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L’usine algérienne de Renault serait implantée à Oued Tlélat, près d’Oran
Le choix de Renault se serait porté sur cette localité après son refus d’implanter son usine dans la zone industrielle de Bellara, « peu appropriée », de son point de vue. Selon une source proche du dossier, les négociations avec le gouvernement algérien avancent bien et le pacte des actionnaires entre les deux parties devrait être signé avant début août 2012. L’objectif final de l’Algérie à travers ce partenariat, a rappelé hier son ministre de l’Industrie Mohamed Benmeradi, n’est pas une « usine de montage » mais un niveau d’intégration de 60% des véhicules produits.L’usine algérienne du constructeur automobile Renault sera finalement implantée dans la localité de Oued Tlélat, à quelque 30 kilomètres d’Oran, a affirmé, lundi, une source proche du dossier. Deux experts français devraient arriver, aujourd’hui, dans la capitale de l’Ouest algérien pour discuter du dossier de cet investissement avec des experts algériens, a-t-elle précisé.
Le choix de Renault s’est porté sur Oran après son refus d’installer son usine dans la zone industrielle de Bellara (wilaya de Jijel), qu’il considérerait comme « inappropriée ». Suite à ce refus, rappelle-t-on, une proposition de deux nouveaux sites, l’un à Oran et l’autre Mostaganem, lui avait été faite par les autorités algériennes.
Selon la même source, le projet est en bonne voie et les négociations se poursuivent dans de bonnes conditions. Tel qu’annoncé en juin dernier par le ministre algérien de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, le pacte des actionnaires entre la partie algérienne et le constructeur français sera signé au plus tard début août prochain. La création de la société joint-venture entre les deux parties est prévue au mois d’octobre 2012 conformément au protocole d’accord qu’elles ont signé le 25 mai dernier.
Renault table sur une production initiale de 25.000 véhicules par an qui « pourrait augmenter à moyen terme en fonction du succès commercial et du développement du tissu fournisseur ».
« Ce n’est pas un projet de simple montage automobile »
Dans une interview accordée à l’agence Algérie Presse Service et publiée hier, le ministre de l’industrie Mohamed Benmeradi a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour lancer la fabrication de véhicules en Algérie. Sur la destination des véhicules produits et leur qualité, il a affirmé que le projet en négociation depuis 15 mois avec Renault « ne portera aucunement sur une activité de montage en tant que finalité ». Pour lui, ce futur partenariat est « un projet véhicules particuliers intégré qui permettra une intégration au niveau du site de production (intégration verticale), mais aussi une intégration à l’extérieur du site de production (intégration horizontale) de pièces et de composants divers au niveau du réseau de sous-traitants locaux (privés et publics) à développer ».
Selon le ministre algérien de l’Industrie, la mise à niveau des sous-traitants algériens choisis pour prendre part au projet Renault a été déjà entamée avec le concours du constructeur français lui-même : « Le travail est déjà entamé avec Renault sur le terrain pour le développement d’un réseau de sous-traitants locaux performants (privés et publics) qui constitue un passage obligé pour le développement d’une industrie automobile viable. » Une mise à niveau permettra, à terme, d’atteindre des niveaux d’intégration des véhicules particuliers dans ce partenariat de 60%.maghrebemergent
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