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Et si Renault devait renoncer à son projet d'implantation en Algérie...

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  • Et si Renault devait renoncer à son projet d'implantation en Algérie...

    Hamid Guemache, à Alger | 17/07/2012 la tribune.fr

    Après le traumatisme provoqué par les suppressions d'emplois du groupe PSA, Paris pourrait ne pas autoriser le projet de Renault de construire une usine en Algérie. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué à Alger quels étaient les modalités pour la réussite de ce projet : ne pas exporter les modèles Renault vers la France. Ce dont ne veut pas entendre l'Algérie.



    L’implantation d’une usine Renault en Algérie se précise. Si tout se passe au mieux, les négociations entre le constructeur français et le gouvernement algérien devraient s’achever avant fin 2012. Le contrat sera probablement signé lors de la visite d’État que le président français François Hollande devrait effectuer en Algérie avant la fin de l’année. Dimanche à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré que l’Algérie et la France préparaient un partenariat de grande dimension qui devrait être conclu lors cette visite du président français.

    La construction d’une usine Renault en Algérie fait partie des grands projets en discussion dans le cadre de ce partenariat. Mais l’annonce par le groupe PSA de la suppression de 8.000 emplois pourrait toutefois impacter négativement le projet Renault en Algérie. Hostile aux délocalisations industrielles, le gouvernement français pose ses conditions.. alors que jusque ici, les responsables politiques français avaient affirmé que l’implantation de Renault en Algérie était une affaire purement économique.

    Un projet menacé


    Laurent Fabius a en effet averti que si ce projet constituait "une menace pour la France, le gouvernement dira non". "Est-ce que l’investissement de Renault en Algérie va servir le pays ? Dans ce cas, c’est du gagnant-gagnant. Si c’est un investissement pour concurrencer les produits fabriqués en France, c’est non. Si c’est du gagnant-gagnant, c’est oui. Si c’est une menace pour la France, c’est non", a-t-il dit. Comprendre : les voitures qui seront fabriquées en Algérie seront destinées au marché local et ne pourront pas être exportées en France. Or, l’Algérie veut des véhicules de qualité européenne qu’elle pourra exporter, justement vers les pays de l’Union européenne (UE), avec lesquels une zone de libre-échange entrera en vigueur en 2020.

    Le ministre algérien de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, l’a déjà dit : l'Algérie ne se contentera pas seulement de produire des véhicules destinés au marché local. Alger envisage aussi d'exporter une partie de sa production. "Renault ne peut pas renoncer à son projet en Algérie au risque de perdre un marché où il vend plus de 70.000 véhicules par an et investit massivement dans le service après-vente et la distribution", explique une source proche du dossier. En 2011, l’Algérie a importé 400.000 véhicules pour quatre milliards de dollars, contre 300.000 unités en 2010

  • #2
    Laurent Fabius, a indiqué à Alger quels étaient les modalités pour la réussite de ce projet : ne pas exporter les modèles Renault vers la France. Ce dont ne veut pas entendre l'Algérie.
    C'est pas à Laurent Fabius ni à Laurent Jalaber de decider mais ce sot les termes de l'accord d'ALE avec l'union qui vont determiner si il y aura export vers l'UE ou non


    Par contre le preblème qui risque de se poser c'est les regles d'origine
    l'Algérie devra dépasser les 40% d'usage pour que le produits soit algérien

    Si le reste de la valeur ajoutée est européénne cela ne decra pas poser de problème
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      khelik qui ézid an ssamiwah bouzid .

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      • #4
        Avec les socialistes au pouvoir et la crise de PSA, Renautl a devant elle des bonnes excuses pour faire trainer encore le projet d'usine sur 2 ou 3 ans, un projet dont n'a jamais été intéressé ou enthousiaste de lancer.

        L’Algérie devrait plutôt jouer sur le registre PSA actuellement en crise pour racheter ses usines et 'ses employées' (ceux en liquidation), une approche gagnante-gagnante si ce n'a pas été déjà fait par les Emirates ou Qatar.

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        • #5
          Envoyé par BeeHive.
          L’Algérie devrait plutôt jouer sur le registre PSA actuellement en crise pour racheter ses usines et 'ses employées' (ceux en liquidation), une approche gagnante-gagnante si ce n'a pas été déjà fait par les Emirates ou Qatar.

          Capital Peugeot en 2010


          Groupe famille Peugeot 30,30 % :

          Foncière, Financière et de Participations (FFP) 22,13 %

          Établissements Peugeot Frères 8,17 % (suite à la fusion avec La Française de Participations Financières et Comtoise de Participation)

          Groupe Caisse des dépôts et consignations 2,14 %

          Groupe NATIXIS AM 2,66 %

          Groupe BNP Paribas 1,13 %

          Barclays 6,09 % (puis 5,03 % au 17 janvier 2008)57.

          Fonds Commun de Placement Salariés PSA 2,52 %

          Auto-détention 2,60 %

          Autres 59,43 %, dont le fonds d'investissement Templeton Global Advisors (3,33 % au 30 septembre 2007)

          En février 2012, il est annoncé une alliance avec GM avec une prise de capital de 7% dans PSA bloquée à ce montant pour 10 ans sans entrée au conseil de surveillance, la famille Peugeot participant à l'augmentation de capital pour garder 25%48.

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          • #6
            Avec l'argent tout s’achète même les pactes d'actionnaires, il suffit de mettre le bon montant au bon moment.
            Dernière modification par BeeHive, 19 juillet 2012, 17h39.

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