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L’héritage français s’effiloche en Algérie

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  • L’héritage français s’effiloche en Algérie

    Paris et Alger forment un étrange couple. Comme Elise et Jouhandeau, ils ne cessent de se chamailler mais n’imaginent pas non plus de couper les ponts. Depuis l’indépendance, on a annoncé des dizaines de fois, de part et d’autre de la Méditerranée, que la « page était tournée ». En 2003, à la suite de sa visite d’Etat en Algérie, où il fut accueilli par une foule en liesse, Jacques Chirac proposa à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, de signer un traité d’amitié et de coopération. Trois ans plus tard, d’atermoiements en malentendus, le texte est toujours en souffrance.

    émacié comme le sont souvent les hommes du Sud, Kaddour traverse sans se hâter le square Port-Saïd. Le col de sa chemise est soigneusement boutonné, ses rides disent une vie au soleil et des décennies de schcoumoune. Il pourrait égrener ses malheurs. Sous le régime socialiste, du temps de Houari Boumedienne, lors des réformes semi-libérales de Chadli Benjedid et plus récemment en pleine tourmente islamiste. Retraité, Kaddour ne vit guère mieux aujourd’hui, bien qu’il lise dans la presse que l’Algérie est à l’aube d’un boom économique.

    On ne parle que de croissance, du produit intérieur brut (PIB) qui a atteint 100 milliards de dollars, des réserves en devises qui s’élèvent à 62 milliards de dollars, d’un autre fonds de 22 milliards de dollars, des privatisations, du désendettement. Kaddour hoche la tête. Il veut bien croire au miracle. Il craint l’orage. « Chaque fois qu’on nous a annoncé un mieux, nous avons connu pire. C’est comme les relations avec la France. Chaque fois qu’on nous dit que nous n’allons plus revenir sur le passé, un djinn sort de sa boîte pour tout chambouler. A croire que nous avons le mauvais oeil. »

    Kaddour s’est assis sur une margelle parce qu’il est fatigué. Un de ses fils, intégriste, porte le qamis (tunique) à mi-mollets et rabroue sans cesse les siens. L’autre est vendeur à la sauvette, bien qu’il ait fait des études d’ingénieur. Le troisième est parti pour la France. Kaddour est surtout inquiet pour le cadet, chômeur et forte tête. Toujours à traîner avec d’autres hittistes (glandeurs). L’embellie économique annoncée arrivera-t-elle à temps pour remettre son dernier-né dans le droit chemin ? « On dit que les Français reviennent. Est-ce vrai ? »

    Kaddour ne peut pas expliquer pourquoi il a davantage confiance dans les entreprises de l’ancienne métropole que dans tous les « étrangers » qui arrivent en Algérie appâtés par les milliards que l’Etat entend consacrer au soutien de la croissance. « Tous ces Chinois qui construisent des logements ! Que Dieu me pardonne mais ce serait tellement mieux si les chantiers étaient français ! Et ce traité d’amitié que nous venons de ratifier avec les Turcs ? Pourquoi n’a-t-on pas signé avec la France ? Qui connaît les Turcs ici ? La France nous est tout de même plus proche ! Le pouvoir demande des excuses à Paris, pourquoi n’en a-t-il pas exigé d’Istanbul ? »

    Pendant la visite en Algérie du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le mois dernier, trois colloques ont été organisés dans deux universités et au siège du quotidien El Moudjahid, pour fustiger une fois de plus la France : un séminaire sur le foncier colonial afin de dénoncer le « caractère oppressif de l’administration coloniale française » et son désir de « déstructurer la société algérienne » ; une conférence de l’association nationale pour la libération des relations franco-algériennes de la culture coloniale ; et une exposition consacrée à la lutte contre la colonisation française.

    Propagande à usage interne

    Dirigeant du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi n’a pas été surpris par cette mise en scène. Pour lui, le président Abdelaziz Bouteflika voulait sans doute faire la nique à la France. « C’est son côté farceur, dit-il, le chef de l’Etat algérien nous a refait le coup de l’éventail (voir encadré). En réalité, toute cette propagande est surtout à usage interne. Comme toujours quand la société bouge, et actuellement les grèves ainsi que les manifestations se multiplient, le gouvernement convoque l’histoire, l’instrumentalise pour détourner le mécontentement présent et obtenir une adhésion populaire. Sur la colonisation, les Algériens ne balancent pas. C’est une page sombre. Certes, la France a laissé derrière elle des infrastructures, mais la question n’est pas là. On ne peut pas défendre l’occupation d’un pays par un autre. Reste le fait que nos deux communautés sont liées. Pour un Algérien, la France n’est pas l’étranger. Malgré les programmes successifs d’arabisation forcée, nous continuons à parler français, à consommer français, à nous situer par rapport à la France. »

    Quand on interroge les gens de tous les jours, à Alger, Oran ou Constantine, le décalage entre le discours officiel, victimiste ou accusateur, et les sentiments manifestés par la population, saute aux yeux. Abdelaziz Bouteflika a parlé de « génocide » et comparé le comportement de la France pendant la guerre d’Algérie à celui des nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Place des Martyrs, Hocine, 30 ans, fait un geste significatif de la main.

