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François Hollande veut renégocier le plan de PSA

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  • François Hollande veut renégocier le plan de PSA

    Par Anne-Hélène Pommier
    Mis à jour le 14/07/2012

    Le président de la République promet l'intervention de l'État pour empêcher l'application du plan qui prévoit la suppression de 8000 emplois.



    «Inacceptable». Le président de la République, François Hollande, a réaffirmé lors de l'interview télévisée du 14 Juillet qu'il s'opposait au plan de restructuration proposé par le constructeur automobile PSA-Peugeot Citroën. Plan qu'il entend d'ailleurs faire renégocier. «L'État ne laissera pas faire», a-t-il déclaré. Il s'est montré particulièrement virulent à l'égard de la direction du groupe, accusée de «mensonge» et d'avoir reporté l'annonce du plan à l'après-présidentielle. «Ce plan était déjà une rumeur il y a quelques mois, la direction de Peugeot a nié qu'elle était dans la réflexion de ce plan», a-t-il dit.
    Depuis l'annonce de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois en 2014 et de la suppression de 8000 emplois, le gouvernement multiplie les interventions pour faire part de sa «vive préoccupation» notamment quant aux conséquences sociales. Dès jeudi, le ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, avait assuré devant le Sénat que l'État n'acceptait pas les annonces faîtes par le président du directoire de PSA, Philippe Varin. Un expert, Emmanuel Sartorius, a également été nommé pour examiner la situation financière du groupe, et obtenir des justifications sur sa situation. Pour le président, l'explication aux problèmes de PSA doit être recherchée du côté «des choix stratégiques qui n'ont pas été bons», «le souci de reporter des décisions difficiles» et «aussi des comportements d'actionnaires qui se sont distribué des dividendes». Et non dans le coût du travail comme l'a laissé entendre Philippe Varin vendredi.
    «Aulnay doit rester un site industriel»

    Non actionnaire de PSA, l'État ne peut faire interdire la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois programmée pour 2014. Il souhaite néanmoins réduire le coût social et éviter la suppression de 8000 emplois. «Nous pouvons faire en sorte de faire qu'Aulnay reste un site industriel, de la même manière qu'il doit y avoir des garanties sur la pérennisation du site de Rennes», a ajouté le chef de l'État. L'État pourra agir avec «le chômage partiel», «la formation professionnelle» et «les crédits que nous pouvons apporter», a-t-il poursuivi. Un plan de soutien à la filière automobile doit être présenté le 25 juillet prochain en Conseil des ministres. Ce jour là, «il y aura des décisions», a promis le président.
    Décisions très attendues par les syndicats de salariés. La CGT de l'usine PSA d'Aulnay juge déjà trop timorée l'opposition du chef de l'État au plan de restructuration. «Pour nous, l'État a les moyens d'interdire la fermeture de l'usine et les licenciements. Récemment, il a interdit à Peugeot de vendre près de 200.000 véhicules à l'Iran, qui est le premier marché international de Peugeot. S'il peut faire cela, il peut interdire les licenciements», dénonce Jean-Pierre Mercier, responsable du syndicat à l'AFP. «Le seul point commun qu'on a avec François Hollande, c'est la reconnaissance du fait que Peugeot a menti pendant 12 mois à l'opinion publique. Les dirigeants avaient décidé de fermer l'usine d'Aulnay dès 2010, la fermeture de l'usine n'a rien à voir avec la baisse des ventes en 2012», poursuit-il, avant de conclure: «Pour le reste», les propos du chef de l'État sont «insuffisants».


    LeFigaro

  • #2
    C'est le chantage industriel...Venez nous en aide sinon on licenciera.
    Sarkozy leur a exigé de ne rien annoncer avant les élections présidentielles...et pauvre président normal est là pour encaisser et essayer de redresser les erreurs du passé...

    Quelles erreurs? Je vous enverrais revoir le plan d'aide aux constructeurs automobiles lors des assisses sur le secteur tenu en mars 2011.

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    • #3
      C'est le chantage industriel...Venez nous en aide sinon on licenciera.
      Chantage qui a bien fonctionné en 2008 et les aides consenties par le gouvernement Fillon.
      Sarkozy leur a exigé de ne rien annoncer avant les élections présidentielles..
      Ce qui prouve la collusion entre les politiques (de droite) et les grands patrons !

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      • #4
        Ce n'est un secret pour personne.

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        • #5
          Les gens dans ce pays n'ont pas encore compris que ce sont les multinationales qui decident et ce pekno de Hollande est juste un fonctionnaire chargé d'appliquer les ordres recus d'en haut.
          La France devient de plus en plus un Mikeyland dédié au tourisme et à la joie de vie pour les riches etrangers..... et les français les employés de ce parc d'attraction.
          Bienvenue dans le nouvel ordre mondial.
          Dernière modification par snake78, 14 juillet 2012, 20h44.
          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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          • #6
            C'est le chantage industriel...Venez nous en aide sinon on licenciera.
            l'Etat viendra en aide et PSA licenciera. c'est juste une question de temps. les gouvernements sont totalement impuissants face aux industriels. les politiques font semblant de se battre pour maintenir leur cote de popularité. quand des politiques parlent de sauver l'emploi, il est question surtout de "leur" emploi.

