L’effondrement de l’économie américaine et la “fin du monde”
Chute de l’empire ou avènement du Nouvel Ordre Mondial ?…
Nous avons traduit ici la dernière analyse en date du Dr. Paul Craig Roberts, qui nous dresse un tableau des plus réalistes de l’illusion de la puissance impérialiste américaine. L’empire est en phase d’effondrement, comme tous les autres empires avant lui. Il a toujours malheureusement une énorme capacité de destruction et de chaos en provoquant une guerre totale, nucléaire ou non, et la destruction de l’économie mondiale. Dans une optique géopolitique classique, son analyse est comme d’habitude très pertinente, mais si on se base sur une optique du Nouvel Ordre Mondial voulu par la clique de psychopathes aux commandes, voici ce que nous pourrions dire:
Tout fonctionne comme prévu !.. L’économie mondiale est au bord de l’abîme, les guerres régionales font rages, le chaos renforce la division des peuples pour mieux les contrôler et nous nous acheminons vers un scenario potentiel de 3ème guerre mondiale. Les oligarques ont écrit ce scenario. Ils en ont la solution: un état fasciste mondial supranational, géré dictatorialement par un cartel de représentants des grosses banques et des grosses industries transnationales, qu’ils imposeront au travers d’une structure de départ: ONU-FMI-Banque Mondiale, l’ossature du Nouvel Ordre Mondial. Ils feront du chantage à la guerre nucléaire à la Russie et à la Chine pour qu’elles acceptent de prendre part à la grille du goulag mondial. Ces deux pays tiendront-ils tête à l’oligarchie ? Si oui, on est reparti vers une nouvelle guerre froide, si non, la nasse du goulag planétaire se refermera sur les peuples.
Quoi qu’il en soit, il y aura une fenêtre propice pour que nous les peuples reprenions solidairement notre destin en main et créions la société autogestionnaire, non autoritaire, sans état ni gouvernement du futur. Ce sera à nous de saisir cette chance, ou nous deviendrons témoins et acteurs de notre extermination par l’oligarchie eugéniste qui nous hait plus que toute autre chose…
“Un grand nombre de gens détesteront le Nouvel Ordre Mondial et mourront le combattant” ( H.G. Wells “The New World Order” – 1940 -)
– Résistance 71 –
Dans une colonne récente, “Le monde peut-il survivre la déception de Washington ?”, j’avais promis d’examiner si l’économie américaine allait s’effondrer avant Washington dans son effort de poursuite de l’hégémonie mondiale qui nous amène à la confrontation avec la Russie et la Chine. Ceci va sûrement devenir un sujet intarissable sur ce site internet, ainsi donc cet article ne constitue pas le dernier mot sur le sujet. Washington est en guerre depuis Octobre 2001 et que le président George W. Bush conconcta une excuse pour ordonner l’invasion de l’Afghanistan. Puis cette guerre fut mise sur un strapontin lorsqu’il concocta une autre excuse pour l’invasion de l’Irak en 2003, une guerre qui s’est déroulée sur une période de 8 ans sans succès signifiant et qui a laissé l’Irak dans un chaos total avec des douzaines de morts et de blessés chaque jour qui passe, un nouvel homme fort à la place de celui qui fut illégalement exécuté et la forte possibilité que la violence ne dégénère en guerre civile. Dès son élection, le président Obama envoya, de manière inconsidérée, plus de troupes en Afghanistan et renouvela l’intensité de cette guerre, maintenant dans sa 11 ème année, et ce sans succès. Ces deux guerres ont coûté très cher. D’après des estimations de Joseph Stiglitz et de Linda Bilmes, lorsque l’on compte tous les frais, l’invasion de l’Irak a coûté aux contribuables américains 3000 milliards de dollars. Idem pour la guerre en Afghanistan. En d’autres termes, ces deux guerres inutiles ont doublé la dette publique américaine. Ceci est la raison pour laquelle il n’y a pas d’argent pour la sécurité sociale, le medicare, medicaid, les bons repas et tickets de vivres, l’environnement et le filet de protection sociale.
Les Américains n’ont absolument rien tiré de ces guerres, mais comme la dette encourue pour celles-ci ne sera jamais payée, les contribuables américains actuels et leurs descendants devront continuer à payer les intérêts sur 6000 milliard de dollars de dette de guerre à perpétuité. Comme ceci ne suffit bien évidemment pas, le régime Bush/Obama continue des opérations militaires en violation complète de la loi internationale au Pakistan, au Yémen, en Afrique, a organisé le renversement du gouvernement libyen par conflit armé, est en ce moment même en train d’essayer de renverser le gouvernement de la Syrie et continue de pousser ses forces militaires contre l’Iran. Trouvant les ennemis musulmans que Washington s’est créé pas suffisant pour ses énergies et budget, Washington a encerclé la Russie de bases militaires et fait de même pour la Chine. Washington a annoncé que le gros de ses forces navales sera transféré dans le Pacifique dans les quelques prochaines années, est en train de reconstruire sa base navale aux Philippines, en construit une nouvelle sur une île de la Corée du Sud, acquiert une base navale au Vietnam ainsi que des bases aériennes et de troupes au sol dans le reste de l’Asie. Washington essaie en ce moment même d’acheter par voies de corruption une ancienne base aérienne qu’elle utilisait en Thaïlande durant le guerre du Vietnam.
