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La compagnie espagnol AirNostrum desservira Oran et Alger

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  • La compagnie espagnol AirNostrum desservira Oran et Alger

    Une nouvelle compagnie aérienne va faire son apparition dans le ciel oranais et algérois. Dès septembres, Air Nostrum assurera deux destinations reliant l'Espagne. Une à partir d’Oran pour Alicante et la seconde à partir d’Alger reliera la ville de Valence. Cette compagnie aérienne espagnole est basée à l'aéroport de Valence depuis moins de 20 ans. Elle est présente sur 53 aéroports européens. Sur son site, elle se présente comme leader de l'aviation régionale en Espagne avec 65 avions et environ 350 vols par jour. En 1997, elle a signé un accord de franchise avec Iberia, et depuis cette date, ses vols se font sous le label Iberia Regiona.
    Cependant, il faut relever que cette annonce coïncide avec la décision d’Iberia de cesser, dès le 30 août, deux vols par semaine entre l’aéroport de Madrid – Barajas et Glasgow. Air Nostrum qui fait face à une féroce concurrence de la formule low cost, appliquée par EasyJet et Ryanair, se délestera aussi de la destination Manchester en septembre prochain. Un repli mal pris, semble-t-il, par le groupe «International Airlines Group» né en 2011 de la fusion entre Iberia et British Airways qui espérait concurrencer, à partir des villes de moyennes importance de Grande-Bretagne, Air France et Lufthansa, sur les destinations d’Amérique latine. Faut-il voir dans cette série de décisions, les prémices des difficultés d’une compagnie aérienne prise dans les turbulences d’un secteur en plein marasme ? Les compagnies aériennes devraient enregistrer cette année une chute de 62% de leurs bénéfices par rapport à l'an passé, selon l'Association internationale des transports aériens (IATA). Pour cette association, l’Europe constitue le danger le plus grand pour le secteur. Les disparitions de Spanair et de Malev seront certainement suivies par d’autres compagnies qui ne résisteront plus à la déferlante sur le long-courrier, des transporteurs du Golfe comme Emirates, Qatar Airways et Etihad et sur les vols domestiques des compagnies low cost dont les tarifs sont imbattables.
    Les liens commerciaux denses entre l’Espagne et l’Algérie auraient incité les patrons de cette compagnie à se tourner vers notre ciel… évidemment avec un fort souci de rentabiliser cette nouvelle route aérienne où les couloirs ne sont pas, pour l’instant, encombrés par les avions concurrents. Pour ses premières rotations, la compagnie proposera des tarifs de lancement pour ses deux nouvelles destinations. Valence-Alger et retour, avec un appareil de type CRJ 900 qui offre 90 places reliera Alger en un peu plus d’une heure pour un prix de billet d’environ 150 €, tandis que le vol Alicante-Oran qui dure 55 minutes est tarifé aller-retour à 120 € environ. Soulignons que l’État espagnol détient, par le biais de l’institution financière Bankia, récemment nationalisée, une part de 12% dans IAG, autrement dit, par ricochet, dans British Airways et Iberia. Mais Bankia croule littéralement sous les actifs immobiliers. Il y a quelques semaines, cette banque a sollicité de l’État espagnol une rallonge de 19 milliards d'euros. Ajoutés aux 4,5 milliards déjà absorbés, Bankia trône désormais à la première marche du podium du sauvetage public le plus cher de l'histoire de l’Espagne.
    Un partenaire «lourd» pour une compagnie aérienne qui reçoit de plein fouet les effets dévastateurs de la guerre des tarifs, d’autant plus qu’IAG vient de s’offrir British Midland Airways, une filiale de Lufthansa en difficulté, pour la modique somme de 207 millions d'euros, et décline l’opportunité qui lui est offerte de prendre une participation dans Qantas, une ompagnie australienne dont la valeur boursière s'est effondrée.
    M. Koursi El Moujahid
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