    « Quand je vois comment mes compatriotes reçoivent les pieds-noirs, comment ils pleurent ensemble, dit-il, je suis obligé de me poser des questions sur cette histoire de génocide. On n’accueille pas à bras ouverts quelqu’un qui a tenté de vous éliminer. Ma génération ne sait pas grand-chose sur les temps où l’Algérie était française. On nous a surtout enseigné la guerre de libération, le sacrifice des martyrs, la victoire du vaillant peuple algérien. Des thèmes intouchables. Sacrés. Si on cherche à sortir des stéréotypes, on est immédiatement assimilé au « hizb frança », le parti de la France, qui ne songerait qu’à refranciser l’Algérie. »

    Que reste-t-il réellement de la France en Algérie en 2006 ? A regarder les vitrines des magasins, les enseignes des boutiques ou des cafés, les immeubles haussmanniens, les arcades, les réverbères, on se prend fatalement à se dire que la France perdure au Maghreb. Mais très vite, en déambulant au hasard dans la capitale, on se rend compte qu’il ne s’agit que d’un décor. Ou d’un fard à joues. Belcourt, le quartier d’Albert Camus, est un bazar à ciel ouvert. Aucun éclat de rire ne résonne dans les ruelles de Bab el-Oued, qui ne parle plus l’argot des pieds-noirs.

    Camisole de force

    L’illusion se dissipe totalement lorsqu’on pénètre dans une université. Bastion des islamistes, la faculté de droit est une Mecque. Les étudiantes, dans leur très grande majorité, sont voilées. Nombre de jeunes gens affichent les signes extérieurs de leur appartenance à la mouvance intégriste. Entre eux, ils ne parlent pas français, beaucoup d’ailleurs ne s’expriment qu’avec difficulté dans une langue que seule l’élite, qui donne à ses enfants une éducation européenne, continue à maîtriser. Les autres, bon gré, mal gré, sont devenus des « analphabètes bilingues ».

    Ecrivain et ancien haut fonctionnaire, limogé en 2002 à cause de ses critiques sur l’arabisation, Boualem Sansal vient de publier un pamphlet (1) sur les « vaches sacrées » d’une Algérie où les gouvernants pratiquent toujours la langue de bois et maintiennent la population dans une prison de mots, « une camisole de force », datant d’avant l’Indépendance. Boualem Sansal se sent humilié par un régime qui a l’indécence de présenter une facture à la France tout en accordant son pardon aux responsables d’une guerre civile qui a fait plus de 200 000 victimes entre 1990 et 2000.

    « Les tueurs sont amnistiés, un homme politique a même dit qu’il ne fallait pas les interroger sur le passé, afin de ne pas les brusquer ! Et dans le même temps, l’Algérie exigerait je ne sais trop quelles excuses de la France ? Si nous sommes souvent méfiants, soupçonneux à l’égard du pouvoir français et c’est sans doute un héritage de l’époque coloniale, la France est un nom qui tinte agréablement à nos oreilles. Il nous fait penser à des choses bonnes, comme s’il s’agissait d’un livre d’images ou d’une musique. »

    Près du théâtre national, un acteur sourit. « La France, c’est comme une pâtisserie. J’aime les douceurs. » Place des Martyrs, deux hommes devisent du temps comme il s’étire. « Un traité d’amitié avec les Turcs, c’est bien, avec la France, ce serait mieux. Elle nous est plus proche. On a beaucoup appris avec les Français. On n’a pas regretté leur départ. Mais il n’y a pas de problème pour qu’ils reviennent. »

    Dans la banlieue d’Alger, à Rouiba, à la fin du mois de mai, près de 15 000 travailleurs de cette zone industrielle manifestaient. Pour protester contre la gabegie, l’incompétence des dirigeants et leurs conditions sociales. « On nous a clochardisés, affirme Ahmed, le pouvoir ne doit pas croire qu’il va nous apaiser en agitant l’éternel épouvantail d’un soi-disant néocolonialisme. Il n’y a pas de « hizb frança » en Algérie. Il n’y a que des Algériens qui préféreraient avoir les mêmes conditions de vie et de travail qu’en France ! »

