Des informations très contradictoires nous parviennent sur ce qui se passe en Syrie. Quelle est la situation exacte dans ce pays actuellement ?
Comme l’a reconnu le chef de l’Etat syrien dans son discours du 26 juin dernier, à l’occasion de l’investiture du nouveau gouvernement syrien, «nous vivons une véritable situation de guerre ! Toutes nos politiques et tous les secteurs doivent être mis au service de la victoire dans cette guerre !» Il s’agit donc d’un aveu majeur, quoique tardif, car jusqu’ici, le mot «guerre» était soigneusement évité. Le pouvoir a cherché à dédramatiser la gravité de la situation, se contentant de parler de «bandes armées», de «terroristes» ou de «djihadistes d’Al-Qaïda» infiltrés dans le pays via le Liban, la Turquie, la Jordanie et passablement via l’Irak. Pratiquement, tous les pays limitrophes, à l’exception d’Israël, participent d’une manière ou d’une autre à cette guerre ! Il a longtemps hésité avant de jeter toutes ses forces dans la balance estimant, à tort, qu’il était en mesure de venir à bout de cette rébellion armée à moindres frais. Il a d’abord surestimé la solidité du front intérieur, tout comme l’ampleur des engagements financiers et militaires des Occidentaux et des pays du Golfe en faveur de la rébellion. Il voulait également éviter de rééditer le scénario de la ville de Hama de 1982 quand Hafez al-Assad, le père de l’actuel président, y avait écrasé dans le feu et le sang, après quatre années de guérilla islamiste, un ultime soulèvement armé, sous la conduite d’Al-Tali’a al-Mouqatila (l’avant-garde combattante), branche armée des Frères musulmans syriens. Cette faction minoritaire et dissidente des Frères musulmans avait auparavant multiplié les attentats contre le régime (assassinats de personnalités scientifiques, universitaires, militaires proches du régime, liquidation de près de cent élèves de l’académie militaire d’Alep, triés selon leur appartenance religieuse à la communauté alaouite etc.), exactement comme c’est le cas aujourd’hui, mais à huis-clos, la révolution numérique n’était pas encore là. La confrontation finale se solda par la destruction de plusieurs quartiers de la ville de Hama et le massacre de quelques milliers de ses habitants qui s’étaient solidarisé avec les rebelles en armes. Il s’en est suivi une répression implacable des Frères musulmans qui furent pourchassés, emprisonnés, exécutés ou exilés. Une loi d’exception fut par la suite promulguée condamnant à la peine capitale toute personne appartenant à cette confrérie. Dans la foulée, le régime baathiste, profitant de cette campagne d’éradication de l’organisation clandestine des Frères musulmans, étendit la répression aux forces syndicales et démocratiques de gauche qui demandaient plus de libertés et une démocratisation politique, sociale et économique du régime. Elles ont fait les frais de cette insurrection avortée des Frères musulmans. Une chape de plomb s’abattit sur le pays sans que cela gêne les Etats-Unis, les pays occidentaux et les monarchies du Golfe qui avaient à cette époque besoin de la Syrie pour pacifier le Liban, victime d’une interminable guerre civile et pour mettre au pas les organisations palestiniennes qui y avaient élu domicile…Avec la mort de Hafez al-Assad en juin 2000 et l’accession de son fils Bachar à la présidence, grâce au soutien direct de l’ancien ministre de la Défense de l’époque, Moustafa Tlass (un sunnite de Homs dont le fils, Manaf, vient de faire défection), le régime poursuivra une libéralisation timide qui donnera naissance à un éphémère «Printemps de Damas» vite réprimé. Il s’est traduit par la libération de la parole et l’éclosion de nombreux forums de débats à travers le pays, exigeant la fin de l’état d’urgence, le multipartisme et le retrait des troupes syriennes du Liban. Le système sécuritaire fut également dénoncé par les nombreuses associations des droits de l’Homme. C’en était trop pour les caciques du régime (essentiellement les services de sécurité et le parti Baath) qui avaient réussi à amener le jeune président, encore otage des différents centres de pouvoir hérités de son père, à clore ce chapitre printanier qui aura duré à peine six mois. En dépit du coup