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Marchés d'Oran : Le pain à 20 DA, le lait à...40 DA.

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  • Marchés d'Oran : Le pain à 20 DA, le lait à...40 DA.

    Les boulangers qui sont partis en congé annuel pendant le mois de Ramadhan ont pris en otage la population locale en la mettant dans un véritable pétrin!

    Le lait à 40 DA le sachet et le pain à 20 DA la baguette. Tels sont les tarifs des produits de première nécessité qui sont affichés, et qui ont doublé subitement, dans le marché de référence de la Bastille, situé au centre-ville d'Oran. Cette hausse illégale qui a concerné les deux produits, dont les prix sont pourtant soutenus et arrêtés par l'Etat, inquiète sérieusement les populations locales. Car le risque d'une éventuelle contagion vers d'autres produits de large consommation n'est pas écartée.

    Des commerçants sans vergogne agissent à leur guise en monopolisant, le marché local tout en bafouant les textes réglementaires alors que les autorités, censées défendre les populations, continuent à s'éterniser dans leur longue léthargie. Où sont donc passés nos vaillants députés qui ont, lors de leurs campagnes électorales, promis des miracles en s'engageant à ouvrir des bureaux de permanence qui serviront de lieux de collecte des doléances citoyennes. Que nenni, et que des paroles en l'air. Ces représentants du peuple, en compagnie des élus et cadres locaux de leurs partis, y compris ceux qui continuent à claironner qu'ils sont dans l'opposition, sont affairés dans les préparatifs des élections locales abandonnant totalement les populations les ayant propulsés à l'Assemblée nationale le 10 mai dernier. Pas un seul communiqué n'a émané de ces derniers qui, dans un passé qui remonte à la campagne électorale, se sont engagés à prendre en charge les problèmes sociaux des populations. A quel saint se vouer? Les populations continuent à prendre leur mal en patience alors que les raisons qui ont été avancées sont multiples.

    La demande a largement dépassé l'offre, car 20% des boulangers de la wilaya d'Oran sont partis en congé annuel. Ces derniers ont, dans le sillage d'une telle démarche, pris en otage les populations locales pour les mettre dans un véritable pétrin et ce, pendant le mois de forte consommation. Sur un autre registre, le marché d'Oran est livré à toutes les turpitudes faute d'appareils de contrôle, de suivi et de répression de la fraude. En effet, les habitants et les visiteurs d'Oran, qui encourent de hauts risques sanitaires, assistent, impuissants, à la montée fulgurante d'un phénomène qui est interdit et sévèrement puni par toutes les lois; la commercialisation, au su et au vu de tout le monde, de produits alimentaires arrivés à péremption. Ces derniers, dont la vente est assumée dans le cadre du commerce informel, sont cédés aux plus bas prix. Le constat est à relever un peu partout dans les marchés de la Bastille, El Hamri et Maraval qui se tient chaque vendredi. Là encore, toutes les instances en relation avec le commerce, dont la responsabilité est engagée, sont figées dans une inertie qui a dépassé toutes les bornes puisque le fait s'est généralisé. Ce n'est pas tout. En effet, des produits hautement sensibles aux chaleurs, et dans de mauvaises conditions de conservation, comme les produits laitiers, boissons gazeuses et jus, sont étalés à même le sol, exposés à toutes sortes de saletés et surtout avec la forte canicule qui continue de sévir ces derniers jours dans la plupart des villes de l'Ouest dont Oran. «Il ne manque qu'à nous faire goûter de la viande de baudet», a ironisé un chaland démoralisé à la vue des images désolantes qu'offrent quotidiennement les marchés de la deuxième ville du pays. En dépit de la mobilisation permanente de la quasi-totalité des éboueurs municipaux quant au nettoiement des marchés d'El Bahia, ces derniers ne sont pas propres faute de civisme. Les commerçants ne trouvent rien de mieux à faire que de laisser sur place leurs emballages qui s'entasse. D'autres, en procédant au nettoiement quotidien de leurs locaux, ne s'embarrassent pas à déverser leurs rejets liquides dans la rue.

    Par Wahib Ait ouakli - L'expression.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Le lait à 40 DA le sachet et le pain à 20 DA la baguette. Tels sont les tarifs des produits de première nécessité qui sont affichés, et qui ont doublé subitement, dans le marché de référence de la Bastille, situé au centre-ville d'Oran.
    20 DA la baguette? c'est pas assez. le tarif officiel devrait augmenter jusqu'à ce qu'on ne voit plus des sachets plein de morceaux de pain (à jeter) devant la porte d'entrée des immeubles.

    Les boulangers qui sont partis en congé annuel pendant le mois de Ramadhan ont pris en otage la population locale en la mettant dans un véritable pétrin!
    la population locale est dans le pétrin de ne pas pouvoir gaspiller le pain. c'est bien. c'est un geste pieux en ce mois de Ramadan.

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    • #3
      Salam Neutrino wa saha ramdanek,
      Mais c'est de l'informel avec des conditions d'hygiène désastreuses, déjà que l'hygiène dans les boulangeries n'est pas au top, imagine du pain qui est vendu en pleine rue et manipuler avec des mains, qu'on ne sait même pas où elles étaient avant de servir les clients qui sont mis devant le fait accompli.
      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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      • #4
        Salam. saha ramdanek.

        oui, j'ai bien compris que c'est de l'informel. et pour l'hygiène... no comment. mais le gaspillage est flagrant dans tout le pays. c'est évident que le prix de la baguette à 8 DA est dépassé...
        Dernière modification par Neutrino, 28 juillet 2012, 12h20.

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        • #5
          Surtout que ce pain n'est même pas bon.

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          • #6
            peut etre a oran ,dans ma ville il y'a aucune augmentation et meme pour ceux qui revendent le pain surtt c pas aussi cher que le prix annoncè a oran

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            • #7
              Surtout que ce pain n'est même pas bon.
              mais il coûte cher... à l'Etat.

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              • #8
                mais il coûte cher... à l'Etat.
                Les gens devraient faire leur propre pain, c'est pas si difficile à faire. Ce pain n'est même pas bon, il ne te rempli même pas le ventre tellement il est léger et en plus il devient élastique.
                Ou monter des boulangeries de qualité.

                Franchement, pour moi, ça c'est pas du pain.

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                • #9
                  Franchement, pour moi, ça c'est pas du pain.
                  entièrement d'accord. infecte et coûteux.
                  le pain est dégueulasse depuis l'apparition des boulangeries avec fours électriques. c'est pas du pain. c'est du gaspillage de blé.

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                  • #10
                    mais le gaspillage est flagrant dans tout le pays
                    Pour cela je suis d'accord, le gaspillage surtout pendant le mois du Ramadan, il n'y a pas de planification au sein des familles et, c'est tout le monde qui s'amuse à l'apprenti coursier, du coup, le soir ils se retrouvent avec 20 baguettes ou plus et parfois dans toutes les formes du pain, qui puissent exister en Algérie.
                    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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