Comment récupérer les détenus djihadistes tunisiens ou encore les corps des «martyrs» en Syrie? Moncef Marzouki est confronté à un véritable casse-tête diplomatique.
Les familles des dizaines de Tunisiens qui seraient partis se battre contre le régime de Bachar al-Assad au nom du djihad n’ont eu droit, pour tout épitaphe, qu’à un bref coup de téléphone leur annonçant la mort d’un proche. Elles demandent au gouvernement de récupérer les prisonniers des geôles syriennes et les corps de ceux qui ont été tués.
«On n’en finit pas, on vient juste d’arracher le retour de certains de nos djihadistes qui étaient emprisonnés en Irak», déplore Moncef Marzouki cité par le journaliste français du Figaro, Georges Malbrunot sur son blog L'Orient indiscret.
Les combattants islamistes se faufileraient à travers la frontière tuniso-libyenne pour aider la majorité sunnite en Libye à défaire le régime de Bachar al-Assad.
Le gouvernement syrien dénonce depuis avril l’implication d’al-Qaida —par le biais des islamistes étrangers en Syrie— aux côtés de l’opposition. Celle-ci se défend de tout lien avec les djihadistes.
Moncef Marzouki s’est clairement positionné contre le régime de Bachar al-Assad, il dénonce la féroce répression subie par les Syriens depuis près d’un an. Une ligne de conduite qui ne facilite pas la tâche du président tunisien pour négocier le retour des djihadistes.
D'autant plus que, la Tunisie est isolée diplomatiquement sur cette question selon Le Figaro.
La Jordanie tente d’éviter que ses ressortissants ne franchissent les frontières pour aller combattre en Syrie afin de ne «pas (...) s’attirer les foudres de son puissant voisin».
Quant à l’Egypte, seul un très faible nombre d’hommes sont partis combattre en Libye; des négociations avec Damas à ce sujet ne semblent pas nécessairement souhaitables.
Enfin, l’envoi des islamistes les plus radicaux en Syrie serait un soulagement pour la Libye, débarrassée des éléments les plus dangereux parmi ceux qui ont fait la révolution.
«Il vaut mieux qu’ils soient chez vous (en Syrie) que chez nous. Tu sais en Libye, la majorité des gens sont des islamistes modérés, mais il suffit de 2 ou 300 fous pour nous mettre dans la m…. Ils sont donc mieux ailleurs», a déclaré un ministre libyen à un opposant syrien d'après Le Figaro.
Pour compléter ce tableau de la situation, l’équipe de Kofi Annan, le médiateur de l'ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie, a mis en garde l’opposition syrienne sur la présence des djihadistes, estimant qu’elle «sous-estime largement» le danger que font courir l’arrivée de ces combattants étrangers au pays.
Une situation complexe à gérer pour la Tunisie et qui laisse présager une certaine attente pour les familles des djihadistes en Syrie.
SLATAFRIQUE
Les familles des dizaines de Tunisiens qui seraient partis se battre contre le régime de Bachar al-Assad au nom du djihad n’ont eu droit, pour tout épitaphe, qu’à un bref coup de téléphone leur annonçant la mort d’un proche. Elles demandent au gouvernement de récupérer les prisonniers des geôles syriennes et les corps de ceux qui ont été tués.
«On n’en finit pas, on vient juste d’arracher le retour de certains de nos djihadistes qui étaient emprisonnés en Irak», déplore Moncef Marzouki cité par le journaliste français du Figaro, Georges Malbrunot sur son blog L'Orient indiscret.
Les combattants islamistes se faufileraient à travers la frontière tuniso-libyenne pour aider la majorité sunnite en Libye à défaire le régime de Bachar al-Assad.
Le gouvernement syrien dénonce depuis avril l’implication d’al-Qaida —par le biais des islamistes étrangers en Syrie— aux côtés de l’opposition. Celle-ci se défend de tout lien avec les djihadistes.
Moncef Marzouki s’est clairement positionné contre le régime de Bachar al-Assad, il dénonce la féroce répression subie par les Syriens depuis près d’un an. Une ligne de conduite qui ne facilite pas la tâche du président tunisien pour négocier le retour des djihadistes.
D'autant plus que, la Tunisie est isolée diplomatiquement sur cette question selon Le Figaro.
La Jordanie tente d’éviter que ses ressortissants ne franchissent les frontières pour aller combattre en Syrie afin de ne «pas (...) s’attirer les foudres de son puissant voisin».
Quant à l’Egypte, seul un très faible nombre d’hommes sont partis combattre en Libye; des négociations avec Damas à ce sujet ne semblent pas nécessairement souhaitables.
Enfin, l’envoi des islamistes les plus radicaux en Syrie serait un soulagement pour la Libye, débarrassée des éléments les plus dangereux parmi ceux qui ont fait la révolution.
«Il vaut mieux qu’ils soient chez vous (en Syrie) que chez nous. Tu sais en Libye, la majorité des gens sont des islamistes modérés, mais il suffit de 2 ou 300 fous pour nous mettre dans la m…. Ils sont donc mieux ailleurs», a déclaré un ministre libyen à un opposant syrien d'après Le Figaro.
Pour compléter ce tableau de la situation, l’équipe de Kofi Annan, le médiateur de l'ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie, a mis en garde l’opposition syrienne sur la présence des djihadistes, estimant qu’elle «sous-estime largement» le danger que font courir l’arrivée de ces combattants étrangers au pays.
Une situation complexe à gérer pour la Tunisie et qui laisse présager une certaine attente pour les familles des djihadistes en Syrie.
SLATAFRIQUE
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