L'ex-commandant d'une unité des milices armées du «polisario» regagne la mère patrie.
Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, un ancien dirigeant des milices armées du "polisario", ayant regagné, jeudi, la mère patrie, a appelé la communauté internationale à intervenir pour ouvrir une enquête sur les crimes et les tueries perpétrés par les membres du "polisario" contre des Sahraouis dans les camps de Tindouf.
Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a précisé, vendredi dans une déclaration à la MAP, que le "polisario" a tué ses quatre frères qui exerçaient en tant que militaires en son sein et ce, à cause de conflits tribaux.
Dans ce cadre, il a dénoncé "les actes de barbaries du "polisario" à l'encontre des séquestrés dans les camps de Tindouf, et les violations des droits de l'Homme dans ces camps", appelant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à toutes les formes d'agression dans ces camps.
Il a aussi fait état de la torture "durant les derniers événements survenus dans les camps de Tindouf contre toute personne ayant refusé de se soumettre aux injonctions ou violé le couvre-feu instauré pour mater le soulèvement que connaissent, de temps à autre, ces camps suite à la détérioration de la situation et l'absence totale des conditions d'une vie décente" dans ces camps.
Il a aussi fait état du rejet total des séquestrés dans ces camps du diktat du "polisario". Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, de la tribu "Oulad Tiddarine Ahl Talab Ali", est né en 1948 à Boujdour. Il avait exercé à la police des frontières dans les régions du Sud de 1969 à 1975 sous l'occupation espagnole, avant de s'enrôler dans les rangs du "polisario" en 1975 en tant que commandant d'une unité des milices armées du groupe.
Par ailleurs, une délégation composée de membres du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORSAS) et d'ONG sahraouies de défense des droits de l'Homme a été reçue, vendredi, au siège de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (CICR), à Genève.
A cette occasion, les membres de la délégation ont abordé avec leurs interlocuteurs du CICR la situation dans les camps de Tindouf et les traitements inhumains infligés aux populations séquestrées dans cette partie du territoire algérien.
Le cheikh de la tribu Rguibat Layaycha, Sidi Abidi El Idrissi a informé les responsables de l'Organisation humanitaire des violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et leur a remis des listes des personnes arrêtées lors des événements qui ont secoué dernièrement les camps de Tindouf lors du soulèvement des populations et la répression sanglante qui s'en est suivie, ainsi que des listes de personnes disparues dans les camps depuis trente ans.
Outre cheikh Sidi Abidi El Idrissi, la délégation comprend, Baida Abdelaziz Hosein, président de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf "PASVERTI", président de la Commission des droits de l'Homme du CORCAS et El Moussaoui Sidi Salem, président de l'Association Tribune Sahraouie pour l'unité et la fraternité.
MAP
Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, un ancien dirigeant des milices armées du "polisario", ayant regagné, jeudi, la mère patrie, a appelé la communauté internationale à intervenir pour ouvrir une enquête sur les crimes et les tueries perpétrés par les membres du "polisario" contre des Sahraouis dans les camps de Tindouf.
Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a précisé, vendredi dans une déclaration à la MAP, que le "polisario" a tué ses quatre frères qui exerçaient en tant que militaires en son sein et ce, à cause de conflits tribaux.
Dans ce cadre, il a dénoncé "les actes de barbaries du "polisario" à l'encontre des séquestrés dans les camps de Tindouf, et les violations des droits de l'Homme dans ces camps", appelant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à toutes les formes d'agression dans ces camps.
Il a aussi fait état de la torture "durant les derniers événements survenus dans les camps de Tindouf contre toute personne ayant refusé de se soumettre aux injonctions ou violé le couvre-feu instauré pour mater le soulèvement que connaissent, de temps à autre, ces camps suite à la détérioration de la situation et l'absence totale des conditions d'une vie décente" dans ces camps.
Il a aussi fait état du rejet total des séquestrés dans ces camps du diktat du "polisario". Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, de la tribu "Oulad Tiddarine Ahl Talab Ali", est né en 1948 à Boujdour. Il avait exercé à la police des frontières dans les régions du Sud de 1969 à 1975 sous l'occupation espagnole, avant de s'enrôler dans les rangs du "polisario" en 1975 en tant que commandant d'une unité des milices armées du groupe.
Par ailleurs, une délégation composée de membres du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORSAS) et d'ONG sahraouies de défense des droits de l'Homme a été reçue, vendredi, au siège de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (CICR), à Genève.
A cette occasion, les membres de la délégation ont abordé avec leurs interlocuteurs du CICR la situation dans les camps de Tindouf et les traitements inhumains infligés aux populations séquestrées dans cette partie du territoire algérien.
Le cheikh de la tribu Rguibat Layaycha, Sidi Abidi El Idrissi a informé les responsables de l'Organisation humanitaire des violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et leur a remis des listes des personnes arrêtées lors des événements qui ont secoué dernièrement les camps de Tindouf lors du soulèvement des populations et la répression sanglante qui s'en est suivie, ainsi que des listes de personnes disparues dans les camps depuis trente ans.
Outre cheikh Sidi Abidi El Idrissi, la délégation comprend, Baida Abdelaziz Hosein, président de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf "PASVERTI", président de la Commission des droits de l'Homme du CORCAS et El Moussaoui Sidi Salem, président de l'Association Tribune Sahraouie pour l'unité et la fraternité.
MAP
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