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Qui fait flamber la chorba ?

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  • Qui fait flamber la chorba ?

    Mauvaise volonté politique
    Le Ramadhan en Algérie s’installe dans la répétition d’une “comédie” qui finit par lasser les citoyens : flambée des prix des produits de large consommation, absence des agents de contrôle sur le terrain, système de régulation de l’État très insuffisant. Résultat : le pouvoir d’achat des ménages est laminé, encore une fois, sous les yeux indifférents de nos gouvernants. Nouveauté de cette année : l’appel au boycott des viandes par la Fédération algérienne des consommateurs. Une initiative à encourager, même si son impact sur les prix n’a pas été déterminant. La symbolique de cette action de sensibilisation revêt une grande importance : l’essentiel de l’équation des prix, du moins une partie non négligeable, est détenu par les consommateurs. Leur comportement influe de manière très sensible sur l’évolution des prix. Sur ce plan, nous en sommes encore au stade de l’apprentissage. Pour plusieurs raisons : l’État n’utilise pas suffisamment les médias pour sensibiliser sur les bonnes pratiques de consommation pendant le Ramadhan. Les associations de consommateurs très actives se comptent sur les doigts d’une seule main. Concernant l’organisation des marchés, la mauvaise volonté politique paraît évidente. Le laisser-faire caractérise nos espaces commerciaux pendant ces premiers jours de Ramadhan. L’encadrement des marchés de gros des fruits et légumes par les pouvoirs publics est tel, aujourd’hui, qu’il ouvre grandes les portes aux ventes illicites : transactions en dehors des enceintes commerciales sans facturation, échanges où interviennent plusieurs mains au point qu’au stade final le prix aura été multiplié par deux ou trois. Conséquence, en dépit d’une offre abondante, les fruits sont devenus hors de portée de la majorité des ménages en cette période de «rahma». Les lenteurs dans la mise en œuvre du plan de réalisation des marchés de gros et de détail constituent l’autre indice de la mauvaise volonté publique. Ce programme date d’au moins une décennie. Un signe de l’absence de suivi par les pouvoirs publics. L’autre “farce” de ce Ramadhan est le système de régulation piloté par la SGP Proda dans le domaine des viandes : on annonce 600 points de vente de viande de bœuf importée et de poulet à moindres prix à travers le territoire national sans qu’une large publicité sur leur répartition accompagne l’installation de ce réseau. Résultat des courses, peu de citoyens connaissent aujourd’hui le lieu d’implantation de ces points de vente. À première vue, ces commerces, comme l’année dernière, ne sont pas implantés, pour la plupart, dans les quartiers populaires, les grands centres de consommation. En fin de compte, l’anarchie sur nos marchés, qui dure depuis des décennies, a une explication. La réponse renvoie à la nature du système de gouvernance : “La complicité de certains responsables au plus haut niveau de l’État avec les lobbies de l’importation, de l’informel et les filières de la contrebande”, confient des sources concordantes proches du sérail. Cette situation de laisser-faire a été d’autant plus accentuée par la navigation à vue actuelle, encouragée par l’absence de nomination d’un gouvernement depuis la confirmation du résultat des législatives en mai 2012.

    liberte
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    chegevara
    Qui fait flamber la chorba ?
    Lahrissa !!!!!!
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      c,est la hrira marocaine!!!!!!!!!!

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