Ce n'est pas juste les armes qui tuent....les médicaments contrfaits font des ravages .
Les faussaires et mafieux qui distribuent les faux médicaments se foutent de la vie des gens.....notre argent leur imteresse plus.
Pour se proteger de ces marchands de la mort, l'arme efficace reste la vigilence.
Souvent ça nous tente d'acheter tel ou tel produit, parce qu'il se fait rare, ou pour son tres bas prix...
Un pays comme l'Algerie, où on peut se procurer du n'importe quoi.....le danger est là ...Une sensibilisation aupres de la population est plus que souhaitée...
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D'apres l'OMS, un médicament contrefait est un « produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est, par conséquent, inefficace et souvent dangereux pour le patient ». Or, la contrefaçon prend des formes très diverses. Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques.
On peut résumer les principales formes de contrefaçons de la sorte : il peut s’agir de médicaments contenant les principes actifs authentiques du produit initial, mais avec un emballage imité ou sans emballage du tout. Le stockage en vrac de ces médicaments est une pratique répandue mais dangereuse. Un conditionnement de qualité est en effet essentiel à la protection du médicament contre la chaleur, l’humidité, le soleil...
Il arrive parfois aussi que la copie renferme bien les principes actifs requis, mais en quantité insuffisante par rapport à la version originale. Ou qu’elle renferme d’autres principes actifs que ceux présents du vrai médicament. Une porte ouverte à tous les abus. Il arrive enfin que le produit contrefait ne renferme aucun principe actif. Une sorte de placebo qui se pare du nom d’un vrai médicament. Cela peut entraîner des ravages, s’il est employé pour traiter des maladies potentiellement mortelles comme le paludisme, la tuberculose ou l’infection à VIH-Sida.
Près de 400 000 morts depuis 2001 en Chine, trente morts au Cambodge en 1999, 2 500 morts au Niger en 1995... Ce sont les rares chiffres connus, la partie visible de l’iceberg constitué des victimes des médicaments contrefaits ! Chaque année dans le monde, des centaines des femmes, d’hommes et d’enfants sont victimes de ce marché fondé sur la tromperie. Une industrie meurtrière qui touche particulièrement les pays en développement. Mais le monde riche n’est pas épargné. En 2004, près de 900 000 produits pharmaceutiques contrefaits auraient été saisis dans l’Union européenne !
Un médicament sur dix vendus dans le monde serait un faux. D’après une étude de la Food and Drug Administration (FDA) américaine en effet, les préparations contrefaites représenteraient plus de 10% du marché mondial. Soit 32 milliards de dollars de bénéfices par an ! Dans un pays comme le Cameroun , 70% des antipaludéens seraient contrefaits. Dans les pays de l’ex Union soviétique, entre 10% et 20% du chiffre d’affaires d’un produit sont le fait de… faux génériques. Et ces exemples pourraient être multipliés…
Les faux ne connaissent pas de frontières : du Viagra en France, du sirop contre la toux au Nigeria, des statines aux Etats-Unis. En 15 jours à peine au mois de mars, 360 000 cachets de faux Viagra ont été saisis par les douanes françaises à Roissy. En 2004 au niveau européen, plus de 800 000 boîtes de médicaments ont été interceptées.
La première victime bien sûr, c’est le consommateur. Floué, trompé, il ignore que son traitement sera inefficace, voire dangereux pour sa santé. Pour l’OMS, un médicament contrefait est un «produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est par conséquent inefficace et souvent dangereux pour le patient». Or la contrefaçon prend des formes très diverses. Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques.
Des fraudeurs… professionnels
«C’est un problème qui prend des proportions assez terrifiantes» enchaîne Christophe Zimmermann. «Les dernières statistiques publiées par l’Union européenne font état d’une progression de 241% du nombre de produits contrefaits interceptés aux frontières. Pour 2004, les douanes européennes ont saisi 800 000 contrefaçons de produits médicamenteux. C’est assez terrifiant dans la mesure où au niveau technicité déployée par les organisations de fraude c’est du quasi-parfait. Le consommateur ne fera plus aucune différence entre le vrai et le faux. Les médicaments arrivent sous blister, avec des hologrammes anti-contrefaçon contrefaits. Le Monsieur contrefaçon aux Etats Unis, Chris Israël déclarait récemment que plus de 50% et on arrive aux mêmes conclusions en Europe, que plus de 50% des médicaments vendus sur Internet étaient des faux.»
