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Une autonécrologie déchaîne l'engouement sur le Net

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  • Une autonécrologie déchaîne l'engouement sur le Net

    Avant de mourir, un ingénieur de l'Utah a écrit sa propre notice biographique, dans laquelle il confesse ses méfaits de jeunesse. Et passionné des milliers d'internautes américains.

    Écrire sa nécrologie et passer à la postérité. Depuis ce week-end, la vie de Val Patterson est devenue une lecture incontournable pour de nombreux internautes américains. Désireux de ne pas alourdir la peine de ses proches à sa mort, cet ingénieur de 59 ans a écrit sa propre notice biographique, publiée dimanche dans le carnet du jour du quotidien Salt Lake Tribune. Bousculant le genre, cet habitant de l'Utah confesse dans ce texte de quatre paragraphes ses méfaits et bêtises de jeunesse. Son texte a été lu par des milliers d'internautes puis repris par les médias du pays entier. Mercredi, sa nécrologie a ainsi reçu jusqu'à 100.000 visites par minute. Ce trafic inattendu a même mis hors service le site Internet du funérarium qui hébergeait la notice et une vidéo hommage.

    «J'ai volé le coffre-fort»

    Le début de la nécrologie est des plus classiques. Le quinquagénaire, qui a succombé à un cancer de la gorge le 10 juillet, décrit son enfance à Salt Lake City, loue sa femme, «l'amour de sa vie», et ses amis. Il se félicite d'avoir vécu une vie comblée et heureuse. «Tous les moments passés avec ma Mary Jane ont été occupés judicieusement. J'ai visité tous les endroits où je voulais aller, fait tous les métiers que je désirais, arrangé tout ce que je devais régler.»

    La suite est plus inattendue. «Il se trouve que je SUIS le type qui a volé le coffre-fort du motel Motor View Drive Inn en 1971. J'aurais pu le taire, mais j'ai préféré me libérer de ce poids.» Ses aveux ne s'arrêtent pas là. «Je ne suis PAS titulaire d'un doctorat. Le jour où je suis allé payer mon prêt étudiant… la fille qui travaillait là a mis le reçu sur la mauvaise pile, et deux semaines plus tard j'ai reçu par courrier un doctorat.» Parmi ses autres méfaits, un geyser bouché dans un parc et quelques actes de vandalisme à Disneyland et à Seaworld dans lesquels il n'avait plus le droit d'entrer.

    «On devait s'éclater avec lui»

    L'homme, qui se décrit comme un «artiste, inventeur, homme d'affaires, comédien paillard, mari, amoureux des chats, cynique», n'admet qu'un seul regret. «Jeune, je me sentais invincible. Je me suis mis à fumer alors que je savais que c'était mauvais pour moi. Et maintenant, j'ai volé une décennie ou deux de vie commune à ma bien-aimée, Mary Jane.»

    Val Patterson, qui voulait imposer un nouveau modèle de nécrologie, travaillait sur sa notice depuis que son cancer lui avait été diagnostiqué l'automne dernier. Il a fait promettre à Mary Jane de ne pas en changer un mot. Son style taquin et tendre a su inspirer les lecteurs si on se fie aux commentaires laissés sur la page Facebook du funérarium et le livre d'or du Salt Lake Tribune. «À la famille de Val, on devait s'éclater avec lui», s'enthousiasme un internaute. «J'aurais souhaité vous connaître», s'émeut un autre. «Vous m'avez convaincu de faire quelques révélations dans ma nécro», déclare un troisième quidam.

    source: Le Figaro
    I have been watching, waiting... holding my breath.
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