d'arrêt de l'été 2001, qui se solda par l’arrestation de nombreux animateurs de forums de la société civile, force est de reconnaître qu’une nouvelle dynamique politique s’était déclenchée, instaurant une nouvelle atmosphère politique malgré la poursuite d’une répression qu’on pourrait qualifier de «soft» par comparaison à la phase antérieure. La chape de plomb d'une époque a, en effet, vécu. La libération d'un grand nombre de prisonniers politiques, le retour négocié et conditionnel de nombreux opposants exilés, dont des anciens membres des Frères musulmans et de baasistes irakiens, s’est amplifié. Mais ce retour n’était pas massif et était soumis à l’accord préalable des services de sécurité qui procédaient au cas par cas. Et la loi condamnant à la peine capitale toute personne appartenant aux Frères musulmans est toujours en vigueur quoique non appliquée. Instruit par l’expérience avortée du «Printemps de Damas», le régime choisit, sans doute par prudence excessive, la «voie chinoise» vers la démocratie. La perestroïka d’abord, la glasnost ensuite. Plutôt qu’une ouverture politique rapide, le parti Baath opta pour une modernisation «technique de l’économie.» Pour justifier ce ralentissement des réformes politiques, le régime invoqua également, non sans raison, les défis régionaux majeurs auxquels il fait face : poursuite de l’occupation israélienne d’une partie du territoire syrien (les plateaux du Golan occupés en juin 1967), l’impasse du processus de paix en Palestine, la situation en Irak et, last but not least, le Liban où la Syrie maintenait, jusqu’en 2005, un contingent militaire de plusieurs milliers de personnes. Car depuis l’échec de la dernière rencontre entre l’ancien président syrien Hafez al-Assad et le Président américain Bill Clinton, à Genève, en 2000, les Etats-Unis ont pratiquement abandonné leurs efforts pour aboutir à un règlement du conflit israélo-arabe (entre Israéliens et Palestiniens, entre Israéliens et Syriens et entre Israéliens et Libanais), laissant les protagonistes à eux-mêmes, donc au bon vouloir des Israéliens. Depuis l’an 2000, plusieurs événements régionaux sont venus bousculer – et retarder – le calendrier des réformes sur le plan intérieur. En voici les principaux :
1 - Le 2 mars 2000, un sommet de dernière chance eut lieu à Genève entre les présidents Bill Clinton et Hafez al-Assad, tous deux en fin de règne (Clinton étant arrivé vers la fin de son deuxième mandat qui se terminera en novembre 2000 et Hafez al-Assad étant au chapitre de l’agonie). A l’ordre du jour de ce sommet : la conclusion d’un accord de paix global entre la Syrie et Israël sur la base de la paix et de la normalisation en contrepartie du retrait des forces d’occupation israélienne aux frontières du 4 juin 1967. Un tel accord aurait ouvert la voie à un accord similaire avec le Liban et facilité la conclusion d’un accord de paix final avec les Palestiniens. Face au refus des Israéliens, soutenus par les Américains, de se retirer de la totalité des territoires syriens, la rencontre, mal préparée, se conclut, au bout de seulement deux heures de palabres, par un échec retentissant. Le 10 juin, Hafez al-Assad disparaît, emporté par la maladie laissant à son fils et successeur, ce lourd héritage. C’est dans ce contexte que le gouvernement de Ehud Barak, pensant à tort priver la Syrie d’une carte maîtresse, à savoir la carte de la résistance contre l’occupation israélienne au Sud Liban, décide de retirer unilatéralement ses forces du Liban, harcelées de plus en plus audacieusement par le Hezbollah, soutenu à la fois par la Syrie et l’Iran. C’est l’inverse qui se produit : le Hezbollah sort renforcé de cette «débâcle» israélienne. La Syrie également. Loin d’affaiblir l’emprise de la Syrie sur le Liban, elle le renforce considérablement. Désormais, le sort du Hezbollah – devenu véritable Etat dans l’Etat au Liban – et de la Syrie sont indissociable. Le retrait israélien unilatéral – mais incomplet, puisque Israël maintient son occupation des hameaux de Cheb’aa, sous prétexte qu’ils appartiennent à la Syrie – du Liban ne régler donc rien et n’aboutit pas à la signature d’un traité de paix séparée avec le gouvernement libanais.