Il y a de l’opposition dans la mesure où le pays ne veut pas être aspiré dans le conflit orchestré par Washington contre la Chine. Minimisant la véritable raison pour récupérer cette ancienne base, Washington a dit au gouvernement thaïlandais, d’après la presse thaïlandaise, que “la base était importante à des fins humanitaires”. Cela n’a pas pris, alors Washington et la NASA ont demandé de concert que la base soit mise à leur disposition afin de mener des “expériences météorologiques”.
Cette nouvelle ruse sera t’elle suffisante ?.. Cela reste à voir. Les fusilliers marins américains ont été envoyés en Australie et un peu partout en Asie. Museler la Russie, la Chine et l’Iran est une tâche énorme pour une nation qui est financièrement en banqueroute. Entre les guerres et les banksters, le régime Bush/Obama a réussi à doubler la dette nationale tout en étant incapable de redresser l’économie maintenant en état de désintégration complète et soulager la misère grandissante du peuple américain. Les graphiques ci-dessous proviennent de www.shadowstaats.com (NdT: voir les graphiques sur l’article original en anglais). Le déficit du budget américain s’ajoute à une dette accumulée de 1500 milliards de dollars annuels avec aucune perspective de diminution. Le système financier est détruit et demande des injections d’argent en permanence sous la forme de plan de sauvetage. L’économie a explosé et n’a pas été capable de fournir des emplois à hauts revenus, de fait, de créer même quelques emplois signifiant. Malgré des années de croissance démographique, l’emploi salarié est à la mi-Juin 2012 au même niveau qu’il ne l’était en 2005 et très largement en dessous de ce qu’il était en 2008. Et pourtant le gouvernement et ses médias de la pressetituée continuent à nous matraquer du fait que nous serions en période de convalescence, de récupération. D’après les statistiques du bureau national de l’emploi, il y avait en 2011, 1 million d’emplois de plus qu’en 2002. Sachant qu’il faut créer 150 000 emplois nouveaux par mois pour rester à niveau avec l’augmentation de la population, ceci nous laisse un déficit d’emploi sur une décennie de l’ordre de 15 millions d’emplois.
Les taux de chômage et d’inflation réels sont bien plus hauts que ceux officiellement rapportés. Dans de précédents articles, j’avais expliqué en me basant sur les travaux du statisticien John Williams de shadowstats.com, les raisons du pourquoi les chiffres officiels des manchettes de journaux et de télé étaient de grosses sous-estimations. La statistique U3 du taux de chômage officiel à 8,2% ne tient pas compte des travailleurs qui ont arrêtés de chercher un emploi. Le gouvernement a un autre indice (U6) qui est très rarement publié, celui qui tient compte des travailleurs découragés sur le court-terme, ce taux est de 15%. Quand on y ajoute ceux qui ne cherchent plus d’emplois depuis plus longtemps, la taux de chômage aux Etats-Unis est aujourd’hui de l’ordre de 22%, un chiffre bien plus proche de celui de la grande dépression économique des années 1930 que des taux impliquant les quelques récessions de l’après guerre. Les changements de manière de calcul du taux d’inflation ont détruit l’Index de consommation (CPI), comme mesure de calcul du coût de la vie.
La nouvelle méthodologie est basée sur la substitution. Si le prix d’un article de l’index augmente, un prix alternatif plus bas prend sa place. De plus, des hausses de prix sont étiquettées sous la forme d’une augmentation de la qualité, que ce soit vrai ou pas et ne figurent ainsi pas dans l’index CPI. Les gens doivent toujours payer plus cher, mais cela n’est pas compté comme inflation. En ce moment, le taux de substitution de l’inflation est de l’ordre de 2% ; mais lorsqu’on mesure le taux d’inflation en comparaison du véritable coût de la vie, le taux d’inflation réel est de 5%. L’index de misère est la somme des taux de chômage et d’inflation. Celui-ci dépend actuellement de l’utilisation ou non des mesures bidouillées, ce qui sous-estime l’index de misère, ou si on utilise les anciennes mesures qui le mesure de manière précise. Avant l’élection de Novembre 1980, l’index de misère aux Etats-Unis parvint à 22%, ce qui fut une des raisons essentielles de la victoire de Reagan sur le président Carter.
