Le cours de la prochaine échéance de Brent de mer du Nord continuait modestement sur sa lancée mardi midi en progressant de 0,7% à 104,1 dollars quand le baril de référence du marché américain, le WTI, restait plus mesurée (+ 0,1%) à 88,6 dollars. Les nuages qui s'amoncellent sur les perspectives macroéconomiques mondiales semblent supplantés par l'éventuel lancement d'un QE 3 de la part de la Fed.
Hier, le Fonds monétaire international a, comme il l'avait annoncé, réduit ses prévisions de croissance mondiale. Au cours des trois derniers mois, la reprise de l'économie mondiale, qui n'était déjà pas vigoureuse, a de nouveau montré des signes de faiblesse, indique le FMI. Or la demande de pétrole est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
En effet, les facteurs d'inquiétudes ne manquent pas. En Europe, l'avenir de la zone euro n'est pas éclairci. A ce propos l'Eurogroupe, c'est-à-dire les ministres des Finances de la zone euro, se réunira de nouveau ce vendredi 20 juillet. Après les déclarations d'intention intervenues lors du sommet de Bruxelles, fin juin, cette réunion devrait aborder les modalités pratiques, notamment celles de l'intervention auprès des banques espagnoles. Elle sera donc suivie de près.
Chez Saxo Banque ce matin, on mettait l'accent sur les prochaines mesures attendues de la part du gouvernement chinois pour relancer la croissance dans ce grand pays émergent. Pour rappel, les derniers chiffres en provenance de la Chine présentent une croissance chinoise en hausse de 7,6% en glissement annuel alors qu'elle progressait de 8,1% lors des trois premiers mois de l'année, soit un ralentissement sans précédent en trois ans.
Notons que la Chine représentait 11,4% de la demande mondiale de pétrole en 2011, selon le BP Statistical Yearbook, après une croissance en volume de 5,5% sur un an. A l'inverse, aux Etats-Unis, un recul de 1,9% en volume avait ramené leur proportion de la consommation mondiale à 20,5%.
Depuis 2005, la consommation américaine de brut a reculé de l'ordre de deux millions de barils/jour environ à 18,8 millions d'unités quotidiennes. Inversement et sur la même période, celle de Chine a augmenté de 2,8 millions d'unités à 9,76 millions de barils/jour.
En outre, les ventes de détail des Etats-Unis, l'un des baromètres des cruciales dépenses de consommation des ménages, ont été hier annoncées en baisse pour le 3ème mois d'affilée. Mais comme le note le courtier européen en devises NTFX, la baisse surprise des ventes au détail aux États-Unis, hier, a eu comme effet de relancer les spéculations sur un nouvel assouplissement monétaire de la Fed pour stimuler la reprise économique.
Cette spéculation récurrente est alimentée par l'actualité fournie attendue de la Fed ces prochains jours, ce qui peut donner des raisons d'espérer. Tout à l'heure, son président Ben Bernanke présentera son compte-rendu semestriel de politique monétaire devant la commission bancaire de la Chambre des représentants, la chambre basse du parlement américain. Il fera de même demain devant le Sénat, la chambre haute. Demain soir également, la banque centrale américaine publiera son Beige Book, son point conjoncturel régulier sur l'état de l'économie américaine. Enfin, le prochain comité de politique monétaire (FOMC), instance où se prennent les décisions, se tiendra les 31 juillet et 1er août.
Le lancement d'un QE 3 supposerait que la Fed rachète de nouveaux des actifs obligataires, éventuellement des obligations d'Etat ou des produits hypothécaires titrisés comme tel a été le cas les dernières fois. Soit des titres de moins bonne qualité qui dégraderaient la qualité du bilan de la Fed, et par conséquent la valeur relative de la devise dont elle a la charge. Or le dollar est l'unique devise de négoce du pétrole, et un QE 3 tendrait donc à en faire monter le prix.
Cercle Finance
Hier, le Fonds monétaire international a, comme il l'avait annoncé, réduit ses prévisions de croissance mondiale. Au cours des trois derniers mois, la reprise de l'économie mondiale, qui n'était déjà pas vigoureuse, a de nouveau montré des signes de faiblesse, indique le FMI. Or la demande de pétrole est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
En effet, les facteurs d'inquiétudes ne manquent pas. En Europe, l'avenir de la zone euro n'est pas éclairci. A ce propos l'Eurogroupe, c'est-à-dire les ministres des Finances de la zone euro, se réunira de nouveau ce vendredi 20 juillet. Après les déclarations d'intention intervenues lors du sommet de Bruxelles, fin juin, cette réunion devrait aborder les modalités pratiques, notamment celles de l'intervention auprès des banques espagnoles. Elle sera donc suivie de près.
Chez Saxo Banque ce matin, on mettait l'accent sur les prochaines mesures attendues de la part du gouvernement chinois pour relancer la croissance dans ce grand pays émergent. Pour rappel, les derniers chiffres en provenance de la Chine présentent une croissance chinoise en hausse de 7,6% en glissement annuel alors qu'elle progressait de 8,1% lors des trois premiers mois de l'année, soit un ralentissement sans précédent en trois ans.
Notons que la Chine représentait 11,4% de la demande mondiale de pétrole en 2011, selon le BP Statistical Yearbook, après une croissance en volume de 5,5% sur un an. A l'inverse, aux Etats-Unis, un recul de 1,9% en volume avait ramené leur proportion de la consommation mondiale à 20,5%.
Depuis 2005, la consommation américaine de brut a reculé de l'ordre de deux millions de barils/jour environ à 18,8 millions d'unités quotidiennes. Inversement et sur la même période, celle de Chine a augmenté de 2,8 millions d'unités à 9,76 millions de barils/jour.
En outre, les ventes de détail des Etats-Unis, l'un des baromètres des cruciales dépenses de consommation des ménages, ont été hier annoncées en baisse pour le 3ème mois d'affilée. Mais comme le note le courtier européen en devises NTFX, la baisse surprise des ventes au détail aux États-Unis, hier, a eu comme effet de relancer les spéculations sur un nouvel assouplissement monétaire de la Fed pour stimuler la reprise économique.
Cette spéculation récurrente est alimentée par l'actualité fournie attendue de la Fed ces prochains jours, ce qui peut donner des raisons d'espérer. Tout à l'heure, son président Ben Bernanke présentera son compte-rendu semestriel de politique monétaire devant la commission bancaire de la Chambre des représentants, la chambre basse du parlement américain. Il fera de même demain devant le Sénat, la chambre haute. Demain soir également, la banque centrale américaine publiera son Beige Book, son point conjoncturel régulier sur l'état de l'économie américaine. Enfin, le prochain comité de politique monétaire (FOMC), instance où se prennent les décisions, se tiendra les 31 juillet et 1er août.
Le lancement d'un QE 3 supposerait que la Fed rachète de nouveaux des actifs obligataires, éventuellement des obligations d'Etat ou des produits hypothécaires titrisés comme tel a été le cas les dernières fois. Soit des titres de moins bonne qualité qui dégraderaient la qualité du bilan de la Fed, et par conséquent la valeur relative de la devise dont elle a la charge. Or le dollar est l'unique devise de négoce du pétrole, et un QE 3 tendrait donc à en faire monter le prix.
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