Voilà qui pourrait ressembler à de la science-fiction. Le scientifique néerlandais Paul Crutzen affirme que modifier artificiellement la composition de l'atmosphère terrestre pourrait être salutaire pour la planète.
Le Prix Nobel de chimie 1995 soutient que larguer un million de tonnes de soufre dans l'atmosphère aiderait à diminuer les effets du réchauffement climatique.
Dans une entrevue accordée à la revue française La Recherche, le spécialiste de la couche d'ozone estime toutefois que cette solution n'est qu'un dernier recours au cas où le réchauffement climatique prendrait des proportions incontrôlables.
L'homme de 72 ans explique qu'il serait possible de larguer environ un million de tonnes de soufre ou de sulfure d'hydrogène dans la stratosphère, la couche de l'atmosphère située entre 10 et 50 kilomètres d'altitude, à l'aide de ballons. Ces particules, en réfléchissant les rayons du Soleil, entraîneraient en quelques années une réduction de la température moyenne.
L'idée n'est pas nouvelle. Déjà, dans les années 70, elle avait été lancée par le scientifique russe Mikhaïl Budyko.
Radio-Canada
Le Prix Nobel de chimie 1995 soutient que larguer un million de tonnes de soufre dans l'atmosphère aiderait à diminuer les effets du réchauffement climatique.
Dans une entrevue accordée à la revue française La Recherche, le spécialiste de la couche d'ozone estime toutefois que cette solution n'est qu'un dernier recours au cas où le réchauffement climatique prendrait des proportions incontrôlables.
L'homme de 72 ans explique qu'il serait possible de larguer environ un million de tonnes de soufre ou de sulfure d'hydrogène dans la stratosphère, la couche de l'atmosphère située entre 10 et 50 kilomètres d'altitude, à l'aide de ballons. Ces particules, en réfléchissant les rayons du Soleil, entraîneraient en quelques années une réduction de la température moyenne.
L'idée n'est pas nouvelle. Déjà, dans les années 70, elle avait été lancée par le scientifique russe Mikhaïl Budyko.
Radio-Canada
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