Tweet
L'Espagne a décidé d'évacuer ses ressortissants et d'autres des camps de Tindouf.
Mesure de sécurité vu l'aggravation de la situation dans le secteur selon le ministre des AE espagnol
----
C’est un coup dur pour le Front Polisario et les réfugiés sahraouis à Tindouf. Jose Manuel Garcia Margallo, ministre espagnol des Affaires étrangères, a annoncé, ce samedi 28 juillet, la décision de son gouvernement de retirer tous les travailleurs humanitaires espagnols des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, rapporte le journal El País. Le responsable espagnol a justifié cette décision par des indications sur une « forte augmentation de l’insécurité dans la région ».
Trois humanitaires européens – deux Espagnols et une Italienne – ont été kidnappés en octobre dernier dans un camp de réfugiés sahraouis à Tindouf par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe terroriste qui cible particulièrement l’Algérie et les intérêts algériens. Ils ont été libérés le 18 juillet dernier. Selon un dirigeant du Mujao, ces libérations ont été obtenues en échange de celles de trois prisonniers islamistes « dans un pays musulman » qu'il n'a pas cité et du paiement d'une rançon dont il n'a pas donné le montant. Début mai, le Mujao avait réclamé le versement de 30 millions d'euros en échange de la libération de deux des trois otages – les deux femmes – et la libération de prisonniers détenus en Mauritanie.
Le Mujao détient quatre diplomates algériens enlevés en avril dernier à Gao, au nord du Mali. Il a revendiqué des attentats contre les gendarmeries de Tamanrasset et de Ouargla. « Le nord du Mali est devenu une base pour les terroristes », a expliqué Jose Manuel Garcia Margallo qui a indiqué que l’Espagne était favorable à une intervention militaire dans cette région.
TSA (et autres organes de presse)
Mesure de sécurité vu l'aggravation de la situation dans le secteur selon le ministre des AE espagnol
----
C’est un coup dur pour le Front Polisario et les réfugiés sahraouis à Tindouf. Jose Manuel Garcia Margallo, ministre espagnol des Affaires étrangères, a annoncé, ce samedi 28 juillet, la décision de son gouvernement de retirer tous les travailleurs humanitaires espagnols des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, rapporte le journal El País. Le responsable espagnol a justifié cette décision par des indications sur une « forte augmentation de l’insécurité dans la région ».
Trois humanitaires européens – deux Espagnols et une Italienne – ont été kidnappés en octobre dernier dans un camp de réfugiés sahraouis à Tindouf par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe terroriste qui cible particulièrement l’Algérie et les intérêts algériens. Ils ont été libérés le 18 juillet dernier. Selon un dirigeant du Mujao, ces libérations ont été obtenues en échange de celles de trois prisonniers islamistes « dans un pays musulman » qu'il n'a pas cité et du paiement d'une rançon dont il n'a pas donné le montant. Début mai, le Mujao avait réclamé le versement de 30 millions d'euros en échange de la libération de deux des trois otages – les deux femmes – et la libération de prisonniers détenus en Mauritanie.
Le Mujao détient quatre diplomates algériens enlevés en avril dernier à Gao, au nord du Mali. Il a revendiqué des attentats contre les gendarmeries de Tamanrasset et de Ouargla. « Le nord du Mali est devenu une base pour les terroristes », a expliqué Jose Manuel Garcia Margallo qui a indiqué que l’Espagne était favorable à une intervention militaire dans cette région.
TSA (et autres organes de presse)
Commentaire