Chute de l’empire ou avènement du Nouvel Ordre Mondial ?…
Nous avons traduit ici la dernière analyse en date du Dr. Paul Craig Roberts, qui nous dresse un tableau des plus réalistes de l’illusion de la puissance impérialiste américaine. L’empire est en phase d’effondrement, comme tous les autres empires avant lui. Il a toujours malheureusement une énorme capacité de destruction et de chaos en provoquant une guerre totale, nucléaire ou non, et la destruction de l’économie mondiale. Dans une optique géopolitique classique, son analyse est comme d’habitude très pertinente, mais si on se base sur une optique du Nouvel Ordre Mondial voulu par la clique de psychopathes aux commandes, voici ce que nous pourrions dire:
Tout fonctionne comme prévu !.. L’économie mondiale est au bord de l’abîme, les guerres régionales font rages, le chaos renforce la division des peuples pour mieux les contrôler et nous nous acheminons vers un scenario potentiel de 3ème guerre mondiale. Les oligarques ont écrit ce scenario. Ils en ont la solution: un état fasciste mondial supranational, géré dictatorialement par un cartel de représentants des grosses banques et des grosses industries transnationales, qu’ils imposeront au travers d’une structure de départ: ONU-FMI-Banque Mondiale, l’ossature du Nouvel Ordre Mondial. Ils feront du chantage à la guerre nucléaire à la Russie et à la Chine pour qu’elles acceptent de prendre part à la grille du goulag mondial. Ces deux pays tiendront-ils tête à l’oligarchie ? Si oui, on est reparti vers une nouvelle guerre froide, si non, la nasse du goulag planétaire se refermera sur les peuples.
Quoi qu’il en soit, il y aura une fenêtre propice pour que nous les peuples reprenions solidairement notre destin en main et créions la société autogestionnaire, non autoritaire, sans état ni gouvernement du futur. Ce sera à nous de saisir cette chance, ou nous deviendrons témoins et acteurs de notre extermination par l’oligarchie eugéniste qui nous hait plus que toute autre chose…
“Un grand nombre de gens détesteront le Nouvel Ordre Mondial et mourront le combattant” ( H.G. Wells “The New World Order” – 1940 -)
– Résistance 71 –
Dans une colonne récente, “Le monde peut-il survivre la déception de Washington ?”, j’avais promis d’examiner si l’économie américaine allait s’effondrer avant Washington dans son effort de poursuite de l’hégémonie mondiale qui nous amène à la confrontation avec la Russie et la Chine. Ceci va sûrement devenir un sujet intarissable sur ce site internet, ainsi donc cet article ne constitue pas le dernier mot sur le sujet. Washington est en guerre depuis Octobre 2001 et que le président George W. Bush conconcta une excuse pour ordonner l’invasion de l’Afghanistan. Puis cette guerre fut mise sur un strapontin lorsqu’il concocta une autre excuse pour l’invasion de l’Irak en 2003, une guerre qui s’est déroulée sur une période de 8 ans sans succès signifiant et qui a laissé l’Irak dans un chaos total avec des douzaines de morts et de blessés chaque jour qui passe, un nouvel homme fort à la place de celui qui fut illégalement exécuté et la forte possibilité que la violence ne dégénère en guerre civile. Dès son élection, le président Obama envoya, de manière inconsidérée, plus de troupes en Afghanistan et renouvela l’intensité de cette guerre, maintenant dans sa 11 ème année, et ce sans succès. Ces deux guerres ont coûté très cher. D’après des estimations de Joseph Stiglitz et de Linda Bilmes, lorsque l’on compte tous les frais, l’invasion de l’Irak a coûté aux contribuables américains 3000 milliards de dollars. Idem pour la guerre en Afghanistan. En d’autres termes, ces deux guerres inutiles ont doublé la dette publique américaine. Ceci est la raison pour laquelle il n’y a pas d’argent pour la sécurité sociale, le medicare, medicaid, les bons repas et tickets de vivres, l’environnement et le filet de protection sociale.
Les Américains n’ont absolument rien tiré de ces guerres, mais comme la dette encourue pour celles-ci ne sera jamais payée, les contribuables américains actuels et leurs descendants devront continuer à payer les intérêts sur 6000 milliard de dollars de dette de guerre à perpétuité. Comme ceci ne suffit bien évidemment pas, le régime Bush/Obama continue des opérations militaires en violation complète de la loi internationale au Pakistan, au Yémen, en Afrique, a organisé le renversement du gouvernement libyen par conflit armé, est en ce moment même en train d’essayer de renverser le gouvernement de la Syrie et continue de pousser ses forces militaires contre l’Iran. Trouvant les ennemis musulmans que Washington s’est créé pas suffisant pour ses énergies et budget, Washington a encerclé la Russie de bases militaires et fait de même pour la Chine. Washington a annoncé que le gros de ses forces navales sera transféré dans le Pacifique dans les quelques prochaines années, est en train de reconstruire sa base navale aux Philippines, en construit une nouvelle sur une île de la Corée du Sud, acquiert une base navale au Vietnam ainsi que des bases aériennes et de troupes au sol dans le reste de l’Asie. Washington essaie en ce moment même d’acheter par voies de corruption une ancienne base aérienne qu’elle utilisait en Thaïlande durant le guerre du Vietnam.
