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Le projet de métro retient 4 tracés dans l'actuel centre-ville
La prospective a-t-elle de beaux jours devant elle en Algérie ? Oui, si on se fie aux perspectives de développement et des échéances fixées à cette dynamique. Mais à y voir de plus près, on découvre qu'en matière de projets, notamment de développement, on semble nager en pleine incertitude.
On fixe des délais et des échéances qu'on ne respecte pas et on définit des perspectives qui semblent fixées sur la base d'une approche aléatoire. Le nombre de projets retenus dans le cadre du développement du pays et qui sont assujettis à des délais de livraison devenus élastiques par la force de contraintes parfois illogiques est incalculable. Pour étayer nos propos, il paraît utile de citer le cas de la ville d'Oran.
Il y a quelques jours et dans le cadre du programme «Oran métropole méditerranéenne», le wali avait annoncé que le futur Oran sera à Oued Tlelat. C'est une extension de l'actuelle capitale de l'Ouest vers le sud. Il y a quelques années, on prévoyait l'orientation de l'urbanisme de cette ville vers l'Est. La banlieue est d'El-Bahia devait abriter la nouvelle ville. Jusque-là, les choses semblent bien définies et une dynamique de développement était engagée à l'occasion du grand effort consenti à l'occasion du GNL 16 qui s'est tenu en 2009 dans cette ville.
La banlieue est était devenue la nouvelle vitrine de la capitale de l'Ouest et ses habitants n'hésitaient plus à appeler cette partie de la ville Dubaï. Mais curieusement et au moment où on s'attendait à ce qu'on s'en tienne à cette orientation, l'idée d'une réorientation vers le sud a germé, et aujourd'hui, des bureaux d'études planchent sur cette perspective. Mais cela devient encore plus déroutant quand on apprend que dans le cadre du développement du secteur du transport à Oran,
l'étude de faisabilité du métro a été confiée à un bureau d'études espagnol, et les quatre tracés proposés à l'étude ciblent des itinéraires qui passent exclusivement par le centre-ville. Les zones proposées à l'extension urbaine de la ville ne sont pas concernées par ces tracés, d'où l'étonnement d'un grand nombre d'observateurs qui estiment que si un de ces tracés était retenu, ce serait un coup porté aux plans de modernisation de la ville d'Oran.
De plus, l'échéance fixée à 2040 pour la livraison de ce métro laisse supposer que le projet pourrait connaître le même sort que celui d'Alger qui a connu de nombreux retards et qui n'a pas été totalement livré.
Actuellement, les exemples foisonnent dans la capitale de l'Ouest. Et certains projets retenus ou lancés laissent perplexes quant à leur pertinence. A Es-seddikia, précisément à «Batimate taliane», une grande opération de relogement des habitants est prévue dans les prochains mois, voire les prochains jours.
L'assiette foncière qui doit être récupérée après la démolition des constructions en préfabriqué qui contiennent de l'amiante serait destinée, selon des indiscrétions, à la réalisation de logements d'astreinte pour l'administration publique et de bâtiments administratifs. Curieusement, dans l'enceinte même de cette cité vouée à la démolition, l'Assemblée populaire communale a lancé les travaux de réalisation d'une gare routière dont la réalisation bat de l'aile pour on ne sait quel motif.
letempsdz
On fixe des délais et des échéances qu'on ne respecte pas et on définit des perspectives qui semblent fixées sur la base d'une approche aléatoire. Le nombre de projets retenus dans le cadre du développement du pays et qui sont assujettis à des délais de livraison devenus élastiques par la force de contraintes parfois illogiques est incalculable. Pour étayer nos propos, il paraît utile de citer le cas de la ville d'Oran.
Il y a quelques jours et dans le cadre du programme «Oran métropole méditerranéenne», le wali avait annoncé que le futur Oran sera à Oued Tlelat. C'est une extension de l'actuelle capitale de l'Ouest vers le sud. Il y a quelques années, on prévoyait l'orientation de l'urbanisme de cette ville vers l'Est. La banlieue est d'El-Bahia devait abriter la nouvelle ville. Jusque-là, les choses semblent bien définies et une dynamique de développement était engagée à l'occasion du grand effort consenti à l'occasion du GNL 16 qui s'est tenu en 2009 dans cette ville.
La banlieue est était devenue la nouvelle vitrine de la capitale de l'Ouest et ses habitants n'hésitaient plus à appeler cette partie de la ville Dubaï. Mais curieusement et au moment où on s'attendait à ce qu'on s'en tienne à cette orientation, l'idée d'une réorientation vers le sud a germé, et aujourd'hui, des bureaux d'études planchent sur cette perspective. Mais cela devient encore plus déroutant quand on apprend que dans le cadre du développement du secteur du transport à Oran,
l'étude de faisabilité du métro a été confiée à un bureau d'études espagnol, et les quatre tracés proposés à l'étude ciblent des itinéraires qui passent exclusivement par le centre-ville. Les zones proposées à l'extension urbaine de la ville ne sont pas concernées par ces tracés, d'où l'étonnement d'un grand nombre d'observateurs qui estiment que si un de ces tracés était retenu, ce serait un coup porté aux plans de modernisation de la ville d'Oran.
De plus, l'échéance fixée à 2040 pour la livraison de ce métro laisse supposer que le projet pourrait connaître le même sort que celui d'Alger qui a connu de nombreux retards et qui n'a pas été totalement livré.
Actuellement, les exemples foisonnent dans la capitale de l'Ouest. Et certains projets retenus ou lancés laissent perplexes quant à leur pertinence. A Es-seddikia, précisément à «Batimate taliane», une grande opération de relogement des habitants est prévue dans les prochains mois, voire les prochains jours.
L'assiette foncière qui doit être récupérée après la démolition des constructions en préfabriqué qui contiennent de l'amiante serait destinée, selon des indiscrétions, à la réalisation de logements d'astreinte pour l'administration publique et de bâtiments administratifs. Curieusement, dans l'enceinte même de cette cité vouée à la démolition, l'Assemblée populaire communale a lancé les travaux de réalisation d'une gare routière dont la réalisation bat de l'aile pour on ne sait quel motif.
letempsdz