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La finance mondiale et ses délinquants

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  • La finance mondiale et ses délinquants

    Il est question d'autoriser les étrangers non résidents à investir en Bourse chez nous. C'est à l'étude, nous apprend l'APS qui cite «une source proche du dossier». C'est bien! Sauf qu'avant de vouloir prendre le risque d'offrir le fruit au ver, il faut bien réfléchir. Surtout en cette période de grands scandales dans la finance internationale. Le tout dernier, le scandale du Libor, met aux prises les banques entre elles. Pour faire vite, disons que le Libor est le taux de référence, utilisé par les banques quand elles se prêtent de l'argent, entre elles. Ce qui est très courant. Il y a plusieurs Libor. Ou, plutôt si! pour le marché londonien c'est le Libor, pour Bruxelles c'est l'Euribor. Shangaï a son Shibor et Djakarta son Jibor. Pour dire que chaque place financière a sa propre cotation. En réalité, les interconnexions et un maillage très complexe, réunit en définitive le monde de la finance. Pourtant, le scandale du Libor qui met en cause la banque Barclays, comme avant elle, la banque suisse UBS, confirme que la finance internationale génère en son sein une grande délinquance. Il s'avère que depuis 2005, le taux Libor est manipulé. C'est-à-dire que les banques font croire qu'elles empruntent à un taux faible qui est un signe de bonne santé financière. La première banque à se faire attraper à ce «jeu» aura été la Barclays qui accepte de verser 365 millions d'Euros plutôt que de subir les enquêtes des régulateurs britannique et américain. Jeudi dernier, nous avons appris que quatre autres banques, européennes cette fois, étaient dans le collimateur des enquêteurs. La perte de confiance à l'intérieur même du système financier mondial n'est pas la moindre des répercussions de cette délinquance sur un marché mondial déjà bien mal en point. Les révélations se succèdent. De la manipulation du taux Libor au blanchiment de l'argent de la drogue et du terrorisme dont est accusé Hsbc à l'utilisation des fonds clients pour renflouer les fonds propres dont doit répondre la banque américaine MF Global en passant par le délit d'initié, le monde de la finance est en pleine «guerre civile». Chacun y va de ses moyens de défense. Ainsi, les quatre dernières banques à avoir été confondues à manipuler le taux Libor préfèrent, aux dernières nouvelles, un accord amiable collectif avec les autorités de régulation. Histoire de ne pas faire comme la Barclays, dont trois dirigeants ont dû démissionner, mais tout faire pour réduire les effets du scandale. C'est à cette période de grande agitation financière dans le monde que nos responsables ont la lumineuse idée de commencer à réfléchir sur l'ouverture de notre Bourse aux capitaux étrangers. Pourvu qu'ils s'éternisent dans leurs réflexions. Le bras de fer engagé par le gouvernement français avec les entreprises du CAC 40 et notamment avec PSA qui a décidé de licencier 8000 travailleurs alors que sa situation financière est positive, est un autre exemple de l'influence de la finance sur les économies nationales. Comme l'a déclaré George Osborne, chancelier britannique de l'Echiquier. Ces faits «sont symptomatiques d'un système financier qui a élevé la cupidité par-dessus toute autre considération et a mis notre économie à genoux». Pour le ministre français du Budget, Jérôme Cahuzac, le scandale bancaire du Libor «relève de la délinquance financière de haut vol». Dire que c'est le moment choisi pour penser ouvrir notre Bourse à cette délinquance. Si le choix du moment a été fait d'une manière lucide et délibérée, l'opinion publique a le droit de savoir pourquoi et comment? Difficile de croire à une coïncidence. Difficile aussi de comprendre pourquoi «on» décide tout d'un coup à affronter un milieu qui donne du fil à retordre aux plus puissants des pays.

    source: lexpressiondz

  • #2
    l'espece humaine est unique en son genre, impossible de la controler ou prevoir sa trajectoire...lorsque les gouvernements se sont transformés en financier 'tout le monde traville chez eux c'est cela la fatalité...l'etre humain travaille dans le systeme de l'aglutination...les gouvernements ne sont pas en face d'une personne isolée mais de milliers de gens aglutinées..cette aglutination avance le gouvernement tourne la planche a billet et recule

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