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            • #7
              le boycott de l iran coute cher a pigeot
              pas moins de 200000 voitures
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Renault refuse d'abandonner l'Iran

                Contrairement à Peugeot, la marque au losange ne compte pas quitter un pays où ses ventes ont progressé de 100 % en un an.


                Renault a vendu 10 000 Mégane 2 en Iran en 2011. © Mohammad Berno / Maxpp



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                L'Iran a-t-il fait sombrer PSA ?

                Si Peugeot s'est retirée cette année de la République islamique, ce ne sera certainement pas le cas de Renault, qui compte bien poursuivre ses bonnes affaires en Iran. Fin 2011, la compagnie française avait écoulé 93 578 véhicules - 83 000 Logan et 10 000 Mégane 2 -, soit une progression de plus de 100 % de ses ventes en un an dans le pays. "La consommation est énorme en Iran, notamment chez les classes aisées qui bénéficient de la rente pétrolière", explique au Point.fr l'économiste Fereydoun Khavand*.

                Téhéran souhaitant conserver la mainmise sur sa production automobile, les deux modèles français sont construits sur place par le biais de la joint-venture Renault Pars. Cette alliance industrielle et commerciale est formée à 51 % de la marque français, et à 49 % de l'organisation de développement industriel et de rénovation de l'Iran (IDRO), couplée avec les deux constructeurs majeurs du pays, Iran Khodro et Saïpa, qui fournissent, en outre, les deux usines de montage. Et les résultats sont si bons que, d'après le quotidien économique iranien Donyaye Eghtesad, le directeur général de Renault Pars, Peyman Kargar, souhaiterait non seulement rester en Iran, mais surtout accroître ses activités.

                Renault contourne les difficultés

                "En sachant que nous respectons à la lettre toutes les réglementations en vigueur, nous continuerons de satisfaire les demandes tant qu'il y en aura", explique la marque française au Point.fr, insistant sur "l'attractivité" dont bénéficie Renault au pays des mollahs. Pourtant, la République islamique n'est un pays comme les autres. Il est frappé depuis 2006 par quatre salves de sanctions onusiennes, mais aussi des sanctions unilatérales américaines et européennes, en raison de son programme nucléaire controversé. Ces mesures touchent notamment les secteurs nucléaire, balistique, militaire, financier et énergétique de l'Iran.

                Des difficultés qui semblent avoir eu raison des activités de Peugeot en République islamique, même si l'alliance conclue récemment avec l'américain GM semble avoir définitivement scellé l'aventure iranienne de la marque au lion. Interrogée par le Point.fr, PSA affirme que c'est "le renforcement des sanctions contre l'Iran, notamment la collaboration entre les banques iraniennes et occidentales, qui rendait impossible le financement de ses exportations". Dès lors, comment expliquer que Renault arrive, lui, à être payé ? D'après le directeur de Renault Pars, la marque au losange contournerait les difficultés en recevant ses paiements en dehors de l'Union européenne et des États-Unis, "par exemple en Inde ou au Maroc", rapporte Donyaye Eghtesad.

                Un marché attrayant

                Pour sa part, Renaut se contente d'affirmer qu'elle est une compagnie internationale, et que son volume de ventes en Iran est sensiblement inférieur à celui de Peugeot (455 000 véhicules vendus en 2011). Toutefois, un détail non négligeable pourrait considérablement compliquer le futur de la marque au losange en Iran. En effet, Renault est détenue à hauteur de 15 % par l'État français. Un État qui s'emploie depuis plusieurs années à user de tous les moyens diplomatiques possibles - notamment les sanctions - pour faire renoncer Téhéran à ses ambitions nucléaires. Les projets de Renault en Iran, bien que légaux, n'iraient-ils pas à contre-courant de la positions française sur ce pays ?

                "Renaut décide en toute indépendance", assure Peyman Kargar, cité par Donyaye Eghtesad. Pourtant, d'après l'économiste Fereydoun Khavand, la marque au losange ne pourra continuer très longtemps à entretenir une relation normale avec la République islamique, précisément en raison des pressions qui seront exercées par Paris. "Dans les circonstances actuelles, il semble difficile que Renault puisse surmonter les sérieux problèmes liés au transfert d'argent", estime l'économiste. Une contrainte aggravée par la mise en place, depuis le 1er juillet, de l'embargo européen sur le pétrole iranien, qui a accentué la pénurie de devises étrangères au sein de la banque centrale iranienne.

                Pourtant, le marché automobile iranien n'a jamais été aussi attrayant. Le départ de Peugeot en février dernier aurait ainsi provoqué une chute de 36 % de la production de véhicules, un coup dur pour la République islamique, qui n'est autre que le 13e producteur mondial, devant l'Italie. Dans ces conditions, quoi de plus normal, pour la presse iranienne, de se demander si Renault va saisir l'aubaine, en remplaçant au pied levé son compatriote - et non moins concurrent - Peugeot. À moins que les firmes chinoises et coréennes présentes en Iran ne s'en soient déjà chargées.

                Par ARMIN AREFI-lepoint
                Dernière modification par nacer-eddine06, 17 juillet 2012, 19h24.
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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