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Bruit de bottes !

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  • Bruit de bottes !

    La Libye n’a pas encore fini de subir et de faire subir à son voisinage l’effet de l’intervention militaire étrangère que le conflit malien suscite l’appétit des “va-t-en guerre”.
    Alors que l’ONU et l’UE soutiennent la position algérienne quant à la nécessité de trouver une solution politique au conflit malien, la France se distingue, encore une fois, par son empressement à jouer au “cow-boy” dans ce qu’elle continue à considérer comme sa zone d’influence.
    On comprend que Paris s’inquiète des gisements d’uranium qu’elle exploite dans la région, mais ce que l’on ne comprend pas, c’est que la gauche, nouvellement consacrée à la tête des institutions françaises, veut faire comme — ou pire ? — que la droite qui a commis d’irréparables dégâts en Libye avant de s’en laver les mains.
    La venue du nouveau chef de la diplomatie française en Algérie, prévue pour la semaine prochaine, sera une occasion de plus pour éviter de sonner le tocsin et de chercher plutôt à éviter que le nord du Mali ne s’afghanise et entraîne toute la région dans son sillage.
    Alger, de par son rôle géostratégique dans la région, est soumise à une terrible pression pour l’amener à accepter l’option militaire à ses frontières sud. Malgré le fait qu’elle soit la plus touchée par la crise malienne, que ce soit en termes de menaces directes ou de conséquences indirectes, l’Algérie reste attachée aux vertus du dialogue, elle qui avait, de tout temps, œuvré à rassembler les belligérants maliens pour les aider à trouver des solutions politiques.
    Même lorsque ses diplomates ont été kidnappés et retenus depuis des mois au nord du Mali, l’Algérie n’a pas succombé aux tentations guerrières, ni changé de position de principe. Alger n’a pas cédé au chantage des preneurs d’otages et a refusé de payer des rançons, chose que la France fait sans gêne aucune, défiant la communauté internationale et donnant un encouragement inespéré aux groupes terroristes activant dans la bande sahélienne.
    La solution politique reste encore possible au nord du Mali. Mais ces mêmes puissances, qui s’agitent au sujet du nord du Mali, pourraient-elles contribuer effectivement à son développement économique, à son désenclavement et à sa sécurité ? Tout le problème est là.

    source: liberté

  • #2
    Laissons a ces islamistes gérer leur nouvelle nation d'autres préoccupations
    que les attentats terroriste , calme et paix pour les pays de la région.

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    • #3
      laissons a ces islamistes gérer leur nouvelle nation

      mon avis aussi !!

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