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Eviter le scénario libyen au Mali Alger face à une forte pression étrangère

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    Eviter le scénario libyen au Mali Alger face à une forte pression étrangère



    Alger est bien décidé à éviter le scénario libyen au Mali malgré la pression menée par des capitales occidentales et même africaines qui se sont déclarées pour l'intervention militaire au Mali alors que l'Algérie cherche à trouver une solution politique malgré toutes les menaces sécuritaires.
    12 Juillet 2012,Le Jour d'Algérie


    La région du Sahel avec tous les enjeux qui l'entourent est ouverte à toutes les possibilités en l’absence de convergences sur la solution à adopter pour résoudre la crise malienne.
    Au niveau de la région du Maghreb, l'Algérie a obtenu un consensus des Maghrébins sur la nécessité de trouver une solution politique à la crise malienne et au niveau bilatéral, elle est en train de renforcer sa coopération avec la Mauritanie, son partenaire dans le groupe des pays du Sahel qui ont une stratégie commune de lutte contre la montée de l'activité terroriste et Aqmi.
    Dans ce cadre, le général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), effectue une visite officielle en Mauritanie, à partir de mardi dernier, à l'invitation du général de division, Mohamed Ould Cheikh Mohamed El Ghazouani, chef d'état-major de l'armée de la République islamique de Mauritanie.
    Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), cette visite intervient dans le cadre de la tenue de la réunion ordinaire du Conseil des chefs d'états-majors des pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Algérie, Mali, Mauritanie, Niger).
    La rencontre est consacrée à l'examen et à l'analyse de la situation qui prévaut actuellement dans la sous-région, à la lumière des événements survenus, en vue d'entrevoir leurs retombées sur les pays de la sous-région en termes de «lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée et insuffler davantage d'efficacité à la coopération et la coordination au sein du Comité d'état-major opérationnel conjoint», a conclu le texte.
    S'agissant des partenaires occidentaux, la mission d'Alger reste difficile sachant que la France se déclare prête pour une intervention militaire au Mali.
    Du côté des puissances occidentales, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a souhaité un engagement européen au cas où l'option d'une intervention armée soit fixée pour le nord du Mali. Dans un entretien accordé au journal français, Le Parisien, dans son édition de mardi dernier, il a estim» que «l'adoption jeudi à l'initiative de la France de la résolution 2056 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Mali est déjà un pas important qui en appelle d'autres».
    Selon lui, le Sahel «risque d'apparaître demain comme un sanctuaire du terrorisme, un nouvel Afghanistan miné par l'islamisme au cœur de l'Afrique. On a sous-estimé politiquement la fragilité du Mali et les conséquences de la chute de Kaddhafi, dont une partie des milices soutenant le régime est passée au Mali».
    Il dira aussi : «Il faut maintenant que l'Union africaine trouve les voies et les moyens de la mise en œuvre d'un tel dispositif qui sera soumis à une nouvelle résolution, mais ce n'est pas la vocation des forces françaises. Si cette initiative appelle un soutien d'autres acteurs, il serait souhaitable que celui-ci soit européen».
    Le même jour de la parution de cet entretien, le coordonnateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles De Kerkove était à Alger. Dans ce cadre, l'Algérie et l'Union européenne (UE) ont relevé mardi dernier leur convergence de vues sur la situation dans le Sahel, particulièrement sur la crise qui secoue le Mali depuis plusieurs mois.
    À l'issue d'un entretien avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, M. de Kerkove a indiqué que l'objet de l'entretien était de «faire le point sur la situation dans la région du Sahel, et plus particulièrement au Mali, et examiner dans quelle mesure les approches de l'Union européenne et de l'Algérie convergent pour trouver une solution à cette crise multiple».
    A propos du Mali, l'Algérie a réaffirmé sa position pour «une solution politique à la crise au Mali». Il est à souligner qu'Alger comme Paris compte des ressortissants pris en otages par les organisations terroristes.
    Nacera Chennafi
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