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La Banque d'Algérie distille une évaluation choc des réserves disponibles en devises

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  • La Banque d'Algérie distille une évaluation choc des réserves disponibles en devises

    La Banque d'Algérie distille une évaluation choc des réserves disponibles en devises

    Le Quotidien d'Oran - 24/07/12 - par Salim Hairouz

    Les réserves de change, près de 200 milliards de dollars, sont un sujet de polémique récurrent. Une source à la Banque d'Algérie a accepté, sous réserve d'anonymat, de donner plus d'éclairage sur la gestion des réserves de change et remet en question beaucoup d'idées reçues. De manière abrupte on apprend que les 200 milliards de dollars de réserves sont déjà en circulation en dinars. La richesse de l'Etat est limitée aux seuls 70 milliards de dollars du Fonds de régulation des recettes (FRR).

    Pour mieux faire comprendre le la gestion des réserves de changes, notre source prend l'exemple le cas d'un baril de pétrole que Sonatrach vend à 100 dollars. "Une fois les 100 dollars encaissés par Sonatrach, la loi oblige l'entreprise pétrolière à les céder à la Banque centrale" explique-t-il. La Banque centrale va par la suite créer l'équivalent de ces 100 dollars en dinars. "Sonatrach vend d'une certaine manière ces devises à la banque centrale qui la paye en dinars, ainsi Sonatrach voit son compte crédité d'à peu près 7000 DA selon le taux de changes effectif". Au titre de la fiscalité pétrolière, l'Etat prélève 70 % de ces 7000 DA. Cela donne 5600 DA prélevés par l'Etat qui vont dans le trésor public pour être ensuite injecté dans l'économie. Il reste 1400 dinars dans le compte de la Sonatrach à la Banque extérieure d'Algérie (BEA). "Les réserves de change, c'est quoi? Et bien ce sont tout simplement les 100 dollars que Sonatrach a vendu à la banque centrale" explique notre source. Ces réserves sont gérées d'une manière prudentielle et placées en général en titres souverains. La Banque centrale Algérienne achète par exemple la dette américaine, japonaise, française ou autre... "Tant que ces pays-là existent, l'argent placé par la banque centrale existera également, donc il n'y a aucun risque que cet argent disparaisse" note-t-il avec une pointe d'humour.

    L'ETAT NE DISPOSE QUE DES 70 MILLIARDS $ DU FRR

    Notre source remet en cause plein d'idées reçues sur les réserves de change, comme celui de croire que le gouvernement peut y puiser comme bon lui semble. Les réserves de change ne peuvent être récupérées que par la Banque Centrale… pour les placer quelque part. Mis à part la banque centrale, personne ne peut disposer de ces réserves de changes, à moins de donner leur équivalent en dinar à l'institut d'émission. «Il ne pas faut pas l'oublier, la Banque Centrale les a pratiquement achetées ces devises. Donc si le gouvernement, une entreprise ou un particulier veut en reprendre une partie, ils devront payer leur équivalent en dinars à la banque centrale". Le gouvernement ne dispose pas d'un tel argent car sur «les 7000 DA que la banque centrale a créé pour acheter les 100 dollars, il ne reste pratiquement pas grand-chose, L'Etat a payé des employés, des entreprises, il a acheté des biens d'équipement et des services. Ce qui fait que l'équivalent en dinars des 100 dollars a déjà été en grande partie dépensé et il se trouve entre les mains des ménages et des entreprises. C'est ce qui s'appelle injecter l'argent dans l'économie" explique notre source. Sa conclusion est sans pitié pour plein d'idées reçues. Les réserves de change ne sont pas une richesse car ce n'est pas de l'épargne. «La seule richesse de l'Etat ce sont les 70 milliards de dollars que contient le fonds de régulation des recettes" explique-t-il.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Et tu plussoies à cette explication simpliste du taux de change?

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    • #3
      Au vu de ce qu'on peut lire ici et là, par certains leaders politiques de surcrois, ou d'autres imminents journalistes, un peu de pédagogie ne fait pas de mal...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Le Quotidien d'Oran est le journal algérien le plus pertinent s'agissant des question économiques.

