Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé dimanche que l'immolation la veille d'un manifestant l'ayant mis en cause avant son geste, était une "tragédie personnelle" et lui a souhaité de se rétablir.
Moshe Silman qui s'est immolé au cours d'une manifestation pour plus de justice sociale à Tel-Aviv dimanche soir, souffre de brûlures profondes et se trouvait encore dimanche dans un état critique.
"Je souhaite à Moshe Silman un rétablissement complet, c'est une grande tragédie personnelle", a dit M. Netanyahu dans des messages sur sa page du réseau social Facebook.
Dans une lettre lue à haute voix avant qu'il ne s'immole, M. Silman accusait le Premier ministre et la haute société israélienne de le "voler", affirmant qu'ils l'avaient "laissés sans rien".
Les déclarations de M. Netanyahu dimanche ne faisaient aucune référence à ces accusations.
"J'accuse Israël, Benjamin Netanyahu et (le ministre des Finances) Youval Steinitz pour l'humiliation constante que les citoyens d'Israël doivent endurer quotidiennement. Ils prennent aux pauvres pour donner aux riches", avait déclaré M. Silman dans sa lettre.
Selon les médias locaux il était âgé de 58 ans, vivait ces dernières années dans la ville de Haïfa (nord) et avait possédé une société de transport vendue en raison de dettes.
Selon sa lettre, il aurait été dans l'incapacité de travailler après avoir reçu un coup et le comité du ministère du logement ne l'aurait pas reconnu éligible à des allocations d'aide au logement.
Dans un communiqué dimanche matin le président israélien Shimon Pérès a précisé que l'état de M. Silman était "extrêmement grave".
La manifestation de samedi soir, qui a rassemblée près de 8.000 personnes à Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem, commémorait le premier anniversaire d'une importante mobilisation contre la vie chère.
Le mouvement avait émergé l'été dernier, les militants réclamant des réformes qui rendraient le logement, les produits alimentaires et l'éducation plus accessibles.
Mais beaucoup estiment que les promesses du gouvernement faites à la suite de la mobilisation n'ont pas été tenues.
El Watan
Moshe Silman qui s'est immolé au cours d'une manifestation pour plus de justice sociale à Tel-Aviv dimanche soir, souffre de brûlures profondes et se trouvait encore dimanche dans un état critique.
"Je souhaite à Moshe Silman un rétablissement complet, c'est une grande tragédie personnelle", a dit M. Netanyahu dans des messages sur sa page du réseau social Facebook.
Dans une lettre lue à haute voix avant qu'il ne s'immole, M. Silman accusait le Premier ministre et la haute société israélienne de le "voler", affirmant qu'ils l'avaient "laissés sans rien".
Les déclarations de M. Netanyahu dimanche ne faisaient aucune référence à ces accusations.
"J'accuse Israël, Benjamin Netanyahu et (le ministre des Finances) Youval Steinitz pour l'humiliation constante que les citoyens d'Israël doivent endurer quotidiennement. Ils prennent aux pauvres pour donner aux riches", avait déclaré M. Silman dans sa lettre.
Selon les médias locaux il était âgé de 58 ans, vivait ces dernières années dans la ville de Haïfa (nord) et avait possédé une société de transport vendue en raison de dettes.
Selon sa lettre, il aurait été dans l'incapacité de travailler après avoir reçu un coup et le comité du ministère du logement ne l'aurait pas reconnu éligible à des allocations d'aide au logement.
Dans un communiqué dimanche matin le président israélien Shimon Pérès a précisé que l'état de M. Silman était "extrêmement grave".
La manifestation de samedi soir, qui a rassemblée près de 8.000 personnes à Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem, commémorait le premier anniversaire d'une importante mobilisation contre la vie chère.
Le mouvement avait émergé l'été dernier, les militants réclamant des réformes qui rendraient le logement, les produits alimentaires et l'éducation plus accessibles.
Mais beaucoup estiment que les promesses du gouvernement faites à la suite de la mobilisation n'ont pas été tenues.
El Watan
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