«Les Maghrébins font la loi ici»
par Abdoulaye Penda Ndiaye - Des commerçants se plaignent du diktat d'une clientèle indésirable. La patronne d'un bistrot du centre-ville lance un vrai cri du coeur après la rixe de mercredi.
La rixe spectaculaire de mercredi soir qui a tenu en haleine le quartier de Saint-Laurent, quadrillé pendant plus de trois heures par la police de Lausanne, délie les langues. De nombreux commerçants et des clients se plaignent d'un climat de peur qui s'est installé au coeur de la ville olympique.
«Depuis quelques mois, ce sont des Arabes qui font la loi ici», déclare une serveuse sud-américaine. Sa patronne enfonce le clou. «Les Maghrébins sèment la terreur. Ils sont violents et arrogants. Ils font du deal dans les WC des bistrots, fument de l'herbe sur les terrasses, importunent tout le monde et personne n'ose rien dire.» Elle dit avoir eu très peur il y a deux semaines quand elle a fait comprendre à deux clients qu'elle ne voulait plus de dealers dans son établissement.
Menacée avec un couteau
«L'un d'entre eux a sorti un couteau et m'a dit: «Ici, c'est nous qui faisons la loi.» Pour être en paix, j'en suis venue à leur servir du «chéri» et à être gentille avec eux alors qu'ils me dégoûtent. C'est vraiment horrible», s'étrangle la commerçante. Le patron d'un bar de Saint-Laurent constate qu'il y a «une clientèle indésirable composée de dealers arabes et noirs qui fait fuir la vraie clientèle».
Accoudé au comptoir d'un bar, un Congolais installé en Suisse depuis une vingtaine d'années lance avec dépit: «Lausanne n'est plus Lausanne.»
Jean-Philippe Pittet, porte-parole de la police municipale de Lausanne, rejette fermement l'existence d'une zone de non-droit. «Toute personne qui se sent menacée doit immédiatement appeler la police», déclare-t-il. Le malaise et le sentiment d'insécurité sont ressentis aussi dans d'autres quartiers de Lausanne. Des commerçants de la Riponne, du Tunnel et de Chauderon l'ont confirmé à 20 minutes online.
Selon un Tunisien, depuis le printemps arabe, «des blédards qui ont fait de la prison ont débarqué à Lausanne. Même les dealers noirs s'écrasent devant eux.» «Ils sont aussi impliqués dans la plupart des bagarres à la sortie des discothèques lausannoises», avance un clubber de Renens.
Deux tiers des vols par effraction
Les personnes interpellées dans la rixe de mercredi soir sont-elles, comme l'affirment plusieurs témoins, des Maghrébins? Jean-Philippe Pittet n'a pas souhaité répondre à cette question. La police a-t-elle retrouvé le fusil et les armes blanches dont auraient disposé les perturbateurs? Le porte-parole de la police de Lausanne n'a pas non plus voulu faire de commentaire. Toutefois, il note une recrudescence des vols par effraction dans la capitale vaudoise depuis quelques mois. «Environ deux tiers des individus arrêtés sont Maghrébins», fait-il observer.
20 minutes
par Abdoulaye Penda Ndiaye - Des commerçants se plaignent du diktat d'une clientèle indésirable. La patronne d'un bistrot du centre-ville lance un vrai cri du coeur après la rixe de mercredi.
La rixe spectaculaire de mercredi soir qui a tenu en haleine le quartier de Saint-Laurent, quadrillé pendant plus de trois heures par la police de Lausanne, délie les langues. De nombreux commerçants et des clients se plaignent d'un climat de peur qui s'est installé au coeur de la ville olympique.
«Depuis quelques mois, ce sont des Arabes qui font la loi ici», déclare une serveuse sud-américaine. Sa patronne enfonce le clou. «Les Maghrébins sèment la terreur. Ils sont violents et arrogants. Ils font du deal dans les WC des bistrots, fument de l'herbe sur les terrasses, importunent tout le monde et personne n'ose rien dire.» Elle dit avoir eu très peur il y a deux semaines quand elle a fait comprendre à deux clients qu'elle ne voulait plus de dealers dans son établissement.
Menacée avec un couteau
«L'un d'entre eux a sorti un couteau et m'a dit: «Ici, c'est nous qui faisons la loi.» Pour être en paix, j'en suis venue à leur servir du «chéri» et à être gentille avec eux alors qu'ils me dégoûtent. C'est vraiment horrible», s'étrangle la commerçante. Le patron d'un bar de Saint-Laurent constate qu'il y a «une clientèle indésirable composée de dealers arabes et noirs qui fait fuir la vraie clientèle».
Accoudé au comptoir d'un bar, un Congolais installé en Suisse depuis une vingtaine d'années lance avec dépit: «Lausanne n'est plus Lausanne.»
Jean-Philippe Pittet, porte-parole de la police municipale de Lausanne, rejette fermement l'existence d'une zone de non-droit. «Toute personne qui se sent menacée doit immédiatement appeler la police», déclare-t-il. Le malaise et le sentiment d'insécurité sont ressentis aussi dans d'autres quartiers de Lausanne. Des commerçants de la Riponne, du Tunnel et de Chauderon l'ont confirmé à 20 minutes online.
Selon un Tunisien, depuis le printemps arabe, «des blédards qui ont fait de la prison ont débarqué à Lausanne. Même les dealers noirs s'écrasent devant eux.» «Ils sont aussi impliqués dans la plupart des bagarres à la sortie des discothèques lausannoises», avance un clubber de Renens.
Deux tiers des vols par effraction
Les personnes interpellées dans la rixe de mercredi soir sont-elles, comme l'affirment plusieurs témoins, des Maghrébins? Jean-Philippe Pittet n'a pas souhaité répondre à cette question. La police a-t-elle retrouvé le fusil et les armes blanches dont auraient disposé les perturbateurs? Le porte-parole de la police de Lausanne n'a pas non plus voulu faire de commentaire. Toutefois, il note une recrudescence des vols par effraction dans la capitale vaudoise depuis quelques mois. «Environ deux tiers des individus arrêtés sont Maghrébins», fait-il observer.
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