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Cinquantenaire : Confluences Méditerranée consacre un numéro spécial à L’Algérie

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  • Cinquantenaire : Confluences Méditerranée consacre un numéro spécial à L’Algérie

    PARIS - La revue trimestrielle Confluences Méditerranée a consacré à l’Algérie un numéro spécial à la faveur du cinquantenaire de l’indépendance nationale.

    Dans son contenu, cette publication , parue aux éditions L’Harmattan, revient sous le titre " Algérie, 50 ans après ", sur les années post-indépendance, retraçant à travers les analyses livrées par des journalistes, universitaires et écrivains, Algériens et français, les réalisations qui ont vu le jour depuis 1962.

    Ce numéro se présente sous forme de deux rubriques :" Dossiers "et "Portraits".

    Dans la partie "Dossiers ", trois grandes thématiques sont abordées : système politique et tensions sociales, les politiques et stratégies de développement et enfin, une thématique ayant trait à la culture au sens large, avec une focalisation voulue sur la peinture, le cinéma et la littérature.

    Trois figures marquantes ont été retenues dans la rubrique "Portraits". D’abord, " Mes rencontres avec le président Boumediène" par Paul Balta, ancien correspondant du quotidien français le Monde à Alger et qui évoque à travers un portrait du président défunt, les souvenirs des nombreuses conversations qu’il a eu le privilège de tenir avec lui.

    L’universitaire Lamia Bereksi présente, quant à elle, l’itinéraire et la production artistique d’Abdelkader Alloula, homme de théâtre, de grande valeur, assassiné par les groupes islamistes pendant la "décennie noire", ainsi que le caricaturiste Slim vu par le romancier Yasmina Khadra , dans la mesure où Slim demeure l’observateur perspicace qui dépeint, à travers ses caricatures, les événements sociaux, économiques et politiques de l’Algérie.

    Par ailleurs, dans ce numéro spécial, Confluences Méditerranée, revient sur le parcours historique, politique et social du défunt Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante, ainsi que sur la position de l’Algérie face au "printemps arabe".

    Le développement du mouvement associatif et son évolution à travers la multiplicité des associations nées depuis 1988, a également été abordé par cette publication qui souligne que "la société civile, du moins dans ses formes les plus organisées, émerge, on le voit dans cette jeune nation algérienne qui fête ses 50 ans.(à), ajoutant qu’" à sa façon, le tissu associatif manifeste tous les signes d’une transition qui va vers la modernité, notamment en termes de droits humains".

    Sous le titre " Quel développement économique depuis 50 ans", la revue analyse en outre sur les profondes transformations des grands paramètres socio-économiques de l’Algérie entre 1963 et 2011.

    La réduction du chômage, l’investissement, la croissance et le développement, ont été décortiqués, chiffres à l’appui, pour confirmer la volonté de l’Algérie à amorcer une croissance économique importante et jeter les bases d’une économie moderne.

    La question du logement, la politique énergétique, la situation de la jeunesse algérienne, l’histoire des arts plastiques en Algérie de même qu’une rétrospective sur le cinéma algérien et les écrits d’Algériennes sur la guerre de libération nationale et la période post-independance, ont occupés de larges espaces dans cette publication spéciale Algérie. S’agissant de la rubrique "Portraits ", l’ancien correspondant du quotidien le Monde à Alger, Paul Balta, a dans ce numéro, consacré sa plume au président défunt Houari Boumediène qui lui aurait confié qu’il envisageait de "libéraliser le régime" et aurait exprimé " sa consternation " et vivement insisté " pour que le correspondant français qui venait d’être rappelé à Paris, se maintienne à son poste à Alger.

    Il cite ainsi les propos du président défunt qui lui a dit notamment : "Vous avez vécu la mise en place des institutions, il faut aller jusqu’au bout.

    Il va y avoir des changements importants. J’envisage pour la fin de l’année ou le début de 1979, un grand congrès du FLN. Nous devons dresser le bilan, passer en revue ce qui est positif mais surtout examiner les causes de nos échecs, rectifier nos erreurs et définir les nouvelles options. Témoin de notre expérience, vous êtes le mieux placé pour juger ces évolutions et en rendre compte".

    "Intrigué, je lui avais posé quelques questions" poursuit Paul Balta dans son récit.

    "Envisagez-vous d’ouvrir la porte du multipartisme ? D’accorder plus de place au secteur privé ? De libéraliser la presse ? De faciliter l’organisation du mouvement associatif ? La façon dont il avait souri allait dans le sens d’une approbation puis : ""Balta, vous êtes le premier à qui j’en parle, je ne peux être plus explicite pour le moment, mais faites moi confiance, vous ne serez pas déçu si vous restez"".

    Paul Balta a expliqué à son journal ce qui s’est passé " mais la direction a maintenu sa décision ", rapporte l’ancien correspondant du quotidien le Monde. "Je sui donc retourné en informer Boumédiène qui m’a dit "Je ne peux que m’incliner, mais je déplore que vous ne puissiez pas être témoin des réformes importantes qui vont couronner, dans le sens de l’ouverture, celles dont vous avez été témoin, depuis l’adoption de la Charte nationale".
    aps
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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