        Je trouve cet article fort intéressant vu qu'il permet à tout un chacun de comprendre les mécanismes de la fiscalité pétrolière, les réserves de change ainsi que la supposée richesse de l'algérie.

        Ce qu'il a juste oublié de mentionner, c'est que les intérêts rapportés par les placement de la banque d'algérie ne sont pas rapatriés !
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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        • #5
          Ce qu'il a juste oublié de mentionner, c'est que les intérêts rapportés par les placement de la banque d'algérie ne sont pas rapatriés !
          Il ne peuvent être rappatriés car ce sont des devises. A moins de les stocker dans un coffre fort en les transformant en Précieux, il est bien plus pertinent de les réinvestir...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Et tu partages l'idée selon laquelle : "Les réserves de change, c'est quoi? Et bien ce sont tout simplement les 100 dollars que Sonatrach a vendu à la banque centrale"?

            Commentaire


            • #7
              Et tu partages l'idée selon laquelle : "Les réserves de change, c'est quoi? Et bien ce sont tout simplement les 100 dollars que Sonatrach a vendu à la banque centrale"?
              Je ne suis pas économiste, mais si on veut vulgariser le processus, je trouve que c'est correcte, corrige moi si je me trompe !

              La banque centrale, édite elle même des dinars pour contrer cette valeur et me cet argent en circulation. Depuis l'embellie économique en algérie, tous les salaires des fonctionnaires ont plus que doublé et le revers de la médaille c'est l'inflation qui s'est mise aussi vite de la partie.

              On n'est pas à l'abri de ponctions salariales dans un futur proche, si les prix du pétrole ne se maintiennent pas au dessus de 100$ ou bien si la production algérienne baisse drastiquement.
              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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              • #8
                Et tu partages l'idée selon laquelle : "Les réserves de change, c'est quoi? Et bien ce sont tout simplement les 100 dollars que Sonatrach a vendu à la banque centrale"?
                A mon avis, le journaliste a pas précisé que ce n'est qu'un exemple donné par le fonctionnaire en question.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Massnssen,

                  Désolé, la question était posée pour OTT.

                  Commentaire


                  • #10
                    Je ne suis point connaisseur en banque/finances.

                    Mais,j'ai compris à peu près le fonctionnement de la banque centrale d'algérie qui émets dans le circuits autant d'équivalent de dinars que des dollars reçus des exportations.

                    La seule question qui me taraude est que :

                    les 200 milliards de réserves de change épargnés jusqu'à ce jour, sont bien quelques parts déposés dans des banques ? Non ?!

                    Ces 200 milliards sont donc bien une réalité !

                    A qui appartiennent-ils ???

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                    • #11
                      Je n'ai rien compris.
                      La vente des hydrocarbures a rapporté 200 ou 70 milliards de dollars?
                      Si c'est juste 70, alors pourquoi évoquer 200 à tout moment?
                      Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

                      Commentaire


                      • #12
                        pourquoi il faut faire une these d'etat pour comprendre notre economie de rente

                        en algerie tout a été nationalisé donc plus de proprieté privée ...l'etat c'est rnaformé en une grande famille....le pere de la famille c'est officielemnt le president et la reunion de famille se fera au gouvernment..

                        l'economie est simple le pere doit toujours ramener la sahfa a la maison

                        il dit a ses femmes (les wilaya, ou les prefectures) sachant qu'en france et ici; les presidents sont polygame '' cha khasse el youm??'' en france
                        ''tu te manques de toi aujordhui'' et la femme repondra
                        jib zite wal khoubz wa limonade en france elle dira'' apportes du pain et s'il te plait un bon vin rouge tout le reste est au congelateur''

                        ces pays là ont besoin de savant economiste pour les gerer????

                        La preuve sarko etait president

                        Commentaire


                        • #13
                          Ces 200 milliards sont donc bien une réalité !

