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Il n'y a pas d'age pour réaliser son reve!!
Jean Saubrement, 72 ans, doyen des candidats au bac 2006, a enrichi lundi son curricum vitae d'un nouveau titre, le baccalauréat serie L, obtenu avec la mention bien, que l'ancien marin a accueilli avec "bonheur".
"Je ne vais pas bouder mon plaisir" a déclaré le nouveau lauréat, qui s'est précipité à 17H00 lundi au lycée Cézanne d'Aix-en-Provence pour éplucher les résultats. "Je suis heureux d'avoir retrouvé ce groupe de jeunes avec qui j'avais échangé de temps à autre des regards complices pendant l'épreuve. C'est un moment d'émotion très fort que d'avoir partagé l'angoisse de cette jeunesse" qui a réussi à "me faire oublier qu'il y a deux générations d'écart entre nous".
Si le nouveau bachelier a quelque peu souffert sur les épreuves anticipées de maths informatique et de SVT (sciences de la vie et de la terre) - "je pensais n'avoir que du français à passer" - , il se déclare en revanche satisfait d'avoir obtenu 15 en philo.
"J'ai travaillé pendant un an au CNED, je pense avoir fait ce qu'il fallait, mais il y a un vrai danger à s'égarer dans ce genre d'épreuve, et aussi quand on a mon âge, à faire étalage de sa culture, au risque d'être hors sujet".
Entouré de ses enfants dans sa villa de Bouc Bel Air, près d'Aix-en-Provence, Jean savoure sa joie. Commandant dans la marine marchande pendant quinze ans, sur toutes les mers du globe, il n'avait pu être admis en seconde et en était resté au BEPC. "Il y avait comme un petit manque, un chaînon manquant". Il entend désormais abandonner ses cahiers d'écolier et se replonger dans la lecture du journal Le Monde.
AP
Jean Saubrement, 72 ans, doyen des candidats au bac 2006, a enrichi lundi son curricum vitae d'un nouveau titre, le baccalauréat serie L, obtenu avec la mention bien, que l'ancien marin a accueilli avec "bonheur".
"Je ne vais pas bouder mon plaisir" a déclaré le nouveau lauréat, qui s'est précipité à 17H00 lundi au lycée Cézanne d'Aix-en-Provence pour éplucher les résultats. "Je suis heureux d'avoir retrouvé ce groupe de jeunes avec qui j'avais échangé de temps à autre des regards complices pendant l'épreuve. C'est un moment d'émotion très fort que d'avoir partagé l'angoisse de cette jeunesse" qui a réussi à "me faire oublier qu'il y a deux générations d'écart entre nous".
Si le nouveau bachelier a quelque peu souffert sur les épreuves anticipées de maths informatique et de SVT (sciences de la vie et de la terre) - "je pensais n'avoir que du français à passer" - , il se déclare en revanche satisfait d'avoir obtenu 15 en philo.
"J'ai travaillé pendant un an au CNED, je pense avoir fait ce qu'il fallait, mais il y a un vrai danger à s'égarer dans ce genre d'épreuve, et aussi quand on a mon âge, à faire étalage de sa culture, au risque d'être hors sujet".
Entouré de ses enfants dans sa villa de Bouc Bel Air, près d'Aix-en-Provence, Jean savoure sa joie. Commandant dans la marine marchande pendant quinze ans, sur toutes les mers du globe, il n'avait pu être admis en seconde et en était resté au BEPC. "Il y avait comme un petit manque, un chaînon manquant". Il entend désormais abandonner ses cahiers d'écolier et se replonger dans la lecture du journal Le Monde.
AP
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