Microsoft dans le collimateur de la Commission européenne
le 17 juillet 2012 - TF1 News
Bruxelles reproche à Microsoft de ne pas avoir laissé le choix aux utilisateurs de Windows 7 SP1 en matière de navigateurs internet. L'entreprise américaine s'est excusée de ne pas avoir rempli ses engagements.
La Commission européenne a ouvert "une enquête pour un possible non-respect des engagements de Microsoft" en matière de choix entre navigateurs internet, a annoncé mardi le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia. Un non-respect des engagements d'une entreprise vis-à-vis de la Commission "ne s'est jamais produit auparavant", a-t-il souligné, indiquant que Microsoft s'exposait à de "sérieuses conséquences" sous forme de sanctions financières.
En décembre 2009, la Commission avait obligé légalement Microsoft à installer une fenêtre multichoix pour les utilisateurs européens de Windows jusqu'en 2014. Mais "bien que Microsoft ait soumis un rapport à la Commission en décembre dernier, affirmant que cette fenêtre multichoix était toujours présente, nous avons reçu des indications par des tierces parties selon lesquelles Microsoft ne s'était pas plié à ses engagements depuis février 2011", a expliqué Joaquin Almunia. Ce choix n'aurait en effet pas été offert aux utilisateurs de Windows 7 SP1, lancé en février 2011, ce qui pourrait concerner "28 millions d'utilisateurs", a précisé le commissaire européen. "Si, à la suite de notre enquête, cette infraction est confirmée, et Microsoft semble reconnaître les faits, alors il pourrait y avoir de sérieuses conséquences", a mis en garde Joaquin Almunia, qui a précisé qu'en cas d'infraction, il y aurait des "sanctions" financières.
Microsoft s'est "excusé" mardi de ne pas avoir rempli ses engagements, expliquant qu'il s'agissait de sa part d'une "erreur technique". "Nous avons failli à nos responsabilités", reconnaît le groupe américain dans un communiqué. "Bien que nous ayons pris des mesures immédiates pour y remédier, nous regrettons profondément cette erreur et nous nous en excusons". Microsoft s'était vu infliger en 2008 une amende de 899 millions d'euros, réduite par la suite à 860 millions, pour avoir abusé de sa position dominante en ne permettant pas à ses concurrents d'accéder aux informations relatives à l'interopérabilité à des conditions raisonnables sur la période 1998-2007.
le 17 juillet 2012 - TF1 News
Bruxelles reproche à Microsoft de ne pas avoir laissé le choix aux utilisateurs de Windows 7 SP1 en matière de navigateurs internet. L'entreprise américaine s'est excusée de ne pas avoir rempli ses engagements.
La Commission européenne a ouvert "une enquête pour un possible non-respect des engagements de Microsoft" en matière de choix entre navigateurs internet, a annoncé mardi le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia. Un non-respect des engagements d'une entreprise vis-à-vis de la Commission "ne s'est jamais produit auparavant", a-t-il souligné, indiquant que Microsoft s'exposait à de "sérieuses conséquences" sous forme de sanctions financières.
En décembre 2009, la Commission avait obligé légalement Microsoft à installer une fenêtre multichoix pour les utilisateurs européens de Windows jusqu'en 2014. Mais "bien que Microsoft ait soumis un rapport à la Commission en décembre dernier, affirmant que cette fenêtre multichoix était toujours présente, nous avons reçu des indications par des tierces parties selon lesquelles Microsoft ne s'était pas plié à ses engagements depuis février 2011", a expliqué Joaquin Almunia. Ce choix n'aurait en effet pas été offert aux utilisateurs de Windows 7 SP1, lancé en février 2011, ce qui pourrait concerner "28 millions d'utilisateurs", a précisé le commissaire européen. "Si, à la suite de notre enquête, cette infraction est confirmée, et Microsoft semble reconnaître les faits, alors il pourrait y avoir de sérieuses conséquences", a mis en garde Joaquin Almunia, qui a précisé qu'en cas d'infraction, il y aurait des "sanctions" financières.
Microsoft s'est "excusé" mardi de ne pas avoir rempli ses engagements, expliquant qu'il s'agissait de sa part d'une "erreur technique". "Nous avons failli à nos responsabilités", reconnaît le groupe américain dans un communiqué. "Bien que nous ayons pris des mesures immédiates pour y remédier, nous regrettons profondément cette erreur et nous nous en excusons". Microsoft s'était vu infliger en 2008 une amende de 899 millions d'euros, réduite par la suite à 860 millions, pour avoir abusé de sa position dominante en ne permettant pas à ses concurrents d'accéder aux informations relatives à l'interopérabilité à des conditions raisonnables sur la période 1998-2007.
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