Les communes des Mnahbas et Ouled Dlim visées en priorité
Plutôt qu’un état des lieux des zones rurales, le wali de la région Tensift Haouz, Mounir Chraibi, a présenté devant le Conseil préfectoral une feuille de route assez ambitieuse.
Il s’agit de projets en cours de réalisation et d’autres programmés à l’horizon 2007. «C’est notamment en matière d’infrastructures que les efforts seront renforcés», indique-t-il.
Longtemps, les élus ont pointé la croissance à deux vitesses de la région de Marrakech, avec une ville mise au niveau des standards internationaux et, paradoxalement, des zones rurales classées parmi les plus pauvres du Maroc. Lors d’une conférence de presse, tenue à l’issue de cette session préfectorale, le wali a tenu à apporter quelques précisions concernant ce dernier point: «Le taux de pauvreté dans le monde rural de la région est de 13,3% face à une moyenne nationale de 14,2%. Toutefois, les statistiques indiquent un taux de 30% pour la zone des Mnahbas. D’où les grands projets qui y sont consacrés». De fait, avec Ouled Dlim, ce sont les deux communes qui battent le triste record de seuil de pauvreté. De nombreuses actions de soutien sont programmées également dans le cadre de l’Initiative nationale de développement humain (INDH).
A noter aussi, dans cette feuille de route, la restructuration de l’ensemble des douars et des quartiers insalubres ceinturant Marrakech. Six sont classés parmi les plus grandes urgences. Les travaux de réhabilitation devront y démarrer dès la semaine prochaine, comme le cas des Douar Coucou et Ouled Said.
Selon les responsables, les communes rurales devraient par ailleurs opérer un changement de 360° et s’attendre à une véritable mise à niveau sociale. La santé y occupe la part du lion avec la création de 12 centres de santé qui devraient être opérationnels d’ici deux mois. L’on compte aussi la rénovation de trois centres de santé à Sâada, Ouaha Sidi Ibrahim et à Agafay. Enfin, l’offre sanitaire devra s’agrandir vers la fin 2006 avec 4 nouveaux dispensaires qui seront pris en charge par le ministère de la Santé.
Autre défi des zones rurales de Marrakech, leur connexion au réseau d’alimentation en eau potable. Un point qui figure au cœur des priorités avec une enveloppe de près de 2 millions de DH qui sera financée par le Conseil et l’INDH. En projet également, la connexion de ces zones au réseau d’assainissement à l’horizon 2007.
Bref, tout un programme ambitieux qui ne pourrait avoir de durabilité sans création d’emploi, insiste Chraibi. «C’est pour cela d’ailleurs que les investissements touristiques notamment sont orientés de plus en plus vers les zones rurales», conclut-il.
Plutôt qu’un état des lieux des zones rurales, le wali de la région Tensift Haouz, Mounir Chraibi, a présenté devant le Conseil préfectoral une feuille de route assez ambitieuse.
Il s’agit de projets en cours de réalisation et d’autres programmés à l’horizon 2007. «C’est notamment en matière d’infrastructures que les efforts seront renforcés», indique-t-il.
Longtemps, les élus ont pointé la croissance à deux vitesses de la région de Marrakech, avec une ville mise au niveau des standards internationaux et, paradoxalement, des zones rurales classées parmi les plus pauvres du Maroc. Lors d’une conférence de presse, tenue à l’issue de cette session préfectorale, le wali a tenu à apporter quelques précisions concernant ce dernier point: «Le taux de pauvreté dans le monde rural de la région est de 13,3% face à une moyenne nationale de 14,2%. Toutefois, les statistiques indiquent un taux de 30% pour la zone des Mnahbas. D’où les grands projets qui y sont consacrés». De fait, avec Ouled Dlim, ce sont les deux communes qui battent le triste record de seuil de pauvreté. De nombreuses actions de soutien sont programmées également dans le cadre de l’Initiative nationale de développement humain (INDH).
A noter aussi, dans cette feuille de route, la restructuration de l’ensemble des douars et des quartiers insalubres ceinturant Marrakech. Six sont classés parmi les plus grandes urgences. Les travaux de réhabilitation devront y démarrer dès la semaine prochaine, comme le cas des Douar Coucou et Ouled Said.
Selon les responsables, les communes rurales devraient par ailleurs opérer un changement de 360° et s’attendre à une véritable mise à niveau sociale. La santé y occupe la part du lion avec la création de 12 centres de santé qui devraient être opérationnels d’ici deux mois. L’on compte aussi la rénovation de trois centres de santé à Sâada, Ouaha Sidi Ibrahim et à Agafay. Enfin, l’offre sanitaire devra s’agrandir vers la fin 2006 avec 4 nouveaux dispensaires qui seront pris en charge par le ministère de la Santé.
Autre défi des zones rurales de Marrakech, leur connexion au réseau d’alimentation en eau potable. Un point qui figure au cœur des priorités avec une enveloppe de près de 2 millions de DH qui sera financée par le Conseil et l’INDH. En projet également, la connexion de ces zones au réseau d’assainissement à l’horizon 2007.
Bref, tout un programme ambitieux qui ne pourrait avoir de durabilité sans création d’emploi, insiste Chraibi. «C’est pour cela d’ailleurs que les investissements touristiques notamment sont orientés de plus en plus vers les zones rurales», conclut-il.
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