2 - Parallèlement à l’intransigeance israélienne sur les fronts libanais et syrien, l’échec des négociations de camp David et de Taba entre Palestiniens et Israéliens, sous l’égide des Etats-Unis, la même année 2000, déclenchent la deuxième Intifada dans les territoires occupés. Une Intifada soutenue par la Syrie. Au grand dam de la nouvelle administration américaine dominée, avec G.-W. Bush, par les néo conservateurs. Les attentats du 11 septembre 2001, qui conduisirent les Etats-Unis et leurs alliés à occuper l’Irak deux ans plus tard, en 2003, mettent le régime syrien sous pression. Bien que totalement engagée dans la lutte contre le terrorisme, main dans la main avec les pays occidentaux et arabes, la Syrie s’opposa fermement à la guerre contre l’Irak, en dépit du fait que les relations entre Damas et Bagdad étaient détestables. Ainsi, juste après la chute de Bagdad, Colin Powell, le secrétaire d’Etat américain, se rend à Damas porteur d’un ultimatum on ne peut plus clair. Il exigea du président syrien de ne pas aider la résistance à l’occupation américaine de l’Irak (près d’un million et demi d’Irakiens se réfugient en Syrie), de chasser les organisations palestiniennes basées en Syrie, dont le Hamas, accusées de terrorisme, de rompre toute coopération stratégique avec le Hezbollah libanais et l’Iran, et de retirer l’armée syrienne du Liban.
Comme l’a reconnu le chef de l’Etat syrien dans son discours du 26 juin dernier, à l’occasion de l’investiture du nouveau gouvernement syrien, «nous vivons une véritable situation de guerre ! Toutes nos politiques et tous les secteurs doivent être mis au service de la victoire dans cette guerre !» Il s’agit donc d’un aveu majeur, quoique tardif, car jusqu’ici, le mot «guerre» était soigneusement évité. Le pouvoir a cherché à dédramatiser la gravité de la situation, se contentant de parler de «bandes armées», de «terroristes» ou de «djihadistes d’Al-Qaïda» infiltrés dans le pays via le Liban, la Turquie, la Jordanie et passablement via l’Irak. Pratiquement, tous les pays limitrophes, à l’exception d’Israël, participent d’une manière ou d’une autre à cette guerre ! Il a longtemps hésité avant de jeter toutes ses forces dans la balance estimant, à tort, qu’il était en mesure de venir à bout de cette rébellion armée à moindres frais. Il a d’abord surestimé la solidité du front intérieur, tout comme l’ampleur des engagements financiers et militaires des Occidentaux et des pays du Golfe en faveur de la rébellion. Il voulait également éviter de rééditer le scénario de la ville de Hama de 1982 quand Hafez al-Assad, le père de l’actuel président, y avait écrasé dans le feu et le sang, après quatre années de guérilla islamiste, un ultime soulèvement armé, sous la conduite d’Al-Tali’a al-Mouqatila (l’avant-garde combattante), branche armée des Frères musulmans syriens. Cette faction minoritaire et dissidente des Frères musulmans avait auparavant multiplié les attentats contre le régime (assassinats de personnalités scientifiques, universitaires, militaires proches du régime, liquidation de près de cent élèves de l’académie militaire d’Alep, triés selon leur appartenance religieuse à la communauté alaouite etc.), exactement comme c’est le cas aujourd’hui, mais à huis-clos, la révolution numérique n’était pas encore là. La confrontation finale se solda par la destruction de plusieurs quartiers de la ville de Hama et le massacre de quelques milliers de ses habitants qui s’étaient solidarisé avec les rebelles en armes. Il s’en est suivi une répression implacable des Frères musulmans qui furent pourchassés, emprisonnés, exécutés ou exilés. Une loi d’exception fut par la suite promulguée condamnant