Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ils comptent lancer un nouveau parti politique - Démission d’une soixantaine de cadres du FFS

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ils comptent lancer un nouveau parti politique - Démission d’une soixantaine de cadres du FFS

    Ils comptent lancer un nouveau parti politique
    Démission d’une soixantaine de cadres du FFS

    TSA - Sonia Lyes

    Coup de théâtre au FFS : une soixantaine de cadres, dont l’ancien Premier secrétaire Karim Tabbou, ont annoncé ce mardi 17 juillet leur démission du plus vieux parti d’opposition en Algérie. « Nous n’avons jamais souhaité nous trouver dans cette radicalité vis‑à‑vis de notre ancien parti et de nos anciens camarades de lutte. Cependant, les contorsions et les déviations par lesquelles l’équipe dirigeante actuelle veut soumettre le parti à la logique totalitaire du pouvoir ne nous laisse guère le choix sur les décisions à prendre », ont indiqué les signataires dans une déclaration rendue publique.

    Les démissionnaires affirment qu’ils refusent d’être « complices des tractations menées à l‘insu des militants et de l’opinion publique ». « Bien sûr qu’il ne s’agit pas ici pour nous de solder des comptes, de nous engager dans des querelles inutiles qui risquent d’émousser le peu de crédit qui reste à ce parti », assurent‑ils. Dix de ces cadres démissionnaires ont rencontré des journalistes ce mardi à Draria, dans la banlieue ouest d’Alger.

    « En tant que cadres, nous avons choisi une solution conforme à nos convictions. On respecte Aït Ahmed, mais nous considérons que la démarche actuelle est un dérapage », estime l’avocat Hamdani Redha, ancien responsable du parti à Bordj Bou Arreridj. « Nous disons bonne chance au FFS, nous respectons les militants, mais le malaise est profond », soutient Karim Tabbou. Pour Bouhitem Châabane, membre du Conseil national et fédéral de Biskra, le FFS est devenu « un client du pouvoir ».

    Vers la création d’un parti politique

    Ces cadres, parmi lesquels figurent des membres du Conseil national, d’anciens responsables – comme Mme Bouamama –, des responsables fédéraux à l’instar de ceux de Biskra, Tiaret et Béjaïa, des présidents d’APC à l’image du maire de Rouiba, M. Lakrouz, ainsi que des élus, comme Mme Farida Messaoudi, entendent « assumer leurs responsabilités » en créant « un cadre rassembleur » augurant vraisemblablement un parti politique. « Notre génération ne doit pas tourner le dos à l’Histoire. Nous sommes aux antipodes du populisme et d’un système politique patriarcal ; nous voulons assumer maintenant nos responsabilités historiques », écrivent‑ils. « Nous voulons réhabiliter le politique et restaurer l’ordre éthique, moral et intellectuel ; nous voulons poursuivre cet exercice de pédagogie politique, mobilisation citoyenne et luttes démocratiques en mesure de construire une conscience politique nationale ».

    Ces cadres entendent dépasser les luttes d’appareils, car selon Tabbou, « les appareils actuels des partis sont sclérosés ». « Nous ne voulons pas mener des batailles d’arrière‑garde et de lutte d’appareils. Nous sommes engagés à mener le combat pour la démocratie dans le respect absolu des valeurs éthiques », soutiennent ces cadres. « Donnons‑nous la liberté d’engager la réflexion la plus profonde, d’aller vers la concertation la plus large pour la création d’un cadre mobilisateur et porteur des aspirations de l’ensemble des Algériennes et des Algériens. Construire une Algérie libre et heureuse n’est ni un slogan ni une chimère, c’est un projet. Une ambition », concluent‑ils.

    Interrogés par ailleurs pour savoir s’ils ont engagé des contacts avec les ex‑responsables du FFS qui mènent eux aussi une fronde contre l’actuelle direction, Karim Tabbou a laissé entendre l’existence de divergences. « Nous avons eu des discussions avec des amis, d’anciens cadres, mais nous avons des différences dans la démarche et dans les raisons qui conduisent les différents mouvements. Il y a ceux qui pensent que la démarche de lutte consiste à infiltrer les structures du parti. Nous, on le dit, on refuse de se battre contre des moulins à vents à l’intérieur de l’appareil ». « Moi, je pense que toutes les initiatives qui respectent le débat et les valeurs sont à encourager », a‑t‑il toutefois précisé.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le jeune loup sort de sa tanière, il croit que son heure est arrivée...

