L'Algérie jouissait jusqu'en 1980 d'un fort excédant budgétaire issue exclusivement de la rente pétrolière; malgré des choix économiques inefficaces,(ex: incapacité pour les entreprises subventionnées de dégager des cash-flow comme recette alternative à celle du pétrole), expropriation des terres dans le secteur agricole (système des Domaines Autogérés), le niveau de vie des algériens dans les années 70-début 80 était tout à fait décent pour un pays en voie de développement.
le contre-choc pétrolier de 1986 allait être le premier et dernier coup de poignard infligé à l'Algérie, une catastrophe pour ce pays dont l'économie dépendait exclusivement et jusqu'à aujourd'hui des recettes d'hydrocarbures.
Ce contre-choc pétrolier a des coupables: dans un contexte de guerre froide, les Etats-Unis, en premier lieu, qui ont obligé leur "toutout de service", j'ai nommé l'Arabie Saoudite, à décupler leur production de barils pour faire chuter son cours, réduisant ainsi par effet de dominos, les recettes de l'URSS, qui, dans le cadre du pacte de Varsovie, apportait sa contribution financière à ses pays satellites communistes.
L'Arabie Saoudite, pays de traîtres et ami d'Israel, qui a évidemment refusé l'embargo de pétrole sur les pays soutenant l'Etat juif suite à la guerre du Kippour, a porté un coup de grâce à l'économie algérienne, plongeant la jeune nation dans une situation telle, qu'elle a été obligé de faire appel à la BIRD, et au FMI: la réaction en chaîne se traduit par une politique d'austérité contestée par le peuple algérien:une baisse des subventions, une montée du chômage, la diminution des salaires et une paupérisation des couches populaires qui a servi de caisse de résonance aux slogans anti-régime lancés par les radicaux du FIS à la sortie des mosquées, le pouvoir dépassé par la conjoncture et ayant engagé de fait l'Algérie dans l'ère du libre-échange et de la démocratie (par les accords conclus dans le cadre du FMI), a, à l'instar de la Perestroïka russe, ouvert le champ politique au pluralisme..
la suite, on la connait....
le contre-choc pétrolier de 1986 allait être le premier et dernier coup de poignard infligé à l'Algérie, une catastrophe pour ce pays dont l'économie dépendait exclusivement et jusqu'à aujourd'hui des recettes d'hydrocarbures.
Ce contre-choc pétrolier a des coupables: dans un contexte de guerre froide, les Etats-Unis, en premier lieu, qui ont obligé leur "toutout de service", j'ai nommé l'Arabie Saoudite, à décupler leur production de barils pour faire chuter son cours, réduisant ainsi par effet de dominos, les recettes de l'URSS, qui, dans le cadre du pacte de Varsovie, apportait sa contribution financière à ses pays satellites communistes.
L'Arabie Saoudite, pays de traîtres et ami d'Israel, qui a évidemment refusé l'embargo de pétrole sur les pays soutenant l'Etat juif suite à la guerre du Kippour, a porté un coup de grâce à l'économie algérienne, plongeant la jeune nation dans une situation telle, qu'elle a été obligé de faire appel à la BIRD, et au FMI: la réaction en chaîne se traduit par une politique d'austérité contestée par le peuple algérien:une baisse des subventions, une montée du chômage, la diminution des salaires et une paupérisation des couches populaires qui a servi de caisse de résonance aux slogans anti-régime lancés par les radicaux du FIS à la sortie des mosquées, le pouvoir dépassé par la conjoncture et ayant engagé de fait l'Algérie dans l'ère du libre-échange et de la démocratie (par les accords conclus dans le cadre du FMI), a, à l'instar de la Perestroïka russe, ouvert le champ politique au pluralisme..
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