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L’Algérie doit relever les énormes défis d’une consommation électrique sans cesse croissante

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  • L’Algérie doit relever les énormes défis d’une consommation électrique sans cesse croissante

    Le défi énergétique pour l’Algérie, confrontée à une croissance de sa consommation électrique parmi les plus élevées au monde, sera relevé par le développement des équipements grâce aux investissements publics. C’est ce qu’a affirmé Aziz Ameyout, directeur de conduite système à l’Opérateur système (OS, filiale de Sonelgaz), lors d’une conférence-débat organisée lundi soir à Alger par le Réseau algérien des médias pour l’économie verte et l’environnement (RAMEVE).

    Le constat est là : avec 14% de croissance d’une année sur l’autre, l’Algérie est l’un des pays où le pic de consommation électrique évolue le plus rapidement.
    Rien que depuis le début de l’été, l’année 2012 a enregistré de nouveaux records de consommation, avec des pics à près de 9.000 MW et une croissance annuelle de 22% pour les seules régions de Biskra et d’El Oued. Quelles solutions pour répondre à cette demande toujours plus forte ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre trois intervenants lors de la conférence-débat organisée lundi à Alger par le Réseau algérien des médias pour l’économie verte et l’environnement (RAMEVE).

    Pour Aziz Ameyout, directeur de conduite système à l’Opérateur système (OS), filiale de Sonelgaz, le problème de l’offre ne se pose pas puisque, a-t-il précisé, la production de cette société est suffisante pour répondre à la demande, même maximale. Adjib Radi, sous-directeur de la direction électricité au sein de la Commission de régulation d'électricité et du gaz (CREG), a fait le même constat. Il a souligné que « la puissance installée est là » mais qu’« il y a parfois des difficultés à alimenter les clients ». Les coupures d’électricité, qualifiées « d’incidents de distribution » par Aziz Ameyout et les « délestages », qualifiés de « mesures de sauvegarde du réseau » par Adjib Radi ont vite été écartés comme explications des failles du réseau actuel.
    Le futur énergétique du pays sera assuré par la « création d’un nouveau système d’électrification d’ici cinq ans équivalent à celui existant», a assuré le directeur de conduite système à l’OS, qui a, par ailleurs, détaillé certaines prévisions d’investissement de Sonelgaz : 12.000 MW à l’horizon 2016, 4.000 km de réseaux sur le 400 kwatt et la réalisation de 332 postes d’ici 2017. « La seule solution pour répondre à la demande croissante en électricité est de mettre une centrale là où il y a de la consommation » a-t-il conclu.

    Les énergies renouvelables attendront encore

    Seul à avoir évoqué les énergies renouvelables comme solution pour l’avenir, Salim Kehal, chercheur au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), a plaidé pour un « mix énergétique » dans la production d’électricité, rappelant que les dix premières centrales électriques au monde étaient hydrauliques. « Il n’y aura pas de Hassi Messaoud bis », a-t-il dit pour souligner que l’Algérie ne peut plus se contenter des hydrocarbures comme unique source d’énergie.
    La question du prix, « presque gratuit », de l’électricité a été soulevée par un intervenant du public pour indiquer les difficultés à lutter contre le gaspillage et à intégrer les énergies renouvelables. « La réévaluation dans l’immédiat n’est pas envisagée mais il faudra un jour penser à une réévaluation graduelle », a répondu Adjib Radi, rappelant que les prix de l’électricité en Algérie, gelés depuis 2005, étaient parmi les plus bas de la région.
    « Pour une vraie intégration des énergies renouvelables, il faut un cadre réglementaire et fiscal », a expliqué, de son côté, Salim Kehal, précisant que seuls l’aide des pouvoirs publics, le désengagement de l’Etat et l’ouverture au privé, pourront permettre le développement des énergies renouvelables. Autrement, avec seulement 25 MW de production électrique solaire à l’heure actuelle, l’objectif de Sonelgaz de produire 40% de son énergie à partir de sources renouvelables à l’horizon 2030 restera au stade de vœu pieux.


    Nejma Rondeleux
    veni vidi vici .

  • #2
    C'st grosso-modo els thèmes abordés par différents intervenant sur la discussion :

    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...17#post4082117
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      12.000 MW à l’horizon 2016, 4.000 km de réseaux sur le 400 kwatt
      400 kilovolts ( kV) ...................

      400 kW , c'est la puissance de deux AUDI ........

      sinon , il ya un moyen trés simple de contrôler la consommation :

      augmenter les prix ; ou plutot supprimer une partie des subventions, faire comprendre au citoyen que l'energie electrique s'utilise avec Parcimonie , et qu'un appartement avec 6 climatiseurs , meme en periode de forte canicule , c'est pas Normal , que laisser couler l'eau chaude pendant 30 minutes pour rechauffer la salle de bain , c'est pas la panacée . et aussi sensibiliser les gens à la problématique de l'energie .

      parceque sinon , ces 12.000 MW dans 4-5 ans , il ne seront plus suffisants , et il faudra construire encore d'autres centrales ......

      « La seule solution pour répondre à la demande croissante en électricité est de mettre une centrale là où il y a de la consommation »
      Faux , les centrales de grande puissance peuvent etre construite trés loin du lieu de consommation , par exemple , une bonne partie de l'electricité consommé à Alger provient de Hassi R'mel


      précisant que seuls l’aide des pouvoirs publics, le désengagement de l’Etat et l’ouverture au privé, pourront permettre le développement des énergies renouvelables.
      that's the spirit, ceci étant , et au vu des prix de l'energie en algerie , l'electricité d'origine renouvelable ne sera jamais compétitive ( meme avec l'excellent ensoleillement et meme si cet ensoleillement etait multiplié par 3) , les partenaire privée devront donc etre Aidé pour produire de l'energie plus cher , la revendre à l'etat , qui doit réintervenir une deuxiéme fois et la subventionner pour la revendre au client final .....
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Rien que depuis le début de l’été, l’année 2012 a enregistré de nouveaux records de consommation, avec des pics à près de 9.000 MW et une croissance annuelle de 22% pour les seules régions de Biskra et d’El Oued
        9 GW seulement pour Biskra et à el oued, c'est impossible, le chiffre est faux..

        Le futur énergétique du pays sera assuré par la « création d’un nouveau système d’électrification d’ici cinq ans équivalent à celui existant», a assuré le directeur de conduite système à l’OS, qui a, par ailleurs, détaillé certaines prévisions d’investissement de Sonelgaz : 12.000 MW à l’horizon 2016
        12 Gw de plus d'ici 4 ans, c'est beaucoup.


        Le problème en Algérie, ce sont les pics seulement et non la demande moyenne. Pour les pics, il faut forcer les consommateurs à mieux consommer, soit par la tarification, soit par le délestage. Une autre solution est l'interconnexion mais le problème est que le Maroc et la Tunisie ont les mêmes cycles de demandes puisque même climat.

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