    Comment a-ton pu confier les rennes du parti à des jeunes cons, pendant si longtemps...
    Dernière modification par ott, 17 juillet 2012, 22h39.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Respect à ses cadres, Karim Tabbou en tete!

      http://www.youtube.com/watch?v=K_PJI...mbedded#t=168s

      Commentaire


      • #4
        Tabbou a été lui même le témoin du rapprochement entre Ait Ahmed, Mehri et Hamrouche. Après son éloignement de la tête du parti, car ayant un discours du l'opposant droit devant tout azimut, qui convenait à Ait Ahmed dan sune période de fermeture politique, mais considéré dès 2011 par Ait Ahmed probablement inadapté à la stratégie élaborée depuis des lustres, certains parlent même de 1990, du passage du pouvoir vers des instances civiles et élues, voici qu'un jeune con insulte tout le monde, insulte le combat de valeureuses personnes comme Ait Ahmed et Mehri, et croit en sa bonne étoile. Il va être soutenu par tout ceux qui veulent l'échec d'une stratégie de primauté du politique sur le militaire.

        Quel pauvre con...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          Après leur désarroi suite au grand pschiitt de leur meeting de contestation qu'ils avaient prévus grandiose ce 12 juillet dernier, voilà qu'ils lancent leur dernier baroud d'honneur !

          Full Stop.

          Commentaire


          • #6
            Le premier grand "meeting populaire" avait regroupé 300 personnes. Un grand pschiit en effet...

            Je trouve très significatif le vocabulaire excessif usité par ces jeunes politicards, et très significatif des excès et outrages observés ici et là...

            Il rappelle en certains termes la crise des centralistes au MTLD en 54, et les insultes qui fusèrent à cette époque...
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              Il rappelle en certains termes la crise des centralistes au MTLD en 54, et les insultes qui fusèrent à cette époque...
              Le CCO en a été le produit, qui a conduit le peuple à la révolution et l'algérie à l'indépendance !

              Ces dissidents FFS, mettront un coup de pied dans la fourmilière et permettront de remodeler le paysage politique algérien pour qu'il s'adapte à la donne actuelle.
              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

              Commentaire


              • #8
                Ces dissidents FFS, mettront un coup de pied dans la fourmilière et permettront de remodeler le paysage politique algérien pour qu'il s'adapte à la donne actuelle.
                Le parrallel que j'énumère est voulu, et a montré certe une révolution victorieuse, mais portait les germes de la division et de l'anarchie...

                Au dela de la noblesse de la cause de 54, Ait Ahmed fut d'ailleurs un des discidents du MTLD, on insulte pas le combat de 50 ans d'un homme comme Ait Ahmed de cette manière (certains d'ailleur continuent à insulter le combat de Messali El Hadj), et on est bien loin d'un quelconque parallèle entre la noblesse de la cause de 54, la libération d'un pays du joug du colonialisme, et l'ambition d'un jeune loup abreuvé de discours creux et bien loin de toute capacité de gestion d'un pays comme l'Algérie, car le pouvoir c'est être capable de gérer un pays comme l'Algérie, et répondre aux immenses attentes de ses concitoyens...
                Dernière modification par ott, 18 juillet 2012, 12h06.
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  Encore ? un nouveau parti , il ne pouvait pas mener cette opposition en interne , Tabou si il était assez sur de lui pourquoi ne pas renverser le parti de l’intérieur ?
                  شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                  Commentaire


                  • #10
                    Au dela de la noblesse de la cause de 54, Ait Ahmed fut d'ailleurs un des discidents du MTLD, on insulte pas le combat de 50 ans d'un homme comme Ait Ahmed de cette manière
                    Que je sache, Aït Ahmed n'a pas été mis en cause par les dissidents (Ce que je trouve dommage au passage).

                    Ces quidams protestent contre le fait que le FFS ait marchandé sa participation aux élections législatives, ce qui est fort dommageable connaissant la ligne politique du parti depuis 1963.

                    un nouveau parti , il ne pouvait pas mener cette opposition en interne
                    On s'apprêtait à l'exclure après un conseil de discipline. Donc je pense qu'il leur a fait un coup de maître.
                    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                    Commentaire


                    • #11
                      Ces quidams protestent contre le fait que le FFS ait marchandé sa participation aux élections législatives, ce qui est fort dommageable connaissant la ligne politique du parti depuis 1963.
                      La décision du FFS de participer aux élection a été votée et décidée par la majorité des instances du parti, à l'exception de certains petits loups abreuvés à des discours creux et ne voyant pas plus loin que son bout du nez. C'est donc Tabbou et quelques discidents qui sont contre la démocratie dans le parti, car ils ne souhaitent pas se plier à la majorité. Ait Ahmed lui même a demandé que les voix discidentes soient sanctionnés vigoureusement, et il est ainsi normal que ceux qui ont milité en dehors de la majorité du parti, pire qui salisse le parti par des accusation ordurière et monsongères, en soient sanctionnés.

