L'accord de libre-échange avec Washington inquiète les pharmaciens (Le Figaro 12/01/2005)
L'industrie marocaine du médicament est menacée par l'accord de libre-échange conclu entre Rabat et Washington en 2004, a affirmé mercredi le président de l'Ordre des pharmaciens du Maroc.
"L'ALE avec les Etats-Unis va causer la perte de cette industrie, fleuron de notre économie", a affirmé Mohamed Rhaouti, président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens du Maroc dans un entretien au quotidien Aujourd'hui Le Maroc.
L'industrie pharmaceutique marocaine emploie 30.000 personnes dont 20% de cadres, assure 80% des besoins du pays et exporte près de 10% de sa production, a-t-il indiqué.
"Les citoyens seront les premiers lésés car l'accès au médicaments génériques, nettement moins chers, sera retardé", a assuré M. Rhaouti en affirmant que le médicament américain sera "vendu cher".
Les Marocains ne consomment chaque année que 450 millions de dollars de médicaments, à raison de 170 dirhams (17 dollars) par personne en moyenne. "C'est dérisoire, et si en plus, on hausse les prix, la majorité n'auront jamais accès aux médicaments, prévient-t-il.
L'Association marocaine de lutte contre le sida (ALCS) s'était de son côté inquiétée de l'accord de libre-échange qui pourrait constituer "une entrave majeure" à l'accès aux médicaments dans le royaume, dénonçant "l'arrogance des multinationales et leur mépris des malades des pays du Sud".
L'accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis, conclu en 2004, devrait être entériné par le parlement le 18 janvier. Il porte sur les droits de propriété intellectuelle, les produits industriels, agricoles, les services, les douanes, l'emploi, l'environnement et les télécommunications.
Un autre conflit oppose les pharmaciens marocains au gouvernement à propos d'un projet de "code du médicament et de la pharmacie" qui touche notamment les conditions d'ouverture de nouvelles pharmacies et la réglementation du métier.
L'industrie marocaine du médicament est menacée par l'accord de libre-échange conclu entre Rabat et Washington en 2004, a affirmé mercredi le président de l'Ordre des pharmaciens du Maroc.
"L'ALE avec les Etats-Unis va causer la perte de cette industrie, fleuron de notre économie", a affirmé Mohamed Rhaouti, président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens du Maroc dans un entretien au quotidien Aujourd'hui Le Maroc.
L'industrie pharmaceutique marocaine emploie 30.000 personnes dont 20% de cadres, assure 80% des besoins du pays et exporte près de 10% de sa production, a-t-il indiqué.
"Les citoyens seront les premiers lésés car l'accès au médicaments génériques, nettement moins chers, sera retardé", a assuré M. Rhaouti en affirmant que le médicament américain sera "vendu cher".
Les Marocains ne consomment chaque année que 450 millions de dollars de médicaments, à raison de 170 dirhams (17 dollars) par personne en moyenne. "C'est dérisoire, et si en plus, on hausse les prix, la majorité n'auront jamais accès aux médicaments, prévient-t-il.
L'Association marocaine de lutte contre le sida (ALCS) s'était de son côté inquiétée de l'accord de libre-échange qui pourrait constituer "une entrave majeure" à l'accès aux médicaments dans le royaume, dénonçant "l'arrogance des multinationales et leur mépris des malades des pays du Sud".
L'accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis, conclu en 2004, devrait être entériné par le parlement le 18 janvier. Il porte sur les droits de propriété intellectuelle, les produits industriels, agricoles, les services, les douanes, l'emploi, l'environnement et les télécommunications.
Un autre conflit oppose les pharmaciens marocains au gouvernement à propos d'un projet de "code du médicament et de la pharmacie" qui touche notamment les conditions d'ouverture de nouvelles pharmacies et la réglementation du métier.
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