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TRANSPORT MARITIME DE MARCHANDISES L’Algérie a «perdu» 74 navires marchands en 40 ans
L’Algérie a perdu 74 navires marchands en quarante ans. C’est ce que le président d’honneur du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a laissé entendre hier, à l’occasion de la présentation des résultats du recensement économique 2011.
Selon Omar Ramdane, la flotte marchande nationale qui comptait 80 navires jusqu’aux années 1980 ne compte actuellement que 14 navires, assez vétustes et dont six sont réellement opérationnels. Une flotte dont la gestion relevait et relève encore de l’entreprise publique CNAN. En effet, huit vraquiers sont immobilisés ailleurs (en Asie et en Grèce notamment) pour réparation et leur sort reste incertain. Mais au-delà du sort de ces navires, c’est surtout l’altération de la souveraineté algérienne en matière de transport maritime. En fait, l’Algérie se retrouve dépendante à plus de 90% des compagnies maritimes étrangères, dans la mesure où le pavillon national qui assure au mieux 10% du trafic conteneur pâtit d’une situation peu reluisante et peine à couvrir les coûts élevés. Voire, notre pays risque d’être mis sous embargo si les desiderata de l’armement étranger ne sont pas satisfaits. Et d’autant que les armateurs étrangers exercent des pressions et ont décidé, dès avril dernier, de ne pas pas prendre en charge les opérations de commerce extérieur en mode FOB (Free on board) au niveau des ports. Ce qui implique moult contraintes, des surcoûts pour les entreprises exerçant le commerce extérieur et la diminution de leur compétitivité mais aussi des conséquences préjudiciables pour le consommateur et, en somme, pour l’économie nationale. Et dans la mesure aussi où les pouvoirs publics manquent d’être bien réactifs, semblant céder sans coup férir à l’augmentation des coûts de transport imposée par les armateurs étrangers. Et une surfacturation que d’aucuns évaluent à plus de 30 millions d’euros, ce qui alourdit le coût de transport des marchandises importées et donc le coût des importations.
Chérif Bennaceur
lesoirdalgerie
Selon Omar Ramdane, la flotte marchande nationale qui comptait 80 navires jusqu’aux années 1980 ne compte actuellement que 14 navires, assez vétustes et dont six sont réellement opérationnels. Une flotte dont la gestion relevait et relève encore de l’entreprise publique CNAN. En effet, huit vraquiers sont immobilisés ailleurs (en Asie et en Grèce notamment) pour réparation et leur sort reste incertain. Mais au-delà du sort de ces navires, c’est surtout l’altération de la souveraineté algérienne en matière de transport maritime. En fait, l’Algérie se retrouve dépendante à plus de 90% des compagnies maritimes étrangères, dans la mesure où le pavillon national qui assure au mieux 10% du trafic conteneur pâtit d’une situation peu reluisante et peine à couvrir les coûts élevés. Voire, notre pays risque d’être mis sous embargo si les desiderata de l’armement étranger ne sont pas satisfaits. Et d’autant que les armateurs étrangers exercent des pressions et ont décidé, dès avril dernier, de ne pas pas prendre en charge les opérations de commerce extérieur en mode FOB (Free on board) au niveau des ports. Ce qui implique moult contraintes, des surcoûts pour les entreprises exerçant le commerce extérieur et la diminution de leur compétitivité mais aussi des conséquences préjudiciables pour le consommateur et, en somme, pour l’économie nationale. Et dans la mesure aussi où les pouvoirs publics manquent d’être bien réactifs, semblant céder sans coup férir à l’augmentation des coûts de transport imposée par les armateurs étrangers. Et une surfacturation que d’aucuns évaluent à plus de 30 millions d’euros, ce qui alourdit le coût de transport des marchandises importées et donc le coût des importations.
Chérif Bennaceur
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