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Une usine de batteries solaires fin 2012
Domiciliée à Berriane, dans la wilaya de Ghardaia, la société Bergan Energy, spécialisée dans la fabrication des batteries (d’une capacité de 47Ah jusqu’à 210Ah) destinées aux véhicules légers, camions et engins de travaux publics, a démarré la construction de sa deuxième usine à Aïn Defla. Avec une croissance annuelle de 20%, la société a atteint un taux d’intégration de 89% contre 0% en 1989.La Sarl Racibat sera spécialisée dans le recyclage des batteries usagées (batteries solaires). «D’une capacité de production de 700.000 batteries par an, cette unité devrait être opérationnelle d’ici fin 2012», nous a informé son responsable commercial, Mohamed Laskeur. Selon lui, il s’agit d’une autre société équipée des dernières technologies «pour mener à bien la mission de recyclage. On régénèrera tous les produits pour qu’ils soient exploitables une deuxième fois comme les plastiques ou le plomb.
Ce dernier était importé, mais aujourd’hui, nous allons satisfaire nos besoins et ceux d’autres entreprises locales et nous allons pouvoir dégager un surplus de plomb que nous comptons exporter dans une prochaine phase». A travers ce projet, Bergan Energy ambitionne de tripler ses chiffres de production pour atteindre 1 500 000 batteries annuellement d’ici fin 2013, dit-il.
Les prix des batteries solaires varient entre 9 000 et 11 000 DA. «Des prix très compétitifs avec une qualité assurée», précise M. Laskeur, en ajoutant : «Notre batterie est connue sur le territoire national, mais aussi à l’international grâce à des opérations d’exportation que nous avons fait cette année, notamment vers l’Egypte et l’Iran.» Les batteries Bergan Energy sont déjà écoulées en Espagne, «une preuve que notre produit obéit à toutes les normes», lance t-il. En plus de la production de batteries solaires Bergan Energy (ex-Sofacc) envisage de produire les batteries moto, qui sont jusqu’à présent importées à 100%.
Créée en 1988, Sofacc s’est spécialisée au départ dans la fabrication de batteries à bac en ébonite, non chargées, pour une capacité de 30 000 unités par an avec des installations d’occasion. A partir de 1997, la société a renouvelé ses équipements par de nouvelles installations de production de technique de pointe, adaptées à la nouvelle technologie de fabrication et de montage des batteries de démarrage. La société, qui exploite depuis 2001 le label espagnol Tudor, s’est engagée dans l’application de la nouvelle technologie de fabrication des batteries au plomb/calcium chargées humides par l’installation et la mise en place de l’atelier de charge électrique d’une capacité de production de 800 unités par jour avec un taux d’intégration de 40%. «Grâce à un effectif qualifié, l’entreprise a réussi à fabriquer des pièces qui entrent dans la production des batteries, des pièces qui étaient importées auparavant», affirme M. Laskeur.
En 2006, le groupe a créé sa propre unité de recyclage de batteries (Recibat) avec une capacité de production de 600 tonnes par an générant 100 postes d’emploi. Une autre ligne de fabrication de plaques au plomb/calcium d’une capacité d’un million de batteries par an avec un taux d’intégration de 85% a été également lancée. «Notre objectif est d’atteindre les 100% entre 2013 et 2014», souhaite M. Laskeur.
Par Nassima Benarab
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