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Nezzar : «Abdelhamid Brahimi n’a jamais approché le combat»

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  • Nezzar : «Abdelhamid Brahimi n’a jamais approché le combat»

    Dans la troisième partie de son interview à Ennahar TV, le général à la retraite Khaled Nezzar a rappelé la raison qui l’a poussé à s’adresser directement aux citoyens : «J’ai été interpellé d’une manière cavalière à El-Alia le 29 juin dernier et j’ai été étonné que les jeunes se fourvoient autant en erreur. J’ai voulu m’adresser à ces jeunes qui, en 1992, avaient entre 8 et 10 ans et qui cultivent de préjugés et empruntent des raccourcis parce qu’ils n’ont pas lu les six livres que j’ai écrits et qui traitent de ces problèmes», a-t-il précisé.

    Revenant sur la question lancinante de «hizb frança», et avant de charger Abdelhamid Brahimi, Khaled Nezzar a tenu à souligner qu’il était issu d’un village où 417 hommes sont tombés en martyrs, indiquant que la rue principale de ce village porte le nom des «Frères Nezzar», tous tombés au champ d’honneur, tandis qu’un cinquième a été fait prisonnier. A ce propos, il a dénoncé ceux qui sont derrière cette expression très en vogue, au premier rang desquels Abdelhamid Brahimi, dont il a retracé le parcours peu honorable aussi bien durant la Guerre de Libération qu’au lendemain de l’indépendance. «Durant la Révolution, Brahimi passait du bon temps dans les vergers, derrière les frontières tunisiennes». Parti trois ans à Alep, en Syrie, pour suivre une formation militaire, ce dernier n’a dû faire l’effort d’accompagner les nouveaux éléments de l’ALN, recrutés parmi les réfugiés, que jusqu’à la frontière : «Jamais il n’a demandé à traverser avec nous la ligne électrifiée, préférant retourner dans son paisible jardin, jusqu’à nouvel ordre». Brahimi, qui était censé rejoindre les unités combattantes de l’ALN, au vu de sa formation, a fini par servir de facteur pour le compte du chef d’état-major de l’époque, Ali Mendjeli, qui lui confiera, au cessez-le-feu, le commandement d’une des unités qui devaient se diriger vers la capitale, mais il préféra prendre la tangente, abandonnant hommes et matériel, dès que parvint à ses oreilles l’écho du différend entre le GPRA et l’état-major général. Au lendemain de l’indépendance, Brahimi, «qui s’est servi de la Révolution et ne l’a pas servie», refit surface et se rapprocha du même Ali Mendjeli, alors vice-président de l’Assemblée constituante, «par pur régionalisme», pour le supplier de lui octroyer un poste de responsabilité. Ce qu’il obtint, puisqu’il sera nommé wali d’Annaba, avant de solliciter deux bourses d’études aux Etats-Unis, pour lui et sa femme, auprès d’un autre responsable, lui aussi issu de la même région. Après sept ans «d’études», il rentre au bercail mais son diplôme est considéré caduc par les autorités scientifiques algériennes de l’époque qui exigeaient le bac pour lui accorder l’équivalence. Blasé, il «quémande» un poste auprès du secrétaire général au MDN et fini tout de même par obtient celui de conseiller économique au même ministère ; un poste qui fait presque rire le général Nezzar, «tant cette fonction n’a aucune espèce d’utilité dans une telle institution». Par la force des choses – mais aussi à cause des choix irréfléchis de la classe dirigeante de l’époque –, Abdelhamid Brahimi se retrouve Premier ministre sous Chadli, «par une espèce de jeu d’équilibrisme», explique le général Nezzar. Sa nomination à la tête du ministère du Plan puis du gouvernement sonnera le glas de l’économie nationale et préludera les catastrophes qui s’ensuivront. Dans une lecture raisonnée de l’histoire algéro-française, l’ancien ministre de la Défense a estimé, par ailleurs, que si l’Algérie devait demander des comptes à la France sur son passé colonial abominable, cette démarche devra concerner la période allant de 1932 à 1954, «car entre 1954 et 1962, nous étions entrés en guerre» : «La France devra demander pardon pour le génocide qu’elle a commis !», a déclaré cet ancien moudjahid de la base de l’Est : «Jusqu’en 1967, les têtes de Cheikh Bouziane et son fils étaient exposées dans un musée à Paris», a-t-il révélé, rappelant au passage les enfumades et «les colonnes infernales de Bugeaud qui exhibaient des têtes d’Algériens au haut des lances qu’ils plantaient tout autour des camps de toile établis à Annaba, à Alger et en Kabylie». Pour Khaled Nezzar, «ce n’est pas au gouvernement qu’il revient de réclamer le pardon à la France, mais aux historiens et aux citoyens». Le général Nezzar est également revenu sur plusieurs autres sujets importants, tels que les visées subversives d’Al Jazeera, «une télévision qui reçoit ses ordres de la base militaire américaine au Qatar et qui constitue un casus belli», l’amélioration des conditions de vie des soldats stationnés à Tindouf au milieu des années 1970, dans le cadre de l’affaire Amgala «sachant qu’à mon arrivée là-bas sur ordre de Boumediene, il n’y avait qu’un seul puits pour l’ensemble des 25 000 hommes mobilisés dans l’affaire du Sahara Occidental», ainsi que la désignation de Liamine Zeroual comme ministre de la Défense «car le mieux indiqué au vu de ses états de service au sein de l’armée quasi similaires aux miens».