Dans les pays développés, le vrai danger, c’est donc Internet. Souvent les fraudeurs essaient d’attirer les patients par des prix attractifs. Comme nous le confirme Yves Juillet, Président du groupe de travail anti-contrefaçon au Leem, «Dans les pays en développement, la contrefaçon, c’est autour des produits de grande consommation comme les anti-infectieux, les anti-parasitaires, les anti-paludéens. Dans les pays comme les Etats-Unis, ce sont des produits à forte valeur ajoutée. Donc des produits assez chers que les gens essaient d’acheter en dehors du circuit pharmaceutique, pour éviter de payer trop cher. Alors on retrouve tous les traitements contre les troubles de dysfonctions érectiles, les anorexigènes, les hormones, les produits dopants. Et le consommateur n’a absolument aucune garantie de ce qu’il achète.»
C’est par ailleurs un commerce très difficile à contrôler. Car la durée de vie moyenne d’un site de vente de contrefaçons est de deux mois. Souvent l’hébergeur se trouve dans un pays, avec un nom de domaine enregistré dans un autre et l’entreprise dans un troisième. Pour eux-mêmes, les contrefacteurs ne prennent pas de risques.
Autre problème et de taille, il est extrêmement difficile pour les douaniers de contrôler le trafic sur la toile. Tous les médicaments arrivent par la poste. Aujourd’hui l’Union européenne dispose de 150 000 douaniers, pour un volume annuel qui porte sur des dizaines et des dizaines de millions de colis postaux. Impossible de tous les contrôler ! Le constat s’impose : la mondialisation des échanges a eu pour corollaire celle de la contrefaçon. Sous toutes ses formes.
«Nous voyons aujourd’hui des choses qu’on ne voyait pas il y a deux, trois ans. Nous avons de la contrefaçon d’eau minérale, de pommes, de dentifrices, de lames de rasoir» poursuit Christophe Zimmermann. «Tout ce qui s’achète, tout ce qui se vend. A partir de ce moment là, lorsqu’on connaît le rapport financier concernant les médicaments, n’ayez crainte, les organisations de fraude vont investir là-dedans. Et la toile malheureusement est un grand marché à ciel ouvert de faux.»
Sources: Destination santé
Les faussaires et mafieux qui distribuent les faux médicaments se foutent de la vie des gens.....notre argent leur imteresse plus.
Pour se proteger de ces marchands de la mort, l'arme efficace reste la vigilence.
Souvent ça nous tente d'acheter tel ou tel produit, parce qu'il se fait rare, ou pour son tres bas prix...
Un pays comme l'Algerie, où on peut se procurer du n'importe quoi.....le danger est là ...Une sensibilisation aupres de la population est plus que souhaitée...
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D'apres l'OMS, un médicament contrefait est un « produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est, par conséquent, inefficace et souvent dangereux pour le patient ». Or, la contrefaçon prend des formes très diverses. Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques.
On peut résumer les principales formes de contrefaçons de la sorte : il peut s’agir de médicaments contenant les principes actifs authentiques du produit initial, mais avec un emballage imité ou sans emballage du tout. Le stockage en vrac de ces médicaments est une pratique répandue mais dangereuse. Un conditionnement de qualité est en effet essentiel à la protection du médicament contre la chaleur, l’humidité, le soleil...
Il arrive parfois aussi que la copie renferme bien les principes actifs requis, mais en quantité insuffisante par rapport à la version originale. Ou qu’elle renferme d’autres principes actifs que ceux présents du vrai médicament. Une porte ouverte à tous les abus. Il arrive enfin que le produit contrefait ne renferme aucun principe actif. Une sorte de placebo qui se pare du nom d’un vrai médicament. Cela peut entraîner des ravages, s’il est employé pour traiter des maladies potentiellement mortelles comme le paludisme, la tuberculose ou l’infection à VIH-Sida.
Près de 400 000 morts depuis 2001 en Chine, trente morts au Cambodge en 1999, 2 500 morts au Niger en 1995... Ce sont les rares chiffres connus, la partie visible de l’iceberg constitué des victimes des médicaments contrefaits ! Chaque année dans le monde, des centaines des femmes, d’hommes et d’enfants sont victimes de ce marché fondé sur la tromperie. Une industrie meurtrière qui touche particulièrement les pays en développement. Mais le monde riche n’est pas épargné. En 2004, près de 900 000 produits pharmaceutiques contrefaits auraient été saisis dans l’Union européenne !