    Journaliste et historien, Boukhalfa Amazit se souvient de la visite de Jacques Chirac en Algérie. « Pour beaucoup d’Algériens, ceux qui vivent toujours dans le mythe de la révolution, ce fut un choc de voir les gamins faire une véritable ovation à la France. Moi-même, j’avais du mal à y croire. Est-ce à dire que la colonisation a eu du bon ? Même si tout ne fut pas négatif, je revendique le droit d’affirmer que je n’ai jamais demandé qu’on me fasse du bien ! »

    Comme nombre d’intellectuels de sa génération, Boukhalfa Amazit a cru aux utopies fatales. Il a déchanté. Vieilli. Il est devenu lucide. « Au lieu de s’abriter derrière des grands mots, dit-il, le pouvoir ferait mieux de s’interroger sur les raisons qui font que toute une jeunesse ne construit pas ses rêves sur l’Algérie, sur les causes qui les poussent à ne regarder que vers le nord. »

    (1) « Alger : Poste restante », Editions Gallimard.

    Par Irina de CHIKOFF - Le Figaro

  • #2
    Allons y ..pour un traitement de texte ..

    et répliquons à cette article datant du 13 Juin 2006

    Premièrement :

    Jacques Chirac proposa à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, de signer un traité d’amitié et de coopération.
    Je ne sais d'où elle tient cette information ? Mais enfin , disons ..

    Trois ans plus tard, d’atermoiements en malentendus
    Je pense qu'elle veut parler de la loi du 23 février 2005 et de l'incapacité de l'Assemblé Nationale Française de s'affranchir de ses oiseaux stélé ..

    émacié comme le sont souvent les hommes du Sud, Kaddour
    Tiens donc .. Un petit lien pour comprendre un peu mieux ..

    On ne parle que de croissance, du produit intérieur brut (PIB) qui a atteint 100 milliards de dollars, des réserves en devises qui s’élèvent à 62 milliards de dollars
    Non , non .. L'Algerie ne se fera pas à coup de milliards .
    L'Algerie sera un Etat de droit ou ne sera pas .

    A croire que nous avons le mauvais oeil.
    Non Kaddour .. le mauvais oeil n'est pas en Algerie ..

    Kaddour ne peut pas expliquer pourquoi il a davantage confiance dans les entreprises de l’ancienne métropole que dans tous les « étrangers » qui arrivent en Algérie appâtés par les milliards que l’Etat entend consacrer au soutien de la croissance. « Tous ces Chinois qui construisent des logements ! Que Dieu me pardonne mais ce serait tellement mieux si les chantiers étaient français !
    S'il ne sait pas pourquoi qu'il aillent faire un tour du coté de ce qui a déjà été fait ..
    Mhhmm .. La compétence et le savoir faire n'ont plus d'exclusivité ..
    Et en plus il y a le transfert de compétences ..
    cf les derniers accords avec les Coréens du Sud ..

    Et ce traité d’amitié que nous venons de ratifier avec les Turcs ?
    Elle aurait pu parlé du traité d'amitié signé avec l'Espagne ..Mais bon ..
    La Turquie a bon dos ..

    Le pouvoir demande des excuses à Paris, pourquoi n’en a-t-il pas exigé d’Istanbul ? »
    L'Aliénation et le déracinement chèr ..
    Mais encore faudrait il que les Algeriens connaissent la machine du colonialisme pour comprendre ..

    Propagande à usage interne
    Ah oui .. très interessant ! et vers qui est dirigé cet article ?
    Les Français seront encore loin de connaitre les Algeriens avec ce genre d'article .

    Certes, la France a laissé derrière elle des infrastructures, mais la question n’est pas là
    Elle parle de quelles infrastructures ?
    Mentale ?
    Ont est entrain de parler d'Aliénation et de Déracinement ..

    Je vais m'arrêté là je crois parce que l'ont est en droit de se demander qui fait de la propagande ?
    Elle ou nous , qui voulons simplement retrouver notre mémoire .
    Il faut bien que ce travail se fassent et ont est bien obliger de parler de la France Coloniale non ..
    Aujourd'hui il y a une belle France ; Gageont qu'elle saura faire avec ces oiseaux stélé .
    Dernière modification par safyo, 04 juillet 2006, 11h34. Motif: ne jamais faire taire

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    • #3
      Si on doit demander des éxcuses à la France,alors on doit le demander à tout les états qui ont colonisé l'Algérie et qui ont fait notre culture. Depuis les phéniciens jusqu'aux français en passant par les arabes et les turques. Enfin, pour la barbarie de la colonisation, on ferait mieux de se remémmorer la barbarie islamiste beaucoup plus récente. Pour l'héritage français, c'est vraiqu'il est en train de s'éffilocher (j'aime bien ce mot). Les gens de ma génération ne sont plus capables de formuler une phrase corrècte en français. Je ne parle pas de certains algérois, kabyles, forumistes...etc Mais de la grande majorité des algériens, et c'est bien dommage.

