Officiellement, c’est un village touristique (lire les déclarations du ministre du tourisme). Comprendre : il profiterait à tous les Algériens. Mais un contrat signé avec la société Hill International, leader mondial dans la gestion des risques de construction, dévoile la vraie nature du projet lancé par la société algéro‑émiratie de promotion immobilière (Emiral), à proximité de Moretti, à l’ouest d’Alger.
Au lieu des hôtels et du centre commercial promis, le projet concerne en réalité la construction de quatre tours résidentielles de 22 étages chacune, avec des appartements situés sur le front de mer, des commerces, trois tours de bureaux, villas de luxe et des lieux de divertissement, selon le communiqué de la société Hill, publié ce mardi 10 juillet. Autrement dit, le projet en construction sur une surface de 16 hectares, est un nouveau "Club des Pins", encore plus luxueux. Selon nos informations, en effet, les appartements sont commercialisés à partir de 60 millions de dinars (600 000 euros environ).
Pour réaliser ce projet, la société émiratie a bénéficié d’importantes concessions, presque similaires à celles obtenues par EIIC pour son projet Dounya Parc. Elle a notamment été autorisée à faire des préventes, officiellement interdites depuis 2009. Les préventes sont en effet une manière de permettre à un promoteur immobilier de se financer localement. Le projet, validé en 2007 par le Conseil national des investissements (CNI) est estimé à 41 milliards de dinars, soit plus de 400 millions d’euros.
La construction de cette nouvelle résidence luxueuse est en cours alors que le gouvernement multiplie les messages alarmistes sur la situation financière du pays et prépare les Algériens à des mois difficiles, faits de rigueur. Ce projet illustre aussi les errements du gouvernement en matière d’investissements étrangers. Le CNI s’empresse de donner son accord pour des projets immobiliers de luxe alors que des dossiers industriels, créateur d’emplois et de richesses, restent bloqués.
tsa
Au lieu des hôtels et du centre commercial promis, le projet concerne en réalité la construction de quatre tours résidentielles de 22 étages chacune, avec des appartements situés sur le front de mer, des commerces, trois tours de bureaux, villas de luxe et des lieux de divertissement, selon le communiqué de la société Hill, publié ce mardi 10 juillet. Autrement dit, le projet en construction sur une surface de 16 hectares, est un nouveau "Club des Pins", encore plus luxueux. Selon nos informations, en effet, les appartements sont commercialisés à partir de 60 millions de dinars (600 000 euros environ).
Pour réaliser ce projet, la société émiratie a bénéficié d’importantes concessions, presque similaires à celles obtenues par EIIC pour son projet Dounya Parc. Elle a notamment été autorisée à faire des préventes, officiellement interdites depuis 2009. Les préventes sont en effet une manière de permettre à un promoteur immobilier de se financer localement. Le projet, validé en 2007 par le Conseil national des investissements (CNI) est estimé à 41 milliards de dinars, soit plus de 400 millions d’euros.
La construction de cette nouvelle résidence luxueuse est en cours alors que le gouvernement multiplie les messages alarmistes sur la situation financière du pays et prépare les Algériens à des mois difficiles, faits de rigueur. Ce projet illustre aussi les errements du gouvernement en matière d’investissements étrangers. Le CNI s’empresse de donner son accord pour des projets immobiliers de luxe alors que des dossiers industriels, créateur d’emplois et de richesses, restent bloqués.
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