Un médicament sur dix vendus dans le monde serait un faux. D’après une étude de la Food and Drug Administration (FDA) américaine en effet, les préparations contrefaites représenteraient plus de 10% du marché mondial. Soit 32 milliards de dollars de bénéfices par an ! Dans un pays comme le Cameroun , 70% des antipaludéens seraient contrefaits. Dans les pays de l’ex Union soviétique, entre 10% et 20% du chiffre d’affaires d’un produit sont le fait de… faux génériques. Et ces exemples pourraient être multipliés…
Les faux ne connaissent pas de frontières : du Viagra en France, du sirop contre la toux au Nigeria, des statines aux Etats-Unis. En 15 jours à peine au mois de mars, 360 000 cachets de faux Viagra ont été saisis par les douanes françaises à Roissy. En 2004 au niveau européen, plus de 800 000 boîtes de médicaments ont été interceptées.
La première victime bien sûr, c’est le consommateur. Floué, trompé, il ignore que son traitement sera inefficace, voire dangereux pour sa santé. Pour l’OMS, un médicament contrefait est un «produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est par conséquent inefficace et souvent dangereux pour le patient». Or la contrefaçon prend des formes très diverses. Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques.
Des fraudeurs… professionnels
«C’est un problème qui prend des proportions assez terrifiantes» enchaîne Christophe Zimmermann. «Les dernières statistiques publiées par l’Union européenne font état d’une progression de 241% du nombre de produits contrefaits interceptés aux frontières. Pour 2004, les douanes européennes ont saisi 800 000 contrefaçons de produits médicamenteux. C’est assez terrifiant dans la mesure où au niveau technicité déployée par les organisations de fraude c’est du quasi-parfait. Le consommateur ne fera plus aucune différence entre le vrai et le faux. Les médicaments arrivent sous blister, avec des hologrammes anti-contrefaçon contrefaits. Le Monsieur contrefaçon aux Etats Unis, Chris Israël déclarait récemment que plus de 50% et on arrive aux mêmes conclusions en Europe, que plus de 50% des médicaments vendus sur Internet étaient des faux.»
Dans les pays développés, le vrai danger, c’est donc Internet. Souvent les fraudeurs essaient d’attirer les patients par des prix attractifs. Comme nous le confirme Yves Juillet, Président du groupe de travail anti-contrefaçon au Leem, «Dans les pays en développement, la contrefaçon, c’est autour des produits de grande consommation comme les anti-infectieux, les anti-parasitaires, les anti-paludéens. Dans les pays comme les Etats-Unis, ce sont des produits à forte valeur ajoutée. Donc des produits assez chers que les gens essaient d’acheter en dehors du circuit pharmaceutique, pour éviter de payer trop cher. Alors on retrouve tous les traitements contre les troubles de dysfonctions érectiles, les anorexigènes, les hormones, les produits dopants. Et le consommateur n’a absolument aucune garantie de ce qu’il achète.»
C’est par ailleurs un commerce très difficile à contrôler. Car la durée de vie moyenne d’un site de vente de contrefaçons est de deux mois. Souvent l’hébergeur se trouve dans un pays, avec un nom de domaine enregistré dans un autre et l’entreprise dans un troisième. Pour eux-mêmes, les contrefacteurs ne prennent pas de risques.
Autre problème et de taille, il est extrêmement difficile pour les douaniers de contrôler le trafic sur la toile. Tous les médicaments arrivent par la poste. Aujourd’hui l’Union européenne dispose de 150 000 douaniers, pour un volume annuel qui porte sur des dizaines et des dizaines de millions de colis postaux. Impossible de tous les contrôler ! Le constat s’impose : la mondialisation des échanges a eu pour corollaire celle de la contrefaçon. Sous toutes ses formes.
«Nous voyons aujourd’hui des choses qu’on ne voyait pas il y a deux, trois ans. Nous avons de la contrefaçon d’eau minérale, de pommes, de dentifrices, de lames de rasoir» poursuit Christophe Zimmermann. «Tout ce qui s’achète, tout ce qui se vend. A partir de ce moment là, lorsqu’on connaît le rapport financier concernant les médicaments, n’ayez crainte, les organisations de fraude vont investir là-dedans. Et la toile malheureusement est un grand marché à ciel ouvert de faux.»
Sources: Destination santé
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