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ALGÉRIE : Les privatisations sortent de l’ornière

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  • ALGÉRIE : Les privatisations sortent de l’ornière

    Bonjour, la ténacité et la persévérence de Temmar, a permis de sortir le dossier de privatisations du trou, pour certains dirigeants et barons de ces entreprises publiques, la privatisations étaient synonymes de départ et de perte de priviléges, ce qui a freiner les privatisations.
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    Après des années de retard, le programme de privatisation semble être aujourd’hui sur la bonne voie. L’année 2006 pourrait être celle des privatisations par excellence à condition que le processus préserve son rythme actuel d’accélération.
    Le secteur des télécommunications, un pari pour l’Algérie.
    Abdelhamid Temmar peut s’attendre à beaucoup après ses multiples tournées.

    Le ministre algérien des Participations et de la Promotion des investissements (Privatisations), Abdelhamid Temmar, ne cache plus sa satisfaction envers les résultats réalisés depuis le début de l’exercice en cours. L’homme qui, d’habitude, est assez réservé est content de voir ses efforts déployés pendant un peu plus de deux ans porter leurs fruits. «Le nombre des entreprises publiques qui seront privatisées d’ici la fin de l’année en cours est de 300. Ce chiffre s’ajoute aux 270 autres vendues depuis janvier 2006». Phrase par laquelle commence Temmar toutes ces dernières allocutions prononcées dans les road-show qu’il avait initiés partout en Europe ces derniers mois. «Ça marche enfin», disait à la Gazette du Maroc Mohamed Salah Aoudi, chef de Division auprès du ministère concernée lors de sa participation, il y a une semaine, au séminaire organisé par la Chambre de Commerce Franco Arabe sur le thème : «L’Algérie, Perspectives pour les Entreprises Françaises». Ce proche collaborateur d’Abdelhamid Temmar, souligne que 2006 pourrait être bien l’année des privatisations.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes, dit-il. Et Aoudi d’ajouter qu’avec 91 milliards de dinars (1 euro = 90 DA) de recettes pour le Trésor public émanant de 333 opérations de cessions, les privatisations ont rapporté à l’Etat autant durant les neuf derniers mois que pendant les sept dernières années qui précèdent. Certains analystes financiers estiment, de leur part, que ces rentrées pourraient atteindre 20% du global des revenus à la fin de l’année. Cela dit, pour la première fois de l’histoire de l’Algérie, un autre secteur que celui des hydrocarbures, participe activement et réellement au PIB.

    La politique du profil bas adopté par Temmar, accompagnée par un travail en profondeur au niveau de l’assainissement et la modernisation des services du ministère, a redonné la confiance aux repreneurs nationaux. Ces derniers représentent actuellement 75% de la totalité. Cet afflux encourage d’ores et déjà les étrangers à s’approcher. Cela a été remarqué ces derniers mois avec les intentions déclarées de la part des Italiens, Espagnols, Allemands et Portugais et investisseurs des pays du Golfe. Pour la première fois, ce n’est plus seulement le secteur des hydrocarbures et la privatisation et ses sociétés dérivées qui les intéressent. Mais plutôt, beaucoup d’autres, notamment dans le domaine des télécoms où des dizaines de groupes internationaux s’apprêtent à la compétition autour de la privatisation d’Algérie Telecom. Les cessions des parts de l’Etat dans les industries de sidérurgie, de la mécanique, de la métallurgie, de l’électrique et de l’électronique (ISMMEE) ainsi que l’agroalimentaire, la pétrochimie, la pharmacie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication attirent déjà les repreneurs.

    Les Français n’ont pas caché là leurs envies. D’ores et déjà, l’entourage du ministre français, Thierry Breton, qui se rendra fin juillet à Alger, laisse entendre que les entreprises françaises, toutes tailles confondues, prennent en compte le nouveau profil de l’économie algérienne. Plus particulièrement, les meilleures conditions qu’offre le processus de privatisations. Surtout, après la levée par le ministère de nombreux obstacles qui entravaient par le passé son décollage comme prévu. Le système de privatisation qui est devenu plus simple, selon les banques d’affaires européennes travaillant en Algérie. Ce qui est sans doute à l’origine de l’accélération du rythme observé. Dans ce contexte, force est de noter qu’en confiant la mission aux SGP, (société de gestion de la privatisation des participations), et à elles seules, de gérer la privatisation de leurs portefeuilles, prouvent que les réformes attendues ont franchi des pas significatifs.

    La suite...
    http://www.lagazettedumaroc.com/arti...553&r=2&sr=105
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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