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      • #4
        A colonisation comparé alors ..

        Si on doit demander des éxcuses à la France,alors on doit le demander à tout les états qui ont colonisé l'Algérie et qui ont fait notre culture
        Moi je n'ai pas d'excuse a demander , ni d'argent , ni de condamnation , ni de tout ce qu'ont veut ..

        Je veut juste que l'Algerie se retrouve et qu'elle sache ce qu'elle est .
        Pour ceci il faut un travail de mémoire minimum quand même ..
        L'auteur parlait de la Turquie .A t'elle dis que les archives que ce pays detient et qui concerne l'Algerie vont être copié et remis aux Algeriens ..

        Propagande quand tu nous tiens ..

        Mais je le répète il y a une belle France qui est à mon avis très mal informée .

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        • #5
          En effet, comme je l'ai dit sur un sujet, je suis de culture française et je ne savais presque rien sur l'histoire de mon pays. Et comment le saurais-je?
          Pour en savoir plus il faut, soit être un rat de bibliothèque soit faire des études supérieurs, et encore. Il m'arrive de discuter "guerre d'Algérie" avec des français, qu'ils soient médecins, hauts fonctionnaires et même profs, ignorent ou plutôt ne savent pratiquement rien ou peu sur cette guerre d'Algérie qui est aussi la leur .
          Les études aidant, c'est en m'engageant dans les associations, en fréquentant la jeunesse communiste (époque J.P. Sartre) que j'ai commencé à fouiner, à me renseigner sur cette période de triste mémoire.
          J'ai eu le plaisir et l'honneur de rencontrer des français, dignes de la france que j'aime, qui m'ont appris énormément sur le pays de mes ancêtres et mon pays adoptif, de Zola, de Jaurès, Sartre et tant d'autres.
          A mon tour de continuer cette belle oeuvre auprès des jeunes et des moins jeunes. Un seul but: dire la vérité pour éviter la récidive.
          Ne jamais tomber dans ce cercle vicieux et condamner un peuple: ne jamais oublier, Dreyfus, Mandouze, Aleg, Fanon et tant d'autres qui font honneur à la France et à toute l'humanité.
          Et Ben M'hidi, Ben bouali, Abane, Amirouche et tant d'autres aussi, les remercient d'en haut d'avoir choisi l'équité.

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          • #6
            L'Algérie n'a pas à demander des excuses à la Turquie parce que celle ci ne s'amuse pas à promulguer des lois glorifiant leur méfaits concernant l'Algérie(ceci dit bien moindre que ceux de la France). De plus l'Algérie n'a pas à demander des excuses à la France pour son passé, mais on est en droit de ne pas accepter qu'elle s'amuse à nous pondre des lois telles que celle du 23 février 2005.La France à son passé, qui a été glorieux par bien des cotés mais aujourd'hui elle doit vivre avec la réalité et non pas provoquer ses voisins aux dépends d'un traité qui aurait pu étre une bouffée d'oxygéne...
            Enfin il est tout à fait normal que l'héritage Français disparaissent car c'est tout simplement notre culture arabo-amazigh qui remonte et que l'on retrouve

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            • #7
              Très bonne remarque Traks

              L'Algerie est très grande et l'avenir lui est ouvert .
              Ouvrir les coeurs , voilà un objectif noble .

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              • #8
                Il y a des choses que je ne comprend pas du tout.Ce sont :
                1) Le refus de la france de remettre les archives des 132 ans de colonisation à l'algérie.Bizarre tout de même.
                2) Le refus de la france de donner la répartition des champs de mines sur nos frontières.Ces engins meurtriers tuent encore.
                3) Le refus de la france de donner le nombre d'algériens déportés et vers quels endroits précisément.
                4) Le refus de la france de donner la géographie et l'emplacement des zones contaminées par leurs essais nucléaires.L'éxistence ou pas et le nombre des cobayes humains.
                5) Le refus de la france de reconnaitre l'implication des anciens combattants algériens, souvent malgré eux, dans la défense de ce pays.Etc.

                Beaucoup de refus adressés à un "allié" souhaité.Un traité en prime.De qui se moque t-on ?.

