Ce sont ces hommes-là qui sont montés au front pour porter secours à la République qui vacillait au moment où le terrorisme faisait des ravages dans le pays.
Hier, de Birtouta à Bir Mourad Raïs, régnait un décor de guerre, apocalyptique. Des centaines de blessés, des cris, des larmes, du sang et des gaz lacrymogènes ont rendu l'air suffocant aux portes d'Alger qui manquait plutôt d'air frais en cette journée de chaleur et d'humidité. La marche des gardes communaux a été réprimée à la manière de la Corée du Nord quand de violents affrontements ont opposé ces patriotes aux policiers venus en très grands renforts. Des canaux à eau, des camions blindés, des bombes lacrymogènes ont été utilisés pour contenir le mouvement sans compter l'usage de la matraque à outrance. Hier, jusqu'à 18h, la situation était encore tendue.
Le spectacle était incroyable, impressionnant sur la route reliant la wilaya de Blida à Alger. Près de 20.000 gardes communaux ont marché depuis Blida vers la capitale. Bravant la distance, la chaleur et la fatigue, ils étaient déterminés à atteindre le siège de la Présidence de la République à El Mouradia. La marche s'est ébranlée depuis la place du 3 Mai devant le siège de la Délégation nationale des gardes communaux de Blida, où ils étaient près de 15.000 personnes à observer un rassemblement illimité depuis 15 jours. Puis, à l'issue d'une réunion ayant regroupé les délégués nationaux du corps de la garde communale, la décision a été prise: la marche sur Alger. Plus de retour en arrière. Hier, à 4 heures du matin, à l'heure où blanchit la campagne, la marche s'ébranle sur Alger. Au fur et à mesure que les 15.000 marcheurs avançaient, la foule grossissait. Sur l'autoroute reliant Blida à Alger, ils étaient plus de 30.000 gardes communaux issus des détachements de l'ensemble des wilayas. «Nous avons décidé de marcher depuis Blida vers le siège de la Présidence à El Mouradia. Cette fois-ci, nous n'acceptons aucun intermédiaire. Nous avons affaire au Président de la République en personne», a fait savoir Bouyahi Abbas, un représentant de la garde communale de la wilaya de Médéa. Comme lui, plusieurs milliers d'autres protestataires ont décidé de déposer leurs armes au niveau de leurs détachements respectifs pour rejoindre cette action qui se veut le dernier recours.
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Hier, de Birtouta à Bir Mourad Raïs, régnait un décor de guerre, apocalyptique. Des centaines de blessés, des cris, des larmes, du sang et des gaz lacrymogènes ont rendu l'air suffocant aux portes d'Alger qui manquait plutôt d'air frais en cette journée de chaleur et d'humidité. La marche des gardes communaux a été réprimée à la manière de la Corée du Nord quand de violents affrontements ont opposé ces patriotes aux policiers venus en très grands renforts. Des canaux à eau, des camions blindés, des bombes lacrymogènes ont été utilisés pour contenir le mouvement sans compter l'usage de la matraque à outrance. Hier, jusqu'à 18h, la situation était encore tendue.
Le spectacle était incroyable, impressionnant sur la route reliant la wilaya de Blida à Alger. Près de 20.000 gardes communaux ont marché depuis Blida vers la capitale. Bravant la distance, la chaleur et la fatigue, ils étaient déterminés à atteindre le siège de la Présidence de la République à El Mouradia. La marche s'est ébranlée depuis la place du 3 Mai devant le siège de la Délégation nationale des gardes communaux de Blida, où ils étaient près de 15.000 personnes à observer un rassemblement illimité depuis 15 jours. Puis, à l'issue d'une réunion ayant regroupé les délégués nationaux du corps de la garde communale, la décision a été prise: la marche sur Alger. Plus de retour en arrière. Hier, à 4 heures du matin, à l'heure où blanchit la campagne, la marche s'ébranle sur Alger. Au fur et à mesure que les 15.000 marcheurs avançaient, la foule grossissait. Sur l'autoroute reliant Blida à Alger, ils étaient plus de 30.000 gardes communaux issus des détachements de l'ensemble des wilayas. «Nous avons décidé de marcher depuis Blida vers le siège de la Présidence à El Mouradia. Cette fois-ci, nous n'acceptons aucun intermédiaire. Nous avons affaire au Président de la République en personne», a fait savoir Bouyahi Abbas, un représentant de la garde communale de la wilaya de Médéa. Comme lui, plusieurs milliers d'autres protestataires ont décidé de déposer leurs armes au niveau de leurs détachements respectifs pour rejoindre cette action qui se veut le dernier recours.
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