    Sarah L.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    On peut citer Boumédienne et pas mal de faux moudjahidines!
    Dernière modification par mohoo, 28 juillet 2012, 10h56.

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    • #3
      Il est marrant le Général, à chaque fois "c'est la faute aux autres et, ce n'est pas lui", un de ces jours peut être il écrira "c'est x et pas moi" qui a donné l'ordre de tirer sur la population civile à Bab El Oued et dans les régions du pays, qui se sont soulevées lors des tragiques événements d'Octobre 1988, qui a fait 500 victimes.
      Khaled Nezzar a tenu à souligner qu’il était issu d’un village où 417 hommes sont tombés en martyrs, indiquant que la rue principale de ce village porte le nom des «Frères Nezzar», tous tombés au champ d’honneur, tandis qu’un cinquième a été fait prisonnier.
      Pour cela, l'histoire a démontré que dans une même famille, il se pourrait qu'ils y aient des antagonistes, l'un dans le camp des traitres et l'autre dans le camp des combattants libérateurs.
      Dernière modification par RoboCop, 28 juillet 2012, 12h01.
      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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      • #4
        La mafia. Franchement, on s'en fout de ce qu'il raconte vu qu'il peut dire ce qu'il veut.

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        • #5
          j'imagine qu'il rêve d'être candidat à l'élection présidentielle de 2014 !!!
          Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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          • #6
            C'est un simple monologue avec un journaliste "contradicteur" trop conciliant !

            Ce journaliste n'est présent que pour trouver les mots en arabe à ce général quasi analphabète.

            Et dire qu'il a été chef des armées !!

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            • #7
              En fait, Nezzar a été déclaré moujahid sans les témoins. Il dit ne pas avoir besoin de témoins moujahidines puisque la France est le premier témoin!

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              • #8
                et empruntent des raccourcis parce qu’ils n’ont pas lu les six livres que j’ai écrits
                Excusez-moi, je me suis arrêté là!
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                • #9
                  Pourtant c'est le seul Général qui a écrit des livres. Je ne connais pas qu'ils lui ont répondu ou contester ses dires. Moi je pense qu'il assume et qu'il est prét á affronter saes détracteurs. Il se donne beaucoup de peine pour etre compris, il demande á etre jugé tant qu'il est vivant.

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                  • #10
                    Pourtant c'est le seul Général qui a écrit des livres.
                    Ouais! Parait même qu'au dernières nouvelles, il est nominé pour le prix Nobel de littérature!
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #11
                      Ouais! Parait même qu'au dernières nouvelles, il est nominé pour le prix Nobel de littérature!
                      Du coup, il a réussi à couper l'herbe sous les pieds de tous les écrivains Algériens, à leur tête l'académicienne Aissa Djebar.
                      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                      • #12
                        Pourtant Nezar est le seul officier supérieur qui défend l'honneur de l'ANP.Il a fait les grandes ecoles militaires et il est loin d'être analphabéte. Il merite toute notre considération au moins pour avoir empêche l'Internationale islamiste de prendre possesion de notre pays et d'installer un ordre noir.
                        "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

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                        • #13
                          Nezzar : «Abdelhamid Brahimi n’a jamais approché le combat»
                          Et c'est un harki qui a servi dans l'armée française qui le dit

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                          • #14
                            Brahimi lui a repondu en 2009

                            C’est à Constantine, où j’exerçais comme maître d’internat au lycée franco-musulman, que j’ai adhéré en 1955, à l’âge de 19 ans, au FLN sous la direction du frère si Mostafa Boughaba, encore en vie. En 1956, je rejoins l’ALN dans la wilaya 2 où j’ai côtoyé le frère dirigeant Lakhdar Bentobbal et où j’avais fait la connaissance des dirigeants historiques défunts comme Zighoud Youcef, Salah Boubnider (connu sous le nom de Sawt el Arab) et d’Ali Kafi, toujours en vie.