à la peine capitale toute personne appartenant à cette confrérie. Dans la foulée, le régime baathiste, profitant de cette campagne d’éradication de l’organisation clandestine des Frères musulmans, étendit la répression aux forces syndicales et démocratiques de gauche qui demandaient plus de libertés et une démocratisation politique, sociale et économique du régime. Elles ont fait les frais de cette insurrection avortée des Frères musulmans. Une chape de plomb s’abattit sur le pays sans que cela gêne les Etats-Unis, les pays occidentaux et les monarchies du Golfe qui avaient à cette époque besoin de la Syrie pour pacifier le Liban, victime d’une interminable guerre civile et pour mettre au pas les organisations palestiniennes qui y avaient élu domicile…Avec la mort de Hafez al-Assad en juin 2000 et l’accession de son fils Bachar à la présidence, grâce au soutien direct de l’ancien ministre de la Défense de l’époque, Moustafa Tlass (un sunnite de Homs dont le fils, Manaf, vient de faire défection), le régime poursuivra une libéralisation timide qui donnera naissance à un éphémère «Printemps de Damas» vite réprimé. Il s’est traduit par la libération de la parole et l’éclosion de nombreux forums de débats à travers le pays, exigeant la fin de l’état d’urgence, le multipartisme et le retrait des troupes syriennes du Liban. Le système sécuritaire fut également dénoncé par les nombreuses associations des droits de l’Homme. C’en était trop pour les caciques du régime (essentiellement les services de sécurité et le parti Baath) qui avaient réussi à amener le jeune président, encore otage des différents centres de pouvoir hérités de son père, à clore ce chapitre printanier qui aura duré à peine six mois. En dépit du coup d'arrêt de l'été 2001, qui se solda par l’arrestation de nombreux animateurs de forums de la société civile, force est de reconnaître qu’une nouvelle dynamique politique s’était déclenchée, instaurant une nouvelle atmosphère politique malgré la poursuite d’une répression qu’on pourrait qualifier de «soft» par comparaison à la phase antérieure. La chape de plomb d'une époque a, en effet, vécu. La libération d'un grand nombre de prisonniers politiques, le retour négocié et conditionnel de nombreux opposants exilés, dont des anciens membres des Frères musulmans et de baasistes irakiens, s’est amplifié. Mais ce retour n’était pas massif et était soumis à l’accord préalable des services de sécurité qui procédaient au cas par cas. Et la loi condamnant à la peine capitale toute personne appartenant aux Frères musulmans est toujours en vigueur quoique non appliquée. Instruit par l’expérience avortée du «Printemps de Damas», le régime choisit, sans doute par prudence excessive, la «voie chinoise» vers la démocratie. La perestroïka d’abord, la glasnost ensuite. Plutôt qu’une ouverture politique rapide, le parti Baath opta pour une modernisation «technique de l’économie.» Pour justifier ce ralentissement des réformes politiques, le régime invoqua également, non sans raison, les défis régionaux majeurs auxquels il fait face : poursuite de l’occupation israélienne d’une partie du territoire syrien (les plateaux du Golan occupés en juin 1967), l’impasse du processus de paix en Palestine, la situation en Irak et, last but not least, le Liban où la Syrie maintenait, jusqu’en 2005, un contingent militaire de plusieurs milliers de personnes. Car depuis l’échec de la dernière rencontre entre l’ancien président syrien Hafez al-Assad et le Président américain Bill Clinton, à Genève, en 2000, les Etats-Unis ont pratiquement abandonné leurs efforts pour aboutir à un règlement du conflit israélo-arabe (entre Israéliens et Palestiniens, entre Israéliens et Syriens et entre Israéliens et Libanais), laissant les protagonistes à eux-mêmes, donc au bon vouloir des Israéliens. Depuis l’an 2000, plusieurs événements régionaux sont venus bousculer – et retarder – le calendrier des réformes sur le plan intérieur. En voici les principaux :
