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L'Espagne en colère contre l'excès d'austérité

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  • L'Espagne en colère contre l'excès d'austérité

    Le dernier plan d'économies, d'une rigueur historique, ne passe pas dans la population. Plus de 100.000 manifestants ont défilé à Madrid et quatre-vingts manifestations se sont déroulées à travers le pays.

    Malgré la chaleur suffocante, 40 °C au début de la manifestation à Madrid, les Espagnols ont répondu massivement à l'appel des syndicats, des mouvements sociaux et autres collectifs citoyens. À la nuit tombée, la Puerta del Sol, symbole de la contestation, était noire de monde. Le quotidien El País parlait en fin de soirée de 100.000 manifestants, rien que dans la capitale. La mobilisation a été aussi très forte dans les autres villes espagnoles: Barcelone, Alicante, Valence, Bilbao… Quelque 80 manifestations en tout, avec un même slogan: «Ils veulent ruiner le pays. Il faut l'empêcher. Nous sommes plus nombreux qu'eux.» Finalement et malgré la date estivale, les manifestants ont montré leur détermination face à un gouvernement qui fait, d'après eux, la sourde oreille.

    (vidéo)

    On sentait la colère monter ces derniers jours. Les manifestations, spontanées ou organisées, se sont multipliées à travers le pays depuis l'annonce par le gouvernement Rajoy du dernier plan de rigueur, approuvé ce jeudi par les députés espagnols, avec les votes uniquement du Parti populaire au pouvoir. Les autres groupes parlementaires, après avoir durement critiqué les mesures dans l'Hémicycle, ont tous voté contre.

    Il s'agit des coupes budgétaires les plus dures de l'histoire de la démocratie espagnole: 65 milliards d'euros d'économie sur deux ans, pour ramener le déficit public de 8 % du PIB aujourd'hui, à 3 % en 2014. Le gouvernement de Mariano Rajoy répète qu'il n'a pas le choix, que les mesures d'austérité sont imposées par l'Union européenne.

    Ce jeudi, devant le Congrès des députés, le ministre du Budget, Cristóbal Montoro, a affirmé qu'«il n'y a pas d'argent dans les caisses pour payer les services publics», avant d'ajouter, «il faut renoncer à ce qui ne peut être financé, à ce qui n'est pas possible». D'après lui, les fonctionnaires en sont conscients et ils sont prêts à faire des efforts pour sortir l'Espagne du gouffre…

    Le chômage à 25 %

    Des efforts, des sacrifices… Les fonctionnaires, au contraire, sont las d'en faire. Ils ne veulent plus payer les pots cassés de cette crise qu'ils n'ont pas provoquée. La colère des Espagnols déjà étranglés par un chômage à 25 % est montée d'un cran avec le dernier tour de vis. Jeudi soir, pompiers casqués en uniformes, policiers, enseignants, professionnels de la santé, de la justice… tous sont descendus dans la rue à l'appel des syndicats mais aussi de collectifs de citoyens pour dire «non» à la hausse de la TVA, «non» à la baisse des indemnités chômage à partir du 6e mois, «non» à la suppression de la prime de Noël pour les fonctionnaires, soit l'équivalent d'un mois de salaire… Hier soir à travers toute l'Espagne, la fonction publique était sur le pied de guerre. Les manifestants estiment leur avenir et celui de leurs enfants en jeu. Et ils comptent les défendre coûte que coûte…

    source: lefigaro.fr

  • #2
    http://www.eenvandaag.nl/swf/player.swf?videoID=100690 Les retraités espagnols ne peuvent plus retirer leurs économies, leur argent est bloqué pour 10 ans...tout va bien dans le meilleur des mondes...


    Tic, toc, tic, toc, tic, toc...

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    • #3
      en parlant de retraités, tu me fais rappeler que les heures supplémentaires vont être finalement fiscalisées. les socialistes ont annulé une loi DE DROITE! du précédent parlement qui les défiscalisait... c'est incroyable tout de même. ce sont les plus miséreux qui se donnent à fond qu'on met à contribution pour sauver les meubles, pendant que les BANKSTERS se la coulent douce sous les tropiques... avec leurs bonus
      Dernière modification par Neutrino, 20 juillet 2012, 19h07.

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      • #4
        ça va exploser...ça sent le soufre...

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        • #5
          avec 25% de chômage, l'explosion est inévitable. elle est même en cours en Espagne. ce qui est grave dans le cas de l'Espagne, c'est que le changement de gouvernement vient tout juste d'avoir lieu... le précédent gouvernement ayant été remercié suite au mouvement des indignés... les espagnols sont dans l'impasse. même des élections anticipées n'apaiseront pas la colère populaire étant donné que, quel que soit le gouvernement (droite ou gauche), il appliquera le plan d'austérité dont le principal but est le sauvetage des banques... à la crise sociale s' ajoute une crise politique très grave car les partis espagnols ont perdu toute crédibilité. à moins de proposer un référendum sur l'abandon de l'euro, en espérant trouver une solution dans la peseta.
          Dernière modification par Neutrino, 21 juillet 2012, 23h36.

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          • #6
            El pueblo unido ...
            Il faut accepter de redevenir pauvre sinon il n'ya que la révolution anarchique qui peut remettre les compteurs á zéro.

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