                            En 1957, j’étais aux frontières algéro-tunisiennes en compagnie du frère Yazid Benyezzar pour procéder à l’acheminement de l’armement et des munitions vers la wilaya 2. De là, j’ai été envoyé par le frère colonel Ouamrane à l’Ecole Militaire de Syrie à Homs et non pas à Alep comme le prétend M. Nezzar. Nous étions uniquement cinq Algériens à avoir fréquenté cette Ecole Militaire qui formait des officiers d’active sur la base du programme de Saint Cyr. J’y étais en compagnie des frères (par ordre alphabétique) Hocine Benmallem, Abderrezzak Bouhara, Kamal Ouarsti et Larbi Si Lahcène.

                            En 1959, après notre sortie de l’Ecole Militaire, nous avons rencontré au Caire le frère Krim Belkacem, alors ministre de la Guerre. Il nous a demandé de rejoindre l’Ecole des cadres, située dans la région du Kef en Tunisie, comme instructeurs. Le frère Bouhara et moi-même avions insisté pour rejoindre les unités de combat et de rentrer à l’intérieur. Il nous a répondu qu’il était d’accord, mais que nous devions d’abord aller à l’Ecole des cadres pour une période de 3 à 4 mois. Nous avons accepté ce deal.


                            Au cours de l’été 1959, j’ai rencontré aux frontières le frère Ali Kafi qui venait de l’intérieur pour se rendre à Tunis pour participer à la réunion historique des 10 colonels qui avait duré plus de 3 mois, en préparation de la réunion du Conseil de la Révolution qui s’est tenue par la suite à Tripoli. Il m’a demandé de l’accompagner à Tunis pour l’assister dans la traduction des documents rédigés en français. J’ai accepté. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses inédites et ceci a contribué à m’éclairer sur les aspects cachés de la crise que couvait la Révolution et à améliorer ainsi ma formation politique.

                            Après la réunion des colonels, je reviens aux frontières, où je tentais avec le frère Yazid Benyezzar de franchir les lignes électrifiées Challe et Morice. Après plusieurs tentatives, le frère Yazid est tombé au champ d’honneur, alors que je n’étais pas loin de lui. Je poursuivais mes tentatives de rentrer à l’intérieur en compagnie du frère Mohammed Atailia, jusqu’au jour où au cours d’une tournée de reconnaissance en plein jour, nous avons été repérés et attaqués par l’aviation et l’artillerie françaises. Le frère Atailia réussit à abattre un avion de reconnaissance avec son fusil Mass 49. Les combats deviennent plus violents et c’est ainsi que le frère Atailia a été gravement blessé au bras, un autre djoundi est tombé au champ d’honneur, un autre a eu la jambe coupée, deux autres djounouds furent légèrement blessés. Nous avons réussis à les évacuer à dos de mulet jusqu’au PC de la Zone Nord où le frère Abderrahmane Bensalem mit à notre disposition une Land Rover pour l’hôpital à Ghardimaou puis à Béja.

                            En janvier 1960, le frère Boumediene, fraîchement nommé chef d’état major général me convoque à Ghardimaou et m’interdit de tenter désormais de traverser les lignes électrifiées, m’informe de sa stratégie et me propose de l’assister dans la formation de nouveaux bataillons avec le concours de 3 autres ex-officiers de l’armée française : le capitaine Zerguini, le capitaine Boutella et le lieutenant Slimane Hoffman. A la fin de cette mission, le colonel Boumediene me confie le commandement de la 7ème CLZN et désigne Khaled Nezzar à la tête de la 3ème CLZN. J’étais ainsi sur la ligne du front et je crois avoir dignement rempli mon devoir dans les différentes attaques que nous menions contre les troupes coloniales françaises jusqu’à l’indépendance « oul Hamdou li Allah ». Et Khaled Nezzar le sait bien, puisque nos unités respectives intervenaient dans la même zone.

                            Les attaques personnelles haineuses et indignes de Khaled Nezzar sont sans fondement et ce ne sont pas les témoins patriotes et sincères qui manquent pour confirmer ce que je dis.
                            Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                            • #15
                              On peut citer Boumédienne et pas mal de faux moudjahidines!
                              C'est vrai, pour devenir chef de wilaya ( 5 ) et colonel par la suite puis chef d'état major il faut vraiment être un harki !

                              Je me demande qui ont donné ces grades à Boumedienne, n'est ce pas les boss du FLN ( conseil de la revolution, 3B, GPRA, FLN...)

                              Comment la haine peut rendre certain aveugle, c'est fou !

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