Cercle Finance
Vers 13 heures ce mardi, la prochaine échéance du contrat sur le baril de Brent de mer du Nord se tassait de 0,1% à 103,2 dollars, imité par le baril WTI américain qui cédait 0,02% parallèlement 0,02% à 88,1 dollars.
La tendance est effectivement sombre du point de vue macroéconomique, alors que l'intensité de l'activité a un impact direct sur la demande de pétrole. En Europe, la crise des dettes souveraines périphériques de la zone euro ne connaît pas de répit. Les spéculations sur une sortie de la Grèce de la zone euro (dit parfois scénario Grexit) vont bon train, ce qui ne serait pas sans conséquences financières pour les autres Etats. En Italie et en Espagne, ce sont les collectivités locales qui posent maintenant problème, en plus des Etats et des banques.
Semblant signer la généralisation des problèmes souverains sur le Vieux continent, l'agence de notation-crédit Moody's a révisé de stables à négatives les perspectives associées aux notations Aaa des dettes de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. En cause à ce qui pourrait être le prémisse d'une dégradation des dettes correspondantes : les incertitudes grandissantes sur la sortie de crise en zone euro.
Cependant, les facteurs haussiers n'ont pas dit leur dernier mot. En effet, l'indice flash PMI du secteur manufacturier chinois - calculé par HSBC - a rebondi à 49,5 en juillet, contre 48,3 en juin, ce qui a permis de soutenir la Bourse de Hong Kong ce matin (+0,1%).
Une bonne nouvelle pour l'économie chinoise et aussi pour le pétrole : en effet, selon le dernier BP Statiscal Yearbook, la consommation de pétrole de la Chine (numéro 2 mondial après les Etats-Unis) a progressé de 5,5% l'an dernier, contre + 0,7% au niveau mondial. Elle représentait alors 11,4% de la demande mondiale de brut.
Enfin, n'oublions pas que la mise en place des embargos européen et américain contre l'Iran continue de peser sur les approvisionnements. En 2011, ce pays représentait quelque 4,3 millions de barils/jour de production (5,2% du total mondial).
Vers 13 heures ce mardi, la prochaine échéance du contrat sur le baril de Brent de mer du Nord se tassait de 0,1% à 103,2 dollars, imité par le baril WTI américain qui cédait 0,02% parallèlement 0,02% à 88,1 dollars.
La tendance est effectivement sombre du point de vue macroéconomique, alors que l'intensité de l'activité a un impact direct sur la demande de pétrole. En Europe, la crise des dettes souveraines périphériques de la zone euro ne connaît pas de répit. Les spéculations sur une sortie de la Grèce de la zone euro (dit parfois scénario Grexit) vont bon train, ce qui ne serait pas sans conséquences financières pour les autres Etats. En Italie et en Espagne, ce sont les collectivités locales qui posent maintenant problème, en plus des Etats et des banques.
Semblant signer la généralisation des problèmes souverains sur le Vieux continent, l'agence de notation-crédit Moody's a révisé de stables à négatives les perspectives associées aux notations Aaa des dettes de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. En cause à ce qui pourrait être le prémisse d'une dégradation des dettes correspondantes : les incertitudes grandissantes sur la sortie de crise en zone euro.
Cependant, les facteurs haussiers n'ont pas dit leur dernier mot. En effet, l'indice flash PMI du secteur manufacturier chinois - calculé par HSBC - a rebondi à 49,5 en juillet, contre 48,3 en juin, ce qui a permis de soutenir la Bourse de Hong Kong ce matin (+0,1%).
Une bonne nouvelle pour l'économie chinoise et aussi pour le pétrole : en effet, selon le dernier BP Statiscal Yearbook, la consommation de pétrole de la Chine (numéro 2 mondial après les Etats-Unis) a progressé de 5,5% l'an dernier, contre + 0,7% au niveau mondial. Elle représentait alors 11,4% de la demande mondiale de brut.
Enfin, n'oublions pas que la mise en place des embargos européen et américain contre l'Iran continue de peser sur les approvisionnements. En 2011, ce pays représentait quelque 4,3 millions de barils/jour de production (5,2% du total mondial).