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ALGER - Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine a affirmé mercredi à Alger que les réserves conventionnelles des hydrocarbures de l’Algérie sont "modestes" mais ne se situent pas à un niveau "pessimiste" tel que rapporté par certains observateurs.
"Les réserves conventionnelles sont modestes, elles ne le sont pas depuis aujourd’hui mais depuis toujours et si nous avons à produire beaucoup plus c’est que la demande nationale l’exigeait", a déclaré M. Zerguine lors d’une conférence de presse.
Si Sonatrach a eu à pomper plus de pétrole et de gaz c’est pour soutenir la croissance du pays pour laquelle les secteurs hors hydrocarbures n’ont pas énormément contribué, selon lui. Mais "nous sommes loin du pessimisme exprimé ça et là", a-t-il dit en réponse à des détracteurs qui prédisaient un proche déclin des réserves algériennes.
A ce propos, il rassure sur le potentiel énergétique du pays en avançant des réserves de 600 trillions de m3 de gaz de schiste révélées grâce à des études de partenariat faites sur une superficie de 180.000 km2 et avec juste un taux de récupération de 20%.
"Si ces réserves se confirment, elles représenteraient 4 fois nos réserves actuelles, c’est vous dire avec bonheur que notre domaine minier n’a pas encore dit son dernier mot", s’est-il réjoui.
Pour développer ces réserves la Sonatrach va conclure prochainement des partenariats avec le groupe anglo-néerlandais Shell et l’américain ExxonMobil. Elle avait déjà par le passé conclu des accords similaires avec l’Italien Eni et le canadien Talisman.
M. Zerguine affirme également que le gisement de Hassi Messaoud, plus grand gisement pétrolier du pays découvert en 1956, n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Le taux d’exploitation de cet important gisement a atteint actuellement 14 à 15% seulement, selon lui. D’ailleurs le groupe Sonatrach a réservé une équipe de recherche pour l’étudier de près.
"Un pour cent (1%) du taux de récupération de Hassi Messaoud équivaut à 20 découvertes comme celles que nous effectuons actuellement", a dit M. Zerguine pour illustrer l’importance de ce gisement.
Le programme prévisionnel d’exploration 2012-2016 devra atteindre une moyenne de 10.000 km2 par an pour la sismique 2D, 18.000 km2 pour la sismique 3D et le forage de 160 puits, d’après Zerguine.
A l’international, le groupe devra poursuivre sa dynamique d’exploration en dépit de son désengagement des projets offshore en Egypte pour manque de résultats, selon le PDG.
Sonatrach qui a repris ses travaux en Libye, vient d’obtenir l’accord pour le passage à la deuxième phase de recherche pour ses projets au Niger et d’opérer son premier forage en Tunisie, au large de la ville côtière de Mahdia.
L’exploitation du gisement de Camisea au Pérou, dont le groupe est actionnaire, fonctionne normalement, a indiqué M. Zerguine.
Au plan commercialisation, le dirigeant de Sonatrach a révélé que son groupe cherchait des marchés plus valorisants pour son GNL, en confirmant des discussions dans ce sens avec des clients en Asie.
Pour la pétrochimie, il annonce la mise en service prochaine des deux usines d’ammoniaque et d’urée à Arzew et Skikda mais avec des formules de commercialisation différentes de celles retenues initialement, mais sans en fournir plus de précision.
La raison de cette révision demandée par l’Algérie a été motivée par la hausse du prix de l’ammoniaque qui a atteint 560 dollars la tonne contre 300 dollars au démarrage de la réalisation des deux projets.
Le PDG a enfin rassuré de la disponibilité des produits pétroliers en affirmant que la raffinerie de Skikda, la plus grande du pays avec 300.000 barils/jour de brut raffiné, et dont l’un des deux trains est actuellement à l’arrêt, fonctionnerait à plein régime à partir du premier trimestre 2013.
aps
"Les réserves conventionnelles sont modestes, elles ne le sont pas depuis aujourd’hui mais depuis toujours et si nous avons à produire beaucoup plus c’est que la demande nationale l’exigeait", a déclaré M. Zerguine lors d’une conférence de presse.
Si Sonatrach a eu à pomper plus de pétrole et de gaz c’est pour soutenir la croissance du pays pour laquelle les secteurs hors hydrocarbures n’ont pas énormément contribué, selon lui. Mais "nous sommes loin du pessimisme exprimé ça et là", a-t-il dit en réponse à des détracteurs qui prédisaient un proche déclin des réserves algériennes.
A ce propos, il rassure sur le potentiel énergétique du pays en avançant des réserves de 600 trillions de m3 de gaz de schiste révélées grâce à des études de partenariat faites sur une superficie de 180.000 km2 et avec juste un taux de récupération de 20%.
"Si ces réserves se confirment, elles représenteraient 4 fois nos réserves actuelles, c’est vous dire avec bonheur que notre domaine minier n’a pas encore dit son dernier mot", s’est-il réjoui.
Pour développer ces réserves la Sonatrach va conclure prochainement des partenariats avec le groupe anglo-néerlandais Shell et l’américain ExxonMobil. Elle avait déjà par le passé conclu des accords similaires avec l’Italien Eni et le canadien Talisman.
M. Zerguine affirme également que le gisement de Hassi Messaoud, plus grand gisement pétrolier du pays découvert en 1956, n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Le taux d’exploitation de cet important gisement a atteint actuellement 14 à 15% seulement, selon lui. D’ailleurs le groupe Sonatrach a réservé une équipe de recherche pour l’étudier de près.
"Un pour cent (1%) du taux de récupération de Hassi Messaoud équivaut à 20 découvertes comme celles que nous effectuons actuellement", a dit M. Zerguine pour illustrer l’importance de ce gisement.
Le programme prévisionnel d’exploration 2012-2016 devra atteindre une moyenne de 10.000 km2 par an pour la sismique 2D, 18.000 km2 pour la sismique 3D et le forage de 160 puits, d’après Zerguine.
A l’international, le groupe devra poursuivre sa dynamique d’exploration en dépit de son désengagement des projets offshore en Egypte pour manque de résultats, selon le PDG.
Sonatrach qui a repris ses travaux en Libye, vient d’obtenir l’accord pour le passage à la deuxième phase de recherche pour ses projets au Niger et d’opérer son premier forage en Tunisie, au large de la ville côtière de Mahdia.
L’exploitation du gisement de Camisea au Pérou, dont le groupe est actionnaire, fonctionne normalement, a indiqué M. Zerguine.
Au plan commercialisation, le dirigeant de Sonatrach a révélé que son groupe cherchait des marchés plus valorisants pour son GNL, en confirmant des discussions dans ce sens avec des clients en Asie.
Pour la pétrochimie, il annonce la mise en service prochaine des deux usines d’ammoniaque et d’urée à Arzew et Skikda mais avec des formules de commercialisation différentes de celles retenues initialement, mais sans en fournir plus de précision.
La raison de cette révision demandée par l’Algérie a été motivée par la hausse du prix de l’ammoniaque qui a atteint 560 dollars la tonne contre 300 dollars au démarrage de la réalisation des deux projets.
Le PDG a enfin rassuré de la disponibilité des produits pétroliers en affirmant que la raffinerie de Skikda, la plus grande du pays avec 300.000 barils/jour de brut raffiné, et dont l’un des deux trains est actuellement à l’arrêt, fonctionnerait à plein régime à partir du premier trimestre 2013.
aps