                          A qui appartiennent-ils ???
                          une partie est dans les banques !! Les ménages algériens n’ont jamais été aussi riches et la valeur totale de leurs avoirs auprès du secteur bancaire dépasse désormais le montant de 2800 milliards de dinars, soit près de 35 milliards de dollars. La Banque d’Algérie note que « l’importance accrue des dépôts en dinars des ménages, alimentée par l’augmentation des revenus salariaux et des transferts budgétaires,

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                          • #14
                            Je ne suis point connaisseur en banque/finances.

                            Mais,j'ai compris à peu près le fonctionnement de la banque centrale d'algérie qui émets dans le circuits autant d'équivalent de dinars que des dollars reçus des exportations.

                            La seule question qui me taraude est que :

                            les 200 milliards de réserves de change épargnés jusqu'à ce jour, sont bien quelques parts déposés dans des banques ? Non ?!

                            Ces 200 milliards sont donc bien une réalité !

                            A qui appartiennent-ils ???
                            Bonjour Sidmark,

                            Comme les réserves de change sont par définition des devises, au lieu de les stocker dans un coffre fort, celui de la banque centrale, elle les place en bon du trésor et autres fonds d'investissement. Cela à rapporté 6B$ cette année. La banque centrale gére ainsi la convertibilité du dinars, si un opérateur dans le cadre d'une opération d'import de bien ou services, rappatriement de dividendes, demande à la banque centrale des devises, une opération de change est effectuée et la banque centrale puise ainsi sur les réserves de change.

                            Le placement de ces réserves ont ainsi comme objectif pour une partie évaluée par la BC d'être liquéfiées facillement (transformables en cash), à risque maitrisé, notement des risque de change (elle sont placés dans un panier de devises), et à rentabilité maximum. Aujourd'hui, les actifs qui présentent ce genre de caractéristique sont les dettes souvraines. Le marché des actions ou des matières premières est beaucoup trop risqué...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Je n'ai rien compris.
                              La vente des hydrocarbures a rapporté 200 ou 70 milliards de dollars?
                              Pour encore "plus simplifier", elles ont rapportés bien plus des 200 milliards, sur lesquels Sonatrach paie des taxes à l'état 70% en dinars, fait ses investissements en dinars et devises... les 200 milliards représentent le solde des entrées et sorties de devises, tout opérateur compris biensur, et les 70 milliards représentent l'argent des impots pétroliers que l'état garde en dinars de coté dans un Fond de régulation des recettes, pour pallier aux chocs pétroliers, et continuer à payer ses fonctionnaires si le pétrole baisse, et ses rentrées en impots pétroliers baissent en conséquence, tout ce qui dépasse un prix de pétrole fixe sur lequel le budget ordinaire est calculé est mis dans ce fond de régulation. Aujourd'hui ce prix du brut de référence est, sauf erreur de ma part, autours de 37$...

                              Le budget 2012 est construit sur un prix de pétrole de 90$, soit une base fiscale de 63$ donnant des recettes de 3.705,8 milliards de dinars <=> 50 milliards de $ (70% d'impots pétroliers), une part va au budget ordinaire (26$ => 1.529,4 millairds de dinars <=> 20,7 milliards de $) et le reste va au fond de régulation des recettes FRR (37$ => 2.176,4 millairds de dinars => 29,4 milliards de $). Les 70 milliards de $ représentent ainsi le cumul sur plusieurs années des 29 milliards de $ qui n'ont pas été dépensés.

                              Les impots pétroliers représentent grosso modo 45% des recettes totales ordinaires de l'état équivalents à 3455.6 milliards de dinars, mais représentent en réalité 65.8% de recettes totales (compris du FRR). Les dépenses prévues pour 2012 sont de 7428.7 millairds de dinars, soit un déficite monstrueux qui vaut 25,4% par rapport au PIB. Ce déficite est couverte en partie par le FRR.

                              Si c'est juste 70, alors pourquoi évoquer 200 à tout moment?
                              Beaucoup d'ignorance, et parfois un jeu malsain de certains politiciens et journalistes...
                              Dernière modification par ott, 25 juillet 2012, 10h49.
                              Othmane BENZAGHOU

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