1 - Le 2 mars 2000, un sommet de dernière chance eut lieu à Genève entre les présidents Bill Clinton et Hafez al-Assad, tous deux en fin de règne (Clinton étant arrivé vers la fin de son deuxième mandat qui se terminera en novembre 2000 et Hafez al-Assad étant au chapitre de l’agonie). A l’ordre du jour de ce sommet : la conclusion d’un accord de paix global entre la Syrie et Israël sur la base de la paix et de la normalisation en contrepartie du retrait des forces d’occupation israélienne aux frontières du 4 juin 1967. Un tel accord aurait ouvert la voie à un accord similaire avec le Liban et facilité la conclusion d’un accord de paix final avec les Palestiniens. Face au refus des Israéliens, soutenus par les Américains, de se retirer de la totalité des territoires syriens, la rencontre, mal préparée, se conclut, au bout de seulement deux heures de palabres, par un échec retentissant. Le 10 juin, Hafez al-Assad disparaît, emporté par la maladie laissant à son fils et successeur, ce lourd héritage. C’est dans ce contexte que le gouvernement de Ehud Barak, pensant à tort priver la Syrie d’une carte maîtresse, à savoir la carte de la résistance contre l’occupation israélienne au Sud Liban, décide de retirer unilatéralement ses forces du Liban, harcelées de plus en plus audacieusement par le Hezbollah, soutenu à la fois par la Syrie et l’Iran. C’est l’inverse qui se produit : le Hezbollah sort renforcé de cette «débâcle» israélienne. La Syrie également. Loin d’affaiblir l’emprise de la Syrie sur le Liban, elle le renforce considérablement. Désormais, le sort du Hezbollah – devenu véritable Etat dans l’Etat au Liban – et de la Syrie sont indissociable. Le retrait israélien unilatéral – mais incomplet, puisque Israël maintient son occupation des hameaux de Cheb’aa, sous prétexte qu’ils appartiennent à la Syrie – du Liban ne régler donc rien et n’aboutit pas à la signature d’un traité de paix séparée avec le gouvernement libanais.
2 - Parallèlement à l’intransigeance israélienne sur les fronts libanais et syrien, l’échec des négociations de camp David et de Taba entre Palestiniens et Israéliens, sous l’égide des Etats-Unis, la même année 2000, déclenchent la deuxième Intifada dans les territoires occupés. Une Intifada soutenue par la Syrie. Au grand dam de la nouvelle administration américaine dominée, avec G.-W. Bush, par les néo conservateurs. Les attentats du 11 septembre 2001, qui conduisirent les Etats-Unis et leurs alliés à occuper l’Irak deux ans plus tard, en 2003, mettent le régime syrien sous pression. Bien que totalement engagée dans la lutte contre le terrorisme, main dans la main avec les pays occidentaux et arabes, la Syrie s’opposa fermement à la guerre contre l’Irak, en dépit du fait que les relations entre Damas et Bagdad étaient détestables. Ainsi, juste après la chute de Bagdad, Colin Powell, le secrétaire d’Etat américain, se rend à Damas porteur d’un ultimatum on ne peut plus clair. Il exigea du président syrien de ne pas aider la résistance à l’occupation américaine de l’Irak (près d’un million et demi d’Irakiens se réfugient en Syrie), de chasser les organisations palestiniennes basées en Syrie, dont le Hamas, accusées de terrorisme, de rompre toute coopération stratégique avec le Hezbollah libanais et l’Iran, et de retirer l’armée syrienne du Liban.
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