                      Il est tout a fait normal que celui qui n'est aps d'accord avec la stratégie de la majorité au sein de son mouvement de faire discidence et de créer son propre mouvement. Ce qui est scandaleux, ce sont les insultes. Ce qui est scandaleux c'est de ne pas remêtre le mandat de député au parti qui lui a permis d'être élu, et d'usurper le vote des électeurs. Pire, ce même petit con qui dit avoir refusé la participation aux élections s'acharne à sauvegarder son mandat de député, un non sens entier. Wellah mayahachmou les petits opportunistes....
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        @ott

                        La décision du FFS de participer aux élection a été votée et décidée par la majorité des instances du parti, à l'exception de certains petits loups abreuvés à des discours creux et ne voyant pas plus loin que son bout du nez.
                        C'est ton point de vue. Sauf que lesdites instances ont été chamboulées dès que le marché fut conclu entre le pouvoir et les dirigeants du FFS de sorte à écarter tous ceux qui sont susceptibles de gêner. Le grand ménage a été fait bien avant le soit disant processus de consultation de la base.

                        C'est donc Tabbou et quelques discidents qui sont contre la démocratie dans le parti, car ils ne souhaitent pas se plier à la majorité. Ait Ahmed lui même a demandé que les voix discidentes soient sanctionnés vigoureusement, et il est ainsi normal que ceux qui ont milité en dehors de la majorité du parti, pire qui salisse le parti par des accusation ordurière et monsongères, en soient sanctionnés.
                        Encore une fois, je ne pense pas que Tabou ou qui que ce soit d'autre ait porté atteinte au FFS, ils ont accusé certains cadres de concomitance avec le pouvoir, en gros d'avoir vendu le parti contre quelques sièges d'une assemblée dont la régularité de l'élection est plus que discutable. Je trouve dommage que le FFS ait fini d'une telle manière, en se jetant dans les bras du pouvoir.

                        Il est tout a fait normal que celui qui n'est aps d'accord avec la stratégie de la majorité au sein de son mouvement de faire discidence et de créer son propre mouvement. Ce qui est scandaleux, ce sont les insultes. Ce qui est scandaleux c'est de ne pas remêtre le mandat de député au parti qui lui a permis d'être élu, et d'usurper le vote des électeurs. Pire, ce même petit con qui dit avoir refusé la participation aux élections s'acharne à sauvegarder son mandat de député, un non sens entier. Wellah mayahachmou les petits opportunistes...
                        Dans un sens, il a été élu, il est en droit d'utiliser son siège pour apporter la contradiction nécessaire au débat.
                        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                        Commentaire


                        • #13
                          Sauf que lesdites instances ont été chamboulées dès que le marché fut conclu entre le pouvoir et les dirigeants du FFS
                          Et quelles sont tes preuves pour annoncer une telle affirmation ?

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est ton point de vue. Sauf que lesdites instances ont été chamboulées dès que le marché fut conclu entre le pouvoir et les dirigeants du FFS de sorte à écarter tous ceux qui sont susceptibles de gêner. Le grand ménage a été fait bien avant le soit disant processus de consultation de la base.
                            Une diffamation honteuse pour un démocrate qui prouve que c'est justement la réorganisation du FFS et les ambitions contrariées de chacun dans cette réorgainsation qui est la source des discidances. Les insultes et accusations ne sont émises que pour de la consommation médiatique...

                            Encore une fois, je ne pense pas que Tabou ou qui que ce soit d'autre ait porté atteinte au FFS, ils ont accusé certains cadres de concomitance avec le pouvoir, en gros d'avoir vendu le parti contre quelques sièges d'une assemblée dont la régularité de l'élection est plus que discutable. Je trouve dommage que le FFS ait fini d'une telle manière, en se jetant dans les bras du pouvoir.
                            C'est aux militants du FFS d'en juger, je n'en suis pas un. Par contre, je note que le président du FFS, en l'occurence Ait Ahmed lui même, dénonce ceux qui ont mené une campagne contre la parti, en discréditant le parti.

                            Dans un sens, il a été élu, il est en droit d'utiliser son siège pour apporter la contradiction nécessaire au débat.
                            C'est le comble de la bétise, ce qui prouve la dimension politique schtroumpfesque de ce discident. Si on comprend bien son argumentaire abracadembresque, il ne fallait pas participer aux élections, car cette participation est à l'encontre des principes du parti, puis il se présente en seconde position de la liste de Tizi, il est élu. Au vu de ses déclarations publiques mensongères et ordurières, on lui demande de démissionner de son mandat FFS (seconde position dans la liste qu'il n'a pas mené), et il ne trouve rien d'autre à dire que c'est un élu du peuple... lui qui ne voulait pas d'elections, ou lui qui fustige le FFS...

                            Faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles quand même, un peu de cohérence et de decence...
                            Dernière modification par ott, 18 juillet 2012, 14h54.
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Massnsen,

                              Je conclus donc que t'as pas preuves sur d'éventuels tractations entre le pouvoir et le FFS. Il est préférable de ne pas avancer des choses dans l'air.

                              Si le FFS devrait vendre un jour sa peau, il le fera pour une contrepartie plus conséquente que 27 sièges à l'APN.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X