilogramme de poulet est cédé à 380 DA. Dans les quartiers « chic » son prix varie de 390 à 400 DA. Pis encore les aviculteurs prévoient que ces prix connaîtront une hausse pour atteindre les 500 DA/kg durant le mois de ramadhan. Tentant de rassurer les ménages, le ministère de l’Agriculture affirme que le prix de la viande blanche ne dépassera pas les 320 DA/kg.
Mourad Dhif, aviculteur de Médéa a soulevé les préoccupations de ses confrères et a mis en garde contre la négligence des problèmes des aviculteurs. Dans une déclaration à Echorouk, il appelle le département de Rachid Benaissa à intervenir pour mettre un terme à la flambée vertigineuse du prix du poulet. «Nous nous sommes rendus compte depuis plusieurs semaines que les citoyens achèteront du poulet à des prix élevés ce mois de ramadhan et même après et que nous, aviculteurs, nous ne bénéficierons pas de notre activité, c’est pourquoi plusieurs d’entre nous ont gelé leurs activités jusqu’à nouvel ordre », nous a-t-il expliqué. Par ailleurs, notre interlocuteur estime que la flambée du prix de la viande blanche se poursuivrait jusqu’au mois de janvier voire même de février prochains. Voila une déclaration qui ne fera certainement pas plaisir aux Algériens dont le pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder d’une année à une autre.
A une question sur les raisons de cette flambée injustifiée, le représentant des aviculteurs s’en lave les mains et celles de ses confrères tout en jetant la responsabilité sur les industriels et l’Office national des aliments de bétail (ONAB) qui seraient, selon lui, à l’origine de cette envolée des prix de la viande blanche.
Chaque intervenant dans la filière avicole tentera, comme d’habitude, de jeter la responsabilité de la flambée de ce produit sur d’autres intervenants. Le scénario est connu et appris par cœur... Mais cela ne fera pas avancer les choses. La seule victime, comme d’habitude, sera le simple citoyen. La viande blanche qui a été ces dernières années le dernier recours des ménages pour donner goût à la chorba et pour garnir la meïda du Ramadhan, de plus en plus appauvrie suite à la flambée de la viande rouge, qui sera inaccessible à des pans entiers de la population algérienne.
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