Il y a de l’opposition dans la mesure où le pays ne veut pas être aspiré dans le conflit orchestré par Washington contre la Chine. Minimisant la véritable raison pour récupérer cette ancienne base, Washington a dit au gouvernement thaïlandais, d’après la presse thaïlandaise, que “la base était importante à des fins humanitaires”. Cela n’a pas pris, alors Washington et la NASA ont demandé de concert que la base soit mise à leur disposition afin de mener des “expériences météorologiques”.
Cette nouvelle ruse sera t’elle suffisante ?.. Cela reste à voir. Les fusilliers marins américains ont été envoyés en Australie et un peu partout en Asie. Museler la Russie, la Chine et l’Iran est une tâche énorme pour une nation qui est financièrement en banqueroute. Entre les guerres et les banksters, le régime Bush/Obama a réussi à doubler la dette nationale tout en étant incapable de redresser l’économie maintenant en état de désintégration complète et soulager la misère grandissante du peuple américain. Les graphiques ci-dessous proviennent de www.shadowstaats.com (NdT: voir les graphiques sur l’article original en anglais). Le déficit du budget américain s’ajoute à une dette accumulée de 1500 milliards de dollars annuels avec aucune perspective de diminution. Le système financier est détruit et demande des injections d’argent en permanence sous la forme de plan de sauvetage. L’économie a explosé et n’a pas été capable de fournir des emplois à hauts revenus, de fait, de créer même quelques emplois signifiant. Malgré des années de croissance démographique, l’emploi salarié est à la mi-Juin 2012 au même niveau qu’il ne l’était en 2005 et très largement en dessous de ce qu’il était en 2008. Et pourtant le gouvernement et ses médias de la pressetituée continuent à nous matraquer du fait que nous serions en période de convalescence, de récupération. D’après les statistiques du bureau national de l’emploi, il y avait en 2011, 1 million d’emplois de plus qu’en 2002. Sachant qu’il faut créer 150 000 emplois nouveaux par mois pour rester à niveau avec l’augmentation de la population, ceci nous laisse un déficit d’emploi sur une décennie de l’ordre de 15 millions d’emplois.
Les taux de chômage et d’inflation réels sont bien plus hauts que ceux officiellement rapportés. Dans de précédents articles, j’avais expliqué en me basant sur les travaux du statisticien John Williams de shadowstats.com, les raisons du pourquoi les chiffres officiels des manchettes de journaux et de télé étaient de grosses sous-estimations. La statistique U3 du taux de chômage officiel à 8,2% ne tient pas compte des travailleurs qui ont arrêtés de chercher un emploi. Le gouvernement a un autre indice (U6) qui est très rarement publié, celui qui tient compte des travailleurs découragés sur le court-terme, ce taux est de 15%. Quand on y ajoute ceux qui ne cherchent plus d’emplois depuis plus longtemps, la taux de chômage aux Etats-Unis est aujourd’hui de l’ordre de 22%, un chiffre bien plus proche de celui de la grande dépression économique des années 1930 que des taux impliquant les quelques récessions de l’après guerre. Les changements de manière de calcul du taux d’inflation ont détruit l’Index de consommation (CPI), comme mesure de calcul du coût de la vie.
La nouvelle méthodologie est basée sur la substitution. Si le prix d’un article de l’index augmente, un prix alternatif plus bas prend sa place. De plus, des hausses de prix sont étiquettées sous la forme d’une augmentation de la qualité, que ce soit vrai ou pas et ne figurent ainsi pas dans l’index CPI. Les gens doivent toujours payer plus cher, mais cela n’est pas compté comme inflation. En ce moment, le taux de substitution de l’inflation est de l’ordre de 2% ; mais lorsqu’on mesure le taux d’inflation en comparaison du véritable coût de la vie, le taux d’inflation réel est de 5%. L’index de misère est la somme des taux de chômage et d’inflation. Celui-ci dépend actuellement de l’utilisation ou non des mesures bidouillées, ce qui sous-estime l’index de misère, ou si on utilise les anciennes mesures qui le mesure de manière précise. Avant l’élection de Novembre 1980, l’index de misère aux Etats-Unis parvint à 22%, ce qui fut une des raisons essentielles de la victoire de Reagan sur le président Carter.
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