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                • #9
                  DE NOTRE GEULES DE BOUGNOULES
                  t as pas compris que pour ces suffisants nous sommes toujours de bougnoules
                  J'ai l'impression, malheureusement, que t'as raison marin.

                  L'autre jour j'ai suivi une émission de la télé française france2 et l'invité était jean daniel le directeur du nouvel obs.Un juif pied-noir, sois-disant ami de l'algérie.Il a même été décoré par boutef l'année dernière.Ce monsieur, qui ne rate aucune occasion de critiquer les allemands ou même les français pour leurs attitudes contre les juifs, a "conseillé avec insistance" à son ami" boutef d'arrêter d'embêter la france avec cette histoire et que la france n'a pas à se repentir ni demander pardon.Evidement pour lui et ses semblables il n'était pas question d'arrêter "d'embêter" les allemands et les français pour les crimes commis contre leurs frêres juifs.Le deux poids deux mesures même dans la souffrance.Minable et inqualifiable.

                  Qd on voit l'hypocrisie de ces gens, je dirais même leur indécence je ne peux que rester zen, debout et fier comme le djurdura ou l'ouarsenis et conseiller à nos responsables de faire toute la lumière sur notre histoire tragique, de l'enseigner à tous nos enfants et surtout de faire des commémorations grandioses à chaque date d'anniversaire.Il y va de notre dignité et de notre avenir.

                  Quant à tous ces "conseillers et leurs suppôts", balayons cette vermine avec application ou dédain.

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                  • #10
                    Ces chibanis sont bien obligés de faire la comparaison, je crois que la comparaison est économique, l'Algérie est passé d'un systéme capitalistes à un systéme socialiste, et c'est là ou il y a critique, elle est passé d'un systéme coloniale teinté d'un certain libéralisme à un systéme dictatorial tienté de socialisme, et je crois que le peuple n'adhére pas au passé coloniale mais regrette le volet capitaliste et libérale et surtout démocratique qui n'a pas suivi aprés 62, et c'est là ou il y a regret pour les chibanis.
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                    • #11
                      Ttes les relations humaines reposent sur un raport de force: mental, intellectuel ou économique.
                      On peut bomber le torse, gesticuler, brailler, ceci n'y changera rien.
                      Présentez-vous à un bureau et montrer votre carte de visite et votre cas est, soit rejeté, soit étudié.
                      Imaginez, au poste de police des frontières un travailleur émigré au chômage et Zerhouni, directeur du fameux labo américain !
                      Vous allez me dire que ce n'est pas tout. Mais l'expérience en vaut la peine.
                      Les rapports entre Etats est identique. Chaque pays cherche les intérêts de son peuple. ( Ceci va de soi dans un pays démocratique et où les représentants politiques sont des élus).
                      Mais, il faut avouer, malgré les arguments louables et justes du président Bouteflika, il serait souhaitable d'être un peu plus pragmatique et chercher l'intérêt de l'Algérie, donc des algériens. Pourquoi aucun autre pays ex-colonisé ne dit mot? C'est ce qui s'ingularise l'Algérie, me dis-je.
                      Mais comme la politique a ses secrets, je reste optimiste pour l'avenir.

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                      • #12
                        Bonjour Tariqlr


                        L'Algerie avancera avec ou sans ses excuses .
                        Rien ne dévirat son dynamisme vers l'obtention d'un Etat de droit fort .
                        Rien ne dévirat son dynamisme vers l'obtention d'un Etat démocratique .

                        Pourquoi aucun autre pays ex-colonisé ne dit mot
                        Parce que jamais je ne pourrais me montré indigne des Algeriens et des Algeriennes qui se sont sacrifier pour mon droit à la liberté et mon droit à dire ce que bon me semble .

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                        • #13
                          l'algérien à encore de la fierté !

                          Commentaire


                          • #14
                            Ttes les relations humaines reposent sur un raport de force:
                            exactement.et on ne respectera jamais un pays faible.
                            quand on voit ce que font subir aux palestiniens ,irakiens les supposés défenseurs des droits de l'homme..

                            Commentaire


                            • #15
                              je me demandais qui pouvait ecrire un article aussi puant de nostalgie de la presence francaise, quand j'ai enfin lu le nom de l'auteur et du journal.... je ne vois pas en quoi un retour au francais ou bien se contenter du partenariat economique francais serait un bienfait... s'il faut avoir une politque des langues plus competitive, vaut mieux miser sur l'anglais.. c un article tres partial et les temoins choisis sont parfaits pour sa these si tant est qu'ils existent
                              Dernière modification par amarimaa, 05 juillet 2006, 23h23.
                              Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                              Dionysios Solomos

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