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Un congé pour aider un parent dépendant

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  • Un congé pour aider un parent dépendant

    Une bonne nouvelles pour les personnes ayant des parents dépendants. On pourrait dorénavant s’arrêter de travailler pour s’occuper d’un parent dépendant. Cet arrêt considéré comme un congé sans solde sera néanmoins « payé », en partie, par l’Etat.


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    PARIS (AP) - S'arrêter de travailler pour s'occuper d'un parent dépendant, ce sera possible en 2007. Dominique de Villepin a annoncé lundi la création de ce "congé de soutien familial" non rémunéré à l'occasion de la 10e conférence annuelle de la famille.



    Le gouvernement a par ailleurs annoncé la création d'un "prêt avenir jeune" à taux zéro pour aider les jeunes les moins favorisés à entrer dans la vie active.

    Rendez-vous annuel de la politique familiale, la conférence de la famille était placée cette année sous le signe de la solidarité entre les générations dans le contexte du vieillissement de la population. La part des plus de 85 ans dans la population française va doubler d'ici 2020.

    En raison du manque de place dans les maisons de retraite, ce sont la plupart du temps les enfants qui s'occupent quotidiennement de leurs parents devenus dépendants. Quand elles ne sont pas elles-mêmes à la retraite, ces personnes sont parfois obligées de renoncer à leur travail pour s'occuper de leur proche.

    Le gouvernement a donc annoncé plusieurs mesures, souvent symboliques, pour reconnaître et soutenir ces "aidants familiaux" de personnes âgées, dont le nombre est estimé à 300.000.

    La principale est la création au 1er janvier 2007 d'un congé, d'une durée de trois mois renouvelable dans la limite d'un an. Ce congé sans solde permettra aux personnes concernées d'arrêter de travailler et de retrouver leur emploi ensuite. Les droits à la couverture maladie et à la retraite seront maintenus.

    Le coût de cette mesure sera limité, puisqu'il est estimé à 10,5 millions d'euros en année pleine. Seulement 37% des plus de 55 ans, potentiellement les plus concernés, ont encore un travail.

    Autre mesure pour les aidants familiaux, la création de 2.500 places d'accueil de jour dans les maisons de retraite et 1.100 places d'hébergement temporaire par an pendant cinq ans doit leur permettre de "souffler" pendant quelques heures ou quelques jours. Cette mesure, qui coûtera 18 millions d'euros par an, fait partie du plan "solidarité grand âge" présenté la semaine dernière par le ministre de la Famille Philippe Bas.

    Le gouvernement veut aussi permettre aux aidants familiaux de se former. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) va lancer un appel à projets à l'automne pour définir ces formations.

    Deuxième axe de cette conférence de la famille, un "prêt avenir jeune" à taux zéro va être créé afin de donner "un coup de pouce" aux jeunes à leur entrée dans la vie active, selon le Premier ministre.

    Ce prêt de 5.000 euros maximum remboursable en cinq ans est destiné à financer les dépenses comme l'achat d'une voiture, d'équipements professionnels ou d'électro-ménager. Il sera accordé sous condition de ressources aux 25% de jeunes les moins favorisés.



    Ces mesures ont globalement satisfait le mouvement familial. Nouveau président de l'Union nationale des associations familiales (Unaf), François Fondart a salué la reconnaissance des aidants familiaux. "Les contraintes financières que nous connaissons tous ne pouvaient permettre des mesures extrêmement importantes", a-t-il toutefois reconnu.

    Mais d'autres associations ont critiqué le nouveau congé, qui bénéficiera surtout aux femmes. "On veut remettre les femmes au foyer. Après s'être occupé des enfants, elles vont s'occuper de leur conjoint malade, de leurs parents et de leurs beaux-parents", a dénoncé Lucette Guibert, de l'Union des familles laïques (Ufal).

    L'Union des familles en Europe a, elle, déploré que cette conférence de la famille ne bénéficie qu'à la "génération chouchou" de 55-70 ans, au détriment des jeunes.

    Du côté des professionnels, l'Association des directeurs d'établissement d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa) a estimé que cette conférence "ne débouche que sur des propositions vagues aux financements tout